Une unité du 26e bataillon d’infanterie en mission de patrouille hier après-midi dans le canton Esperanza (Agusan del Sur) est tombé sur une groupes d »une quinzaine de combattantes de la NPA. Une violente fusillade a aussitôt éclaté, dans laquelle deux soldats gouvernementaux ont trouvés la mort. une opération de ratissage est en cours pour retrouvé les guérilleros.

Revendiquant des augmentations de leur prime d’assiduité les travailleurs de l’usine Uni-gear à Gazipur, dans le district de Barobari, ont commencé lundi une manifestation dans leur entreprise, puis ils sont sortis sur la route Dacca-Mymensingh et ont bloqué le trafic. La police a chargé, utilisant matraques et grenades lacrymogènes, blessant au moins 10 manifestants. Des renforts de police ont été déployés et les autorités ont fait fermer l’usine pour une durée indéterminée.

Manifestation travailleurs textile Bengla Desh

Manifestation travailleurs textile Bengla Desh

288 ouvriers d’une usine Sabrina Garment Manufacturing, sous-traitante de Nike ont été licenciés après une série de protestations contre leurs dures conditions de travail. Leurs réclamations : une hausse à hauteur de 11 euros sur un salaire mensuel de 57 euros. Ils sont licenciés pour avoir participé aux grèves des 27 mai et 3 juin derniers. 23 ouvriers avaient alors été blessés et 8 arrêtés suite à des heurts entre policiers et grévistes de cette usine qui emploie 3.000 ouvriers, majoritairement des femmes.

L’armée gouvernementale a perdu deux soldats dans un combat avec les combattants de la NPA à Sitio Tibog (Barangay San Isidro), dans la province du sud des Philippines de Surigao del Sur. Trois soldats de l’armée avaient perdu la vie dans une fusillade similaire à San Agustin, également dans Surigao del Sur au cours de la dernière semaine.

Un grand nombre de personnes en provenance de plusieurs villages situés autour de la ville de Khurrianwala (province de Punjab) se sont rassemblées ce mardi pour crier leur colère contre les coupures d’électricité qui leur sont imposées. Elles ont attaqué un poste de distribution et des bureaux de la compagnie Faisalabad Electric Supply Company (Fesco). Elles ont bloqué la circulation sur la route reliant Sheikhupura et Faisalabad durant dix heures, jetant des pierres sur la police et ses véhicules pour empêcher son intervention. Les manifestants ont incendié le bureau régional de la société à Bundala. La police, en sous nombre à ce moment, n’est pas intervenue. Ils ont également tenté de pénétrer dans le poste de distribution, mais en ont été empêchés. Un moulin où les forces de sécurité avaient été déployées a aussi été pris pour cible. La police a alors utilisé des bâtons et du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui ont refusé de bouger tant que l’électricité ne serait pas rétablie. Elle est ensuite entrée en chasse, poursuivant les manifestants jusque dans les maisons, escaladant les murs et fracturant les portes pour y frapper quiconque s’y trouvait. Il a été rapporté que des policiers ont maltraité et trainé des femmes s’opposant à leur comportement. Un certain nombre de femmes et d’enfant qui n’avaient pas pris part à la manifestation ont également été maltraités. Plus de dix personnes ont été arrêtées à l’intérieur des maisons. Il y a deux jours, les autorités avaient annoncé que le problème allait être résolu, mais la population attend toujours.

Manifestation contre les coupures d'électricité au Pakistan

Manifestation contre les coupures d’électricité au Pakistan

La police a tiré des balles en caoutchouc sur un rassemblement d’anciens ouvriers de l’usine de confection dont l’immeuble s’est effondré il y a six semaines. Ils s’étaient réunis pour dénoncer le traitement dont les autorités font preuve à leur égard. La manifestation a eu lieu à proximité de l’ancienne usine aujourd’hui entièrement détruite à Savar (dans la banlieue de Dhaka), où se trouvent concentrées la majorité des usines. Des centaines de manifestants, parmi lesquels d’anciens ouvriers, mais aussi des proches des victimes tuées ou blessées, manifestaient pour réclamer un dédommagement ainsi que pour exiger l’augmentation de salaire promise par le gouvernement et le principal organisme représentant les employeurs locaux, la Bangladesh Garments Manufacturers and Exporters Association (BGMEA). Ils ont bloqué la route durant trois heures, entrainant une violente intervention policière. Les forces de l’ordre ont tiré des balles en caoutchouc et ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule avant de charger avec des bâtons et des matraques. Plus de cinquante personnes ont été blessées. Deux manifestants ont également été interpellés.

Ces derniers jours, plusieurs métropoles chinoises ont mis à l’eau des copies d’un canard en plastique géant, oeuvre d’un artiste néerlandais exposée dans le port de Hong Kong, suscitant une polémique sur un éventuel manque de créativité nationale. Un internaute a eu l’idée de reprendre ce thème pour remplacer, via un montage sur la fameuse photo de 1989. Les autorités chinoises ont aussitôt bloqué toute recherche internet avec les mots « gros canards jaunes », à l’instar de toute recherche sur la date du 4 juin ou des mots tels que « Tiananmen » ou « bougie », bloquée mardi sur internet.

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Plus de 250 grévistes de la société Ramu Agri-Industries (qui produit de l’huile de palme), qui demandaient des augmentations de salaire, ont été purement et simplement licenciés en fin de semaine dernière.
La société a justifié cette décision par le fait qu’elle considérait ce mouvement de grève « illégal ». Après l’annonce des licenciements, le président du principal syndicat engagé dans les pourparlers (Ramu Agri National Workers Union), s’est ostensiblement désolidarisé des grévistes, qui n’appartiennent apparemment à aucun groupe ou union de travailleurs. La grève avait commencé fin mai 2013 et duré plus d’une semaine, perturbant fortement la capacité de production de l’usine.

Des milliers d’ouvriers sont mobilisés depuis le 21 mai dernier pour exiger une augmentation de onze euros sur leur salaire mensuel, augmentation qui permettrait de couvrir leurs frais de transport, de loyer et de soins médicaux. Ces hommes et principalement ces femmes travaillent pour Sabrina Garment Manufacturing, une société détenue par une compagnie taïwanaise qui sous-traite pour Nike. Déjà la semaine dernière, la police a tenté de réprimé violemment le mouvement de grève, faisant de nombreux blessés. Hier, elle est à nouveau intervenue sous prétexte qu’il était nécessaire de protéger l’usine, ‘Nous avons du intervenir afin de protéger l’usine’. Un des dirigeants du syndicat Free Trade Union a déclaré que ses membres avaient échangé des coups de bâtons avec les ouvriers opposés au mouvement de grève, entraînant l’intervention des forces anti-émeutes. Il a ajouté qu’au moins dix personnes ont été blessées et que sept ouvriers ont été interpellés. Les autorités n’ont pas confirmé ces chiffres, mais ont déclaré que vingt policiers avaient été blessés.

Manifestation ouvrière réprimée au Cambodge

Manifestation ouvrière réprimée au Cambodge