D’après Europol en 2008, 58 personnes ont été arrêtées pour « terrorisme d’extrême-gauche » en Europe dont près de la moitié accusé de faire partie du DHKP-C. Le DHKP-C et ses sympathisants sont harcelé partout en Europe. En Allemagne, plusieurs d’entre eux ont soit été lourdement condamnés comme Nurhan Erdem, Cengiz Oban ou Ahmet Istanbullu, soit ils encourent des peines très graves. Parmi eux, Faruk Ereren qui avait survécu à d’innombrables séances
de torture en Turquie risque d’être extradé et livré à ses tortionnaires. Tous subissent en Allemagne des conditions de détention inhumaines (isolement total, censure du courrier, interdiction de parloirs, parloir
individuel sous surveillance inquisitrice du personnel pénitentiaire, et même enchaînement, comme dans le cas d’Ünal Düzyar).
En France, le juge antiterroriste Fragnoli instruit un dossier contre 17 exilés et immigrés politiques pour leurs liens supposés avec la gauche
révolutionnaire turque.
C’est pour attirer l’attention sur leur sort, semblable à celui que nous avons connu en Belgique dans le cadre de l’affaire Kimyongür-Erdal que le Comité des libertés (CL) et le Comité pour la liberté d’expression et d’association (CLEA) organisent un repas de solidarité avec ces militants socialistes turcs persécutés en Europe samedi 5 février à 17h, Salle de Kattepoel, Av. Rogier 214 à 1030 Bruxelles (Schaerbeek).
Au programme :
– Buffet à volonté de plats anatoliens et méditerranéens pour 10 euros
– Récital avec saz
– Stands et interventions des familles et amis de détenus
Plus d’informations sur le site du CLEA