Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté Khalida Jarrar, dirigeante du FPLP, et Khitam Saafin, présidente de l’Union des comités de femmes palestiniennes. Elles ont été emmenées dans un lieu non divulgué, avec 9 autres personnes dans un raid à l’aube. Khalida Jarrar a été ciblée par les forces israéliennes ces dernières années. Elle a été libérée en juin 2016 après avoir purgé plus d’un an de prison, y compris un mois de détention administrative (voir notre article à sa libération).

Khalida Jarrar

Khalida Jarrar, dirigeante du Front populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) et militante féministe, avait été arrétée le 2 avril 2015, chez elle, par les forces d’occupation israéliennes (voir notre article de l’époque). Elle fut placée en détention admninistrative (sans procès ni chef d’inculpation). Face à une campagne internationale pour sa libération, elle passa en procès le 6 décembre 2015, une cours de justice militaire a condamné Khalida Jarrar à 15 mois de prison, avec une amende de 10.000 NIS et une peine avec de sursis de 12 mois sur une période de 5 ans pour appartenance à une organisation illégale et d’incitation à la violence (article). Elle est sortie de prison le 3 juin.

Khalida Jarrar à sa libération

Comme chaque semaine, des New-Yorkais se sont rassemblés devant les bureaux de G4S pour protester contre le soutien massif que cette société apporte à l’état israélien en termes de gestion des prisons, de sécurité, de matériel répressif, etc.. Des tracts ont également été distribués en soutien à la députée du FPLP Khalida Jarrar qui vient juste d’être condamnée à 15 mois de prison.

USA : Manifestation pour Khalida Jarrar à New-York

Emprisonnée depuis le 2 avril dernier, la parlementaire du FPLP Khalida Jarrar, très active dans les causes féministe et des prisonniers politiques vient d’être condamnée à 15 mois de prison ferme, 12 mois de prison avec 5 ans de sursis et 10.000 Shekel d’amende (2.400€). Sur les 12 charges invoquées à la base, seules deux ont été retenues, celle d’appartenance à une organisation terroriste et celle de provocation. Les « faits » reprochés remontent à 2009, ce qui en dit long sur la motivation du tribunal.

Voir nos articles précédents sur Khalida Jarrar.

Khalida Jarrar, parlementaire du FPLP, féministe et ex-présidente d’Addameer (principale organisation de solidarité avec les prisonniers politiques) est emprisonnée depuis le 2 avril par les forces d’occupations israéliennes. Dans un premier temps, elle était emprisonnée sous le régime de détention administrative, donc sans aucun motif d’inculpation, elle a ensuite été inculpée de 12 accusations liées à son soutien aux prisonniers politiques. L’ouverture du procès a été reportée à deux reprises avant d’avoir finalement lieu ce 24 août. L’accusation avait amené trois témoins dont deux ont été arrêtés pour l’occasion (le troisième était déjà en prison…) Deux témoins ont déclaré qu’ils avaient été torturés, privés de sommeil et menacés d’arrestations contre leurs familles. L’accusation militaire a donc fait déclaré les deux témoins comme ‘hostiles’ par le juge. L’avocat de Khalida (membre d’Addameer) a fait valoir que des confessions obtenues sous la torture ne pouvaient pas être retenues. Le troisième témoin sera entendu le 20 septembre, lors de la prochaine audience.

Khalida Jarrar, militante féministe, antisioniste, élue du FPLP, ancienne présidente de la principale association de soutien aux prisonniers politiques palestiniens Addameer (dont elle est toujours membre du CA) est détenue depuis le 2 avril pour son engagement politique (voir nos précédents articles). Le tribunal israélien avait du reporter l’audience du 4 août faute de pouvoir étayer les 12 accusations dont Khalida fait l’objet, principalement pour son soutien aux prisonniers. L’audience a donc été reportée au 10 août et aura lieu à Rafat.

Arrêtée le 2 avril dernier par les forces d’occupation, Khalida Jarrar était détenue en détention administrative depuis. Le régime de détention administrative est une loi britannique récupérée par le système judiciaire israélien qui permet d’emprisonner une personne pour une durée indéfinie, sans inculpation et sans procès. Finalement elle est inculpée à 12 reprises, tous concernant son activité politique, et surtout son activité en faveur des prisonniers palestiniens. Elle passera au tribunal aujourd’hui, le 13 juillet.

Khalida est députée parlementaire du FPLP, présidente de la commission parlementaire concernant les prisonniers politiques palestiniens, elle a été auparavant présidente de Addameer, la principale association de soutien aux prisonniers palestiniens, pendant 13 ans.

La lettre écrite par Khalida en juin dernier, traduit par Coup pour Coup.

Très régulièrement inquiétée par les forces sionistes, Khalida Jarrar a été arrêtée il y a 5 jours à son domicile par une soixantaine de soldats israéliens. Elle a été « condamnée » à 6 mois de détention administrative, c’est à dire sans aucune forme de procès. Israël justifie cette détention en disant que Khalida ‘incite au terrorisme et à la violence’. De très nombreuses organisations ont appelé à sa libération, y compris l’Autorité Palestinienne qui l’avait pourtant fait arrêter en 2010.

Khalida est députée du FPLP (Front Populaire pour la Libération de la Palestine), féministe, activiste des droits de l’homme et ex-responsable de l’ONG pour les prisonniers palestiniens Addameer.

Ce matin à l’aube, une soixantaine de soldats sionistes sont rentrés de force au domicile de Khalida Jarrar à Ramallah et l’ont arrêté. En septembre dernier, elle avait résisté à un ordre de déportation imposé par le régime israélien qui voulait la « déplacer » à Jericho, sans avoir à se justifier.

Militante féministe, députée du Front Populaire de Libération de la Palestine et ex-responsable de l’ONG de solidarité avec les (nombreux) prisonniers politiques palestiniens « Addameer », Khalida Jarrar est très régulièrement inquiétée par l’état israélien.

Affiche de solidarité avec Khalida.

Le 20 août dernier, 50 soldats israeliens avaient fait irruption chez Khalida Jarrar, députée du FPLP, avocate féministe et ex-responsable de l’ONG se soutien aux prisonniers politiques ‘addameer’. Les militaires lui avaient remis un ordre de déportation (en hébreux) lui ordonnant de se rendre à Jericho dans les 24 heures et d’y rester 6 mois (renouvelables), elle n’aurait alors pas pu quitter la ville sans l’autorisation du tribunal militaire israelien. L’armée a justifié un tel ordre (qui n’avait pas été utilisé depuis les années 80) par la mention ‘Dossier secret’, même s’il est clair qu’il a été émis pour empécher son activité politique.

Khalida a refusé d’obtempéré et risquait donc d’être arrêtée, elle s’est réfugiée à l’intérieur du Conseil Législatif Palestinien où elle a dressé une tente. Même au regard des lois internationales et israeliennes, cet ordre de déportation était tout à fait illégal : Khalida habite dans la zone A (officiellement administrée par l’autorité palestinienne, l’armée israelienne y entre et en sort sans problèmes), la déportation d’une personne d’un territoire occupé à un autre est interdite et plus simplement cela viole l’immunité parlementaire de Khalida. Finalement, grâce à la solidarité, le tribunal militaire s’est rétracté ce 16 septembre et a raccourci la durée de 6 mois à un mois (écoulé).

La députée communiste Khalida Jarrar