Une colonne d’une cinquantaine de combattants de la NPA a attaqué un poste militaire à Balingasag, (Misamis Oriental) dimanche matin, tuant l’officier commandant la base et quatre miliciens de la contre-guérilla CAFGU. Cinq autres miliciens ont également été blessés dans le combat, tandis que les assaillants n’ont subi aucune pertes, emportant 16 armes à feu de forte puissance et incendiant la base.

La police a tiré des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène dimanche pour disperser des milliers d’ouvriers du textile qui bloquaient la circulation en périphérie de Dakha pour exiger que les propriétaires des usines augmentent leur salaire minimum. Au moins cinquante personnes ont été blessées. Les ouvriers demandent que leur salaire mensuel minimum passe à 8114 takas (environ 74 euros) alors qu’il est actuellement fixé à 3000 takas (28 euros). Selon les autorités, les ouvriers auraient attaqué certaines usines et incendié un véhicule.

manifestation ouvriers du textile bengladesh

manifestation ouvriers du textile bengladesh

Les troupes gouvernementales ont arrêté une responsable des finances de la NPA pour la Mountain Province, lundi à Sagada. Ofelia Ibous Inong, également connu sous le nom Mary Bautista Juan, Lolita Longuibis , Joy et Abel, était activement recherchée et sa tête avait été mise à prix 2 millions de pesos. Un autre cadre maoïste, Rey Miguel Busania , connu sous le nom Ramil, Eden, Arnel C. Dancel etc, qui était responsable des communications de la NPA pour la Région Komiteng – Hilagang Silangan Luzon a été arrêté. Sa tête était mise à prix 4 millions de pesos.
Dans la ville d’Abra, une troisième personne a été capturé identifié. il s’agit d’Aileen Cruz , alias Ka Liza.

Ofelia Ibous Inong

Ofelia Ibous Inong

Depuis près d’un mois, les producteurs de caoutchouc manifestent pour dénoncer l’inertie du gouvernement concernant les prix du caoutchouc alors que celui-ci est en chute libre depuis 2011. Le week-end dernier, les producteurs ont refusé une offre du gouvernement de subventionner les prix, ravivant les manifestations. Dimanche soir, la police est intervenue pour déloger un groupe de protestataires qui bloquaient une voie de circulation. Mais lundi matin, ces derniers avaient repris le contrôle du carrefour en question, entraînant cette fois une violente intervention policière. Les forces anti-émeutes ont tiré des gaz lacrymogènes contre la foule. Les manifestants ont répliqué en lançant des pierres, des briques et des sacs remplis d’acide liquide. Huit véhicules ont été incendiés et des coups de feu ont été tirés. Plus de 70 personnes, policiers et manifestants, ont été blessés.

Manifestation des producteurs de caouthcouc

Manifestation des producteurs de caouthcouc

Vendredi dernier, un caporal de l’armée régulière et un supplétif de la contre-guérilla ont été également été tués dans une embuscade de la NPA à Davao del Sur. A Gigaquit, samedi, (Surigao del Norte) un autre soldat gouvernemntal a été blessé après une fusillade entre son détachement et une groupe d’une diazaine de guérilleros maoïstes.

A Tanay, (Rizal) un soldat de première classe de l’armée a été blessé dans un autre combat. A la limite de Taboso et de Sagay (Negros Occidental), samedi matin, l’armé a capturé deux guérilleros et récupéré 5 armes. Un dernier engagement a eu lieu à Loreto, (Agusan del Sur), où un sergent de l’armée gouvernementale a été tué.

Deux soldats gouvernementaux de la 4e division d’infanterie, qui appartenaient à une patrouille de contre-guérilla, ont été blessés lors d’une fusillade avec des combattants de la NPA mardi après-midi à Barangay Siagao (San Miguel). Cet engagement a provoqué une opération de ratissage au cours de laquelle cinq autres militaires ont été blessées mercredi matin dans la même zone: quatre dans l’explosion d’un IED, et un par balle.

guérilla maoiste aux philippines

guérilla maoiste aux philippines

Ce lundi 9, de nouvelles directives de la Cour suprême chinoise et du parquet « clarifient » les limites à ne pas franchir en matière de « propagation de rumeur » sur le net. Ainsi des billets de microblogs constitués de « fausses informations » et dont l’impact est jugé « sérieux » car ils auront été vus plus de 5 000 fois ou retweettés plus de 500 fois : les auteurs seront jugés au pénal et encourent jusqu’à trois ans de prison. Un message diffamatoire ne peut donner lieu à des poursuites que si la victime porte plainte, excepté dans sept cas : quand la rumeur déclenche une manifestation de masse, une crise sociale, un conflit interethnique ou interconfessionnel. Ou quand elle nuit à l’image de l’Etat, aux intérêts nationaux et à l’image de la Chine à l’étranger.

Ces directives, entrées en vigueur dès mardi, ont suscité moult sarcasmes dans la blogosphère. Un internaute de Changsha a rediffusé sur Weibo la capture d’écran d’un quotidien local qui avait repris la « bavure » de l’Agence Chine Nouvelle dimanche sur l’attribution des JO de 2020 à Istanbul et non à Tokyo. Les internautes se sont empressés de rediffuser l’information afin de dépasser le seuil des 500 « retweets », pour mettre ainsi dans l’illégalité virtuelle la très officielle Agence Chine Nouvelle.

Un garde de sécurité a porté plainte contre plusieurs responsables de la police et de l’armée pour torture, arrestation illégale, « machination incriminante » et parjure. Panesa avait été arrêté par des militaires de la 2e Division d’infanterie de l’Armée et de la Police nationale des Philippines le 5 octobre 2012. Les militaires l’ont soupçonné d’être « Benjamin Mendoza » un commandant de la NPA dans la région Tagalog du Sud dont la tête est mise à prix. Panesa avait été blanchi et libéré contre l’avis de l’armée par un tribunal.

Au moins 25 personnes ont été blessées ce mardi dans des heurts entre des ouvriers et les forces policières à Chashara, dans le district de Narayanganj, à proximité de Dhaka. Les travailleurs de la Fuji Knitwear Sweater Factory avaient installé un barrage sur un rond-point pour dénoncer la fermeture de leur usine. En outre, les syndicats réclament le versement des salaires impayés des ouvriers. Les affrontements ont éclaté lorsque la police a utilisé des matraques contre les manifestants qui refusaient de libérer le passage. Pour les disperser, la police a utilisé du gaz lacrymogène et a tiré des balles en caoutchouc. Parmi les blessés figurent le président du Bangladesh Trade Union Center, un dirigeant du Communist Parti et deux leaders du parti Gonoshonghoti Andolan. Selon plusieurs dirigeants syndicaux présents sur place, la police est intervenue à la demande de la direction de l’usine qui, de son côté, dément toute implication dans l’attaque policière.

Ouvrier réprimé au Bangladesh

Ouvrier réprimé au Bangladesh

Les combattants de la NPA ont fait exploser lundi un IED au passage d’un détachement du 28e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale dans le village de Napnapan, dans la province de Compostela Valley (Sud des Philippines). Des hélicoptères militaires ont rapidement évacués les militaires blessés.