La nuit du 5 au 6 août, le siège de De Lijn et une agence Dexia de Louvain ont eu leur vitres brisées et leur façade peinturlurée. Dexia comme symbole du capitalisme, De Lijn pour la collaboration active de ses contrôleurs à la chasse aux sans-papiers. L’action a été faite en mémoire de Mark Duggan, dont l’assassinat par la police de Tottenham avait déclenché les émeutes en Angleterre, et en solidarité avec tous ceux qui restent en prison après ces émeutes.

EDIT: nous avions par erreur localité ces actions à Louvain au premier post

Gand: Actions contre Dexia et De Lijn

Suite aux quelques débuts d’émeutes bruxellois de ces derniers jours (quelques attroupements anti-policiers, jets de cocktails molotov, blessures légères, notamment à la Porte de Ninove et à Montgomery) le syndicat policier (Sypol) de Bruxelles propose un plan qui, plutôt que des grèves « qui laisseraient quartier libre aux émeutiers […] il serait difficile de rétablir la situation la semaine suivante », endigueraient les émeutiers.
La comparution immédiate et des peines plus lourdes pour les émeutiers masqués sont quelques-unes des propositions du Sypol. Celui-ci demande également que « les accusés, dont les méfaits sont établis de façon indiscutable, se justifient dans un délai de cinq jours ».
Le SLFP-Police (syndicat libéral de la police) a déposé un préavis de grève pour septembre.

Une réunion entre syndicats et commissaire aura lieu le 29 août.

Une société privée en charge de la sécurité sur Internet s’est récemment penchée sur les sites internet des pouvoirs publics et plus spécialement sur celui de la Défense. Et son rapport est impressionant. Le site mil.be comporte une soixantaine de points faibles dont certains sont tellement flagrants qu’ils sont exploitables par des internautes qui ne disposeraient que des connaissances de base en informatique. Pour leur part, les pouvoirs publics ont fait savoir qu’ils disposeraient d’un nouveau site dès 2013 et qu’en attendant, ils se contentaient de ‘colmater les brèches les plus importantes’.

Le FN303 est une arme à létalité réduite fabriquée à Herstal et dont souhaitent se doter de nombreuses zones de police. La police boraine vient d’en acquérir plusieurs exemplaires. En 2009, le Groupe d’étude des systèmes à létalité réduite de l’ULG avait publié une étude dont la conclusion affirmait que bien conçus et bien utilisés, ces systèmes pouvaient offrir de nombreux avantages aux forces de police: possibilité de répéter les frappes, faible pourcentage d’accidents, précision, efficacité à courte et moyenne distance,… Le FN303 envoie un projectile de petite taille contenant des grains de bismuth (métal). Une fois en contact avec la cible, la coque du projectile se casse et les grains tombent au sol plutôt que d’entrer dans le corps. La douleur ressentie par la victime peut être comparée à celle d’un coup de poing d’un boxeur professionnel, mais sur une surface concentrée. Les projectiles peuvent également contenir de la couleur ou un gaz lacrymogène lors d’actions spécifiques. Cependant, d’après les spécialistes: ‘Pas question pour le policier de viser la tête ou les parties génitales, cela pourrait s’avérer fatal pour la personne qui reçoit le projectile’.

FN 303

FN 303

La SNCB suspend les amendes que la direction avait infligées aux conducteurs qui ont participé à la grève le 14 mai dernier. Les conducteurs de train avaient menacé la direction de faire grève du 6 au 10 août et demandaient la levée des sanctions. La grève spontanée du 14 mai avait éclaté à la suite de l’accident ferroviaire survenu à Godinne, lorsque deux trains de marchandises étaient entrés en collision.

La direction avait décidé d’infliger aux conducteurs ayant participé à la grève une réprimande simple et une amende de 12,50 euros sur leur prime de fin d’année. Par ailleurs, les heures d’arrêt de travail avaient été décomptées de leur salaire. La SNCB a maintenant décidé de suspendre les sanctions au moins jusqu’en septembre. A son tour, le Syndicat Autonome des Conducteurs de Train (SACT) a suspendu son éventuelle action jusqu’à septembre

C’est le 11 septembre que les quatre membres du Secours Rouge inculpés dans l’affaire du 5 juin devront comparaître devant la cour d’appel. La cour d’appel devra se prononcer sur l’appel déposé par le parquet contre la décision de la chambre du conseil du 19 avril. Celle-ci avait décidé de laisser tomber l’accusation de « participation à activité terroriste ». Cette décision était un gros désaveu pour le parquet fédéral, même si elle signifiait malgré tout un procès à venir pour nos 4 camarades (mais pour des charges très réduites: « tentative de faux » pour les 4 et détention d’un brouilleur de gsm en plus pour Bertrand)

Manifestation solidaire des 4 du SR à Bruxelles

Ce matin à 11h, des militants ont bloqué l’accès au consulat général de France à Bruxelles. Ils souhaitaient entre autre dénoncer la situation des migrants à Calais et la mort suspecte de plusieurs d’entre eux ces dernières semaines. Une vingtaine de personnes ont déployer deux calicots sur les échafaudages devant le bâtiment, provoquant l’arrivée de nombreux policiers. Les huit personnes qui se trouvaient sur la structure ont immédiatement été interpellées et emmenées à l’Amigo. Elles ont été libérées en début d’après-midi. Par ailleurs, il semblerait que les forces de l’ordre soient toujours présentes dans le quartier et continuer à rechercher des militants présents lors de l’action pour les interpeller.

Voir les photos et la vidéo de l’action sur indymedia

Environ 650 détenus belges sont actuellement incarcérés à la prison de Tilburg au Pays-Bas sur base d’un contrat de location établi entre les autorités belges et néerlandaises. Ce contrat, conclu le 1er février 2010, portait sur une période de trois ans. Mi-avril, Annemie Turtelboom avait annoncé sont intention de le prolonger pour une année supplémentaire, ce que le secrétaire d’Etat à la Sécurité et à la Justice néerlandais, Fred Teeven, a accepté hier soir. Les conditions précises de la location jusqu’au 31 décembre 2013 doivent encore être établies.

Les autorités communales de Fosses-la-Ville ont décidé d’interdire tout rassemblement de plus de trois personnes entre 22h et 8h du matin dans le centre-ville. Pour justifier une telle mesure, le bourgmestre a déclaré: ‘Dès qu’il fait beau, certains considèrent que la rue leur appartient’. L’arrêté, entré en vigueur cette semaine, restera d’application jusqu’à la fin du mois de septembre.