Une société britannique a mis au point un système permettant aux forces de l’ordre de désactiver et de capturer de petits drones civils dans l’espace aérien restreint ou sur des zones interdites. Le système, qui se tire à l’épaule, et qui est appelé Skywall, est un dispositif à air comprimé lance des projectiles anti-drones contenant un filet et parachute pour capturer un drone et le ramener à la terre. Le Skywall dispose d’un ordinateur de tir pour anticiper la trajectoire du drone. Il pèse environ 10 kilos et a une portée utile de 100 mètres.

Le système Skywall

Le système Skywall

Boston Dynamics, la boîte de robotique de Google qui tente de produire un engin que l’armée américaine voudrait utiliser, vient de présenter « Atlas », un nouveau robot bipède. Atlas peut se déplacer, porter des boites, ouvrir des portes, se relever quand on le fait tomber, etc…

A gauche, Atlas, aux cotés de ses prédécesseurs.

A gauche, Atlas, aux cotés de ses prédécesseurs.

Pour aider la police à détecter des individus recherchés, les entreprises entreprises de biométrie développent des algorithmes de plus en plus évolués qui vont servir non seulement à identifier des personnes mais également à les suivre grâce aux caméras déjà déployées. L’explosion du volume de données de vidéosurveillance a d’ailleurs amené Morpho (1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2014 dont 8% consacré à la R&D), filiale de Safran spécialisée dans les solutions biométriques, a développé un outil qui va aider les enquêteurs à trier et classifier les informations.

Baptisé Morpho Vidéo Investigator, celui-ci peut traiter plusieurs centaines d’heures de vidéo en quelques heures grâce à des algorithmes d’analyse automatique de vidéos. Lesquels sont conçus pour détecter, enregistrer et classifier les éléments en mouvement contenus dans les images. Il s’agit du premier logiciel de tracking biométrique associé à des indices multifactoriels. Il devrait être commercialisé cette année avec un premier déploiement aux Etats-Unis.

Technologie Morpho (groupe Safran)

Technologie Morpho (groupe Safran)

Pour répondre à la menace que constituerait les drones pour la sécurité de certains sites sécurisés tels que des terrains d’entraînement de l’armée ou les centrales nucléaires, la police néerlandaise forme plusieurs aigles à l’interception de drones en plein vol. Pour ce faire, elle a travaillé avec une firme spécialisée dans l’entraînement des oiseaux de proie, Guard From Above, qui a entraîné les rapaces de la police néerlandaise à intercepter des drones sans les abîmer, afin que les propriétaires du drone puissent être identifiés. Les spécialistes de Guard From Above étudient la possibilité de concevoir des prothèses permettant de protéger les griffes des aigles des hélices des drones.

L'aigle interceptant un drone

L’aigle interceptant un drone

La société de robotique Boston Dynamics, émanation du MIT qui avait été rachetée par Google à la fin de l’année 2013, avait proposé le robot tout-terrain LS3 à l’armée américaine. Après 5 années de test, les Marines viennent de recaler l’engin, jugé trop bruyant pour des missions militaires.

Le LS3 (a.k.a AlphaDog) avait été conçu et proposé par Boston Dynamics avait été conçu avant que la firme ne soit rachetée par le géant du net, il était capable de porter 180kilos de matériel sur 30 kilomètres pendant 24h. Il était également capable de se déplacer dans des terrains très accidentés, de suivre des militaires, de se déplacer via GPS, etc…

Les robots conçus par Boston Dynamics après qu’elle ait été rachetée par Google, comme Spot et Wildcat, ne sont pas moins effrayants.

Le robot LS3

Le robot LS3

L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont décidé de se livrer à un essai de passeport dématérialisé, suite à une proposition faite dans le cadre d’un hackathon appelé Ideas Challenge, organisé par l’Australian Department of Foreign Affairs and Trade (DFAT). Sur 392 idées, c’est celle-ci qui a été retenue. Le « Passeport Cloud » remplacerait le passeport traditionnel par des contrôles biométriques, qui permettront de relier l’individu à un fichier sur lequel serait centralisées les données du passeport. Si l’expérimentation fonctionne, le principe pourrait ensuite être généralisé à l’ensemble du globe, à condition que les États se mettent d’accord sur des protocoles communs.

Contrôle des frontières en Australie

Contrôle des frontières en Australie

Dans une réunion des ministres de l’intérieur de l’UE qui s’est tenue le 8 octobre, les responsables français ont plaidé pour une mise en place d’une reconnaissance biométrique étendue (empreintes digitales et reconnaissance faciale) pour tous les citoyens de l’Union.

Depuis 2013, l’UE planche sur un système de reconnaissance biométrique baptisé Smart Borders et destiné aux personnes étrangères souhaitant entrer dans l’Union Européenne. Pour des questions de coût comme de droit, le projet avait été rangé dans les placards en dépit d’un projet pilote lancé en février et d’une nouvelle proposition à venir d’ici à la fin de l’année. Mais les représentants en charge du projet ont été surpris par les nouvelles suggestions françaises voulant étendre, au nom du principe de lutte contre le terrorisme, la mise en place d’une surveillance biométrique généralisée de l’ensemble des citoyens de l’Union Européenne et non plus seulement des ressortissants d’autres pays comme imaginé précédemment.

Portique pilote

Portique pilote

A l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle,, on peut passer la frontière sans croiser un douanier. Il suffit de scanner son passeport biométrique et de poser son doigt sur le capteur d’empreintes digitales. C’est le système Parafe, inauguré en 2009, qui permet un contrôle automatisé à la frontière. Son coût ? 12,5 millions d’euros. Auxquels il faudrait ajouter les 170 millions pour l’instauration du passeport biométrique qui n’est utilisé que pour le dispositif Parafe.

Pourtant, deux journalistes sont passés sans encombre, les portiques de contrôle automatisé et biométrique après avoir échangé leurs passeports et utilisé de fausses empreintes digitales fabriquées avec de la colle à bois… Il leur a fallu quelques tentatives infructueuses, mais ils ont réussi à passer le contrôle avec le passeport d’un autre, sans jamais déclencher d’alerte ni rencontrer le moindre policier.

Le système Parafe

Le système Parafe

La société Boeing vient de présenter le ‘Compact Laser Weapons System’ (que nous appellerons CLWS), un rayon laser capable de faire crasher un drone en moins de 15 secondes. Le CLWS est une version miniaturisé du High Energy Laser Mobile Demonstrator’ (HEL MD), une machine plus grosse et contenue dans un camion, capable cette fois ci de détruire un tir de mortier, en vol. Le CLWS est constitué de 4 grosses valises qui peuvent être déployées en quelques minutes, un ordinateur portable et une manette de Xbox (vous avez bien lu) servent à contrôler l’engin. Le laser est conçu pour être le plus fin possible de façon à concentrer l’énergie sur une superficie très étroite et à percer rapidement un avion sans pilote. Si le HEL MD était conçu pour les zones de combat régulières, le CLWS est plutôt conçu pour défendre des zones restreintes d’accès.

'Compact Laser Weapons System' de Boeing.

‘Compact Laser Weapons System’ de Boeing.

Près de 50 polices américaines, et notamment celle de Milwaukee, disposent sur leurs voitures de patrouille d’un dispositif qui projette une balise GPS adhésive sur le véhicule poursuivi. La technique a été mise au point après le décès de plusieurs personnes dans des poursuites à grande vitesse. C’est une société basée en virginie, StarChase, qui a mis au point l’appareil qui coûte 5.000 dollars (chaque tir en coûte 500). Les pionniers de cette technologie sont les policiers de l’Austin Police Department, qui furent les premiers à s’équiper de ce dispositif en 2013.