Dans la nuit du 6 Mars, l’agence bancaire Santander à Neukölln (Berlin) a été attaquée par un engin incendiaire. L’action était notament dédiée à Tamara Sol et Sebastian Oversluij Seguel.

Le 11 décembre 2013, le militant anarchiste, Sébastien Oversluij Seguel, 26 ans, a été abattu à Pudahuel, une banlieue de Santiago, au cours d’une tentative de hold up par un gardien de sécurité privé de la Banco Estado. Le 21 janvier 2014, Tamara Sol Farías Vergara est entrée dans une agence de la même banque dans le centre de Santiago, et a ouvert le feu sur la garde en criant : « Vengeance ». Peu de temps après elle a été arrêtée. Tamara a refusé toute coopération avec les autorités, et est maintenue en détention préventive.

Dans le cadre de l’opération « Outlaw », qui est essentiellement une attaque contre le centre anarchiste Fuoriluogo à Bologne, le procureur a requis réquisitoires de 3-6 mois et de 4 ans visent les quatre camarades considérés comme les «fondateurs de l’association de malfaiteurs» (les 4 ans visent le présumé « leader »), et de 2 ans pour dix autres. Les charges ont été abandonnées pour sept autres inculpés.
Une enquête « contre la menace anarcho-insurrectionnelle » qui avait été lancée par le parquet de Bologne en avril 2011, avait conduit à des arrestations, des expulsions et la fermeture du Fuoriluogo. Elle faisait réaction contre une série d’attaques contre des bureaux de multinationales comme Eni et IBM.

Italie: Réquisitoire dans le procès Fuoriluogo

Un des deux hommes arrêtés après des attaques incendiaires à Tarbes et Pau revendiquées par un Groupe d’Action Directe International était jugé ce lundi en comparution immédiate à Tarbes, le parquet antiterroriste de Paris s’étant dessaisi. Après avoir fait une déclaration politique devant les magistrats du tribunal correctionnel, le prévenu a été reconnu coupable de tous les faits reprochés et a été condamné à deux ans de prison ferme. Le parquet avait requis 4 ans et il en risquait 10. Le condamné est un Français de 31 ans. Aucune charge n’a été retenue contre un Espagnol de 39 ans, placé lui aussi en garde à vue la semaine dernière à Pau par la Sous-direction antiterroriste et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux.

Le prévenu a notamment déclaré au procès: «Je revendique ces attaques en soutien aux compagnons anarchistes emprisonnés et contre les conséquences des politiques libérales appliquées en Europe. L’ascenseur social ne fonctionne pas. Le capitalisme, ce système féodal dans lequel la vie entière d’un individu est déterminée à la naissance, il est là le vrai terrorisme, quand des familles sont jetées à la rue, quand des parents ne peuvent plus nourrir leurs enfants, quand la dignité humaine est piétinée. Regardez votre terrorisme dans les yeux avant de juger le mien.»

procès attaques incendiaires tarbes

procès attaques incendiaires tarbes

Deux hommes ont été arrêtés et placés en garde à vue dans l’enquête sur des attaques incendiaires à Tarbes et Pau. Les deux hommes, un Français de 31 ans et un Espagnol de 39 ans, ont été interpellés à Tarbes (Hautes-Pyrénées) dans le cadre d’une enquête dirigée par le parquet antiterroriste de Paris. En matière antiterroriste, une garde à vue peut être prolongée jusqu’à 96 heures. Les investigations, menées en cosaisine par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux, avaient été lancées après deux attaques incendiaires à Tarbes en décembre.

La première, le jour de Noël, avait visé la prison de Tarbes. la seconde, deux jours plus tard, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP).
Ces attaques, qui n’avaient fait que peu de dégâts, avaient été revendiquées début février par Groupe d’Action Directe international (Gadi). Une troisième attaque incendiaire a visé dans la nuit de vendredi à samedi à Pau l’Église de la Science chrétienne.

EDIT : Le français de 31 ans est Damien Camelio, condamné à 2 ans de prison.

L’attaque incendiaire contre un bâtiment de l’armée à Tarbes

L'attaque incendiaire contre un bâtiment de l'armée à Tarbes

Un nouveau procès a débuté dans la prisons de Korydallos, à Athènes, contre sept anarchistes accusés de participation aux actions de la Conspiration des Cellules de Feu et à des hold-up à Pirgetos et Filota. Cinq accusés récusent l’accusation d’appartenance à la CCF (ce que disent aussi les membres emprisonnés de la CCF). Les accusés ont déclaré qu’ils ne veulent pas de représentation juridique, le tribunal leur en a commis d’office.

la prison de korydallos

la prison de korydallos

Le 28 janvier, six perquisitions ont été effectuées en vertu de l’article 41TULPS [recherche d’armes et explosifs] dans quatre habitations d’anarchistes des de Trento et Rovereto, ainsi que dans les locaux El Tavan et La Nave dei Folli. Des drapeaux, des bâtons, du scotch et des bonbonnes de gaz de camping ont été saisies. Les perquisitions sont en lien avec l’explosion d’une bonbonne de gaz, pour l’heure non revendiquée, vers 5h du matin devant le tribunal de surveillance de Trento, endommageant plusieurs bureaux de magistrats, des banques et d’autres entreprises.

bombe au tribunal de trento

bombe au tribunal de trento

A Bruxelles, quelques tags de solidarité ont été tracés pour saluer la résistance de Marco Camenisch, prisonnier vert-anarchiste, qui lutte une nouvelle fois par la grève de la faim dans un cachot suisse pour résister à l’arbitraire carcéral, pour s’affirmer comme partie de la lutt e révolutionnaire et pour contribuer aux mobilisations contre le World Economic Forum à Davos.

Bruxelles: Solidarité avec Marco Camenisch

Dans la nuit du 17 au 18 janvier, plusieurs voitures de police du commissariat de Bloomington (Illinois) ont été caillassés en solidarité avec les anarchistes arrêtés au Mexique. Fallon Poisson, Amélie Pillierst et Carlos López Mart ont été arrêtés le 5 janvier et accusés d’une attaque aux cocktails Molotov sur le Ministère de la Communication et des Transports et contre un concessionnaire Nissan à Mexico. Ils sont actuellement détenus sans caution.

Mario López « Tripa » a été arrêté le 20 janvier, lors d’une présentation au tribunal dans le cadre de ses visites hebdomadaires suite à sa mise en liberté sous caution récente. Le Parquet Général de la République lui a signifié qu’il serait interrogé dans le cadre d’une enquête en cours. Un ordre d’appréhension a ensuite été émis pour « Viol de la Loi Fédérale sur les Armes et Explosifs » pour des « faits » du 27 juin 2012. Il se trouve actuellement enfermé au Reclusorio Oriente.

Mario López « Tripa »

Mario López « Tripa »