Habillés de combinaisons blanches où l’on pouvait lire « liberté pour le peuple mapuche », le groupe d’activistes a fait irruption à 13h dans l’ambassade et a réussi à s’enchaîner dans les locaux de celle-ci, bloquant ainsi l’accès principal du bâtiment.

A 17h, les groupes des occupants recevait l’appui d’une soixantaine de manifestants répondant à l’appel hebdomadaire du rassemblement devant l’ambassade. Passé le temps autorisé pour la manifestation, les participant aux rassemblements ont repliés les calicots et se sont rendus devant l’immeuble de l’ambassade pour soutenir les occupants qui ont mis fin à leur action à 19h40.

Occupants de l’ambassade du Chili


Manifestation devant l’ambassade du Chili le 10 septembre 2010 (2)

Occupants de l'ambassade du Chili
Manifestation devant l'ambassade du Chili le 10 septembre 2010 (2)

Depuis 1999, la police belge dispose d’une équipe spécialisée, le Fugitive Active Search Team (FAST), qui s’occupe de la recherche de personnes condamnées qui tentent de se soustraire à leur peine. Depuis sa création, le FAST a ouvert 2.336 dossiers. Rien qu’en 2009, 416 dossiers ont été traités. Cela représente le plus grand nombre jamais atteint (324 en 2008). Des 2.336 dossiers au total, 1.351 (57,83%) étaient résolus début 2010. En 2009, 199 personnes ont été arrêtées grâce au FAST (181 en 2008). En 2007, le Conseil de l’Union européenne a souligné dans un rapport l’efficacité de l’unité FAST belge et l’intérêt pour les états-membres de disposer d’une telle unité.

Lors de la Présidence belge de l’Union européenne, la police intégrée souhaite lancer un réseau à l’échelle européenne en commençant par organiser un premier séminaire rassemblant ces experts. 23 délégations et représentants européens d’entre autres Europol, Eurojust, Interpol, US Marchals seront les 9 et 10 septembre 2010 à Bruxelles afin d’échanger des expériences et des pratiques.

Sur la table se trouve aussi le projet d’une résolution européenne en vue de la création officielle de ENFAST (European Network of the Fugitive Active Search Teams). La résolution propose de se réunir le plus souvent possible (au moins une fois par an) afin d’échanger des informations et des expériences et de stimuler les contacts réciproques. Cela ne pourra que favoriser la collaboration opérationnelle. Cet projet de texte encourage également les états-membres européens qui ne disposent pas encore d’un team FAST à en créer un. Des pays tels que l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Autriche et évidemment la Belgique ont déjà une telle entité.

Pour en savoir plus

Ce vendredi 10 septembre, veille du 11 septembre, une manifestation commémorera le coup d’Etat du 11 septembre 1973, dénoncera la politique menée par les gouvernements chiliens qui, depuis 1990, administrent et préservent l’héritage de la dictature, et soutiendra la grève de la faim des prisonniers politiques Mapuches.

Manifestation face à l’ambassade du Chili de 17h à 18h
Rue des Aduatiques, 106 à 1040 Bruxelles (près du métro Montgomery)

affiche de la manifestation pour les Mapuches

affiche de la manifestation pour les Mapuches

Une cinquantaine de personnes, dont une délégation de notre Secours Rouge, s’étaient rassemblées devant l’ambassade du Chili pour manifester leur soutien aux prisonniers politiques Mapuches en grève de la faim depuis plus de 50 jours…

Manifestation pour les Mapuches devant l’ambassade du Chili à Bruxelles

Manifestation pour les Mapuches devant l'ambassade du Chili à Bruxelles

La chambre du conseil de Bruges a rendu exécutoire le mandat d’arrêt européen à l’encontre du membre présumé de l’ETA, Luis María Zengotitabengoa, arrêté en Belgique le 21 août dernier, et s’est donc montrée en faveur de remettre l’accusé à l’Espagne . La défense a fait appel de la décision. Luis Maria Zengotitabengoa était recherché pour avoir loué une fourgonnette chargée d’explosifs qui a été interceptée, en janvier dernier, lors d’un contrôle de routine dans la province de Zamora. À la suite de la demande d’appel, Zengotitabengoa reste provisoirement à la prison de Bruges. Il comparaîtra dans les deux semaines devant la chambre des mises en accusation de Gand.

Devant le juge de Bruges, Luis María Zengotitabengoa a nié être membre de l’ETA. L’accusé aurait informé lui-même à la police belge de sa présence à Ostende et aurait aussi envoyé un fax à une autorité officielle de Durango (Biscaye) pour expliquer qu’il se trouvait dans la ville belge, selon son avocat. Il voulait se rendre au Royaume-Uni.
L’avocat a affirmé que son client « ne se trouvait pas à Ostende de façon clandestine », qu’il ne portait pas « de noms faux », ni de « documents faux ». Il a expliqué que lorsque l’accusé a été interpellé, il était en possession d’un document d’identité officiel et avait payé la facture de l’hôtel avec sa carte de crédit.

Luis Maria Zengotitabengoa

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées vendredi devant l’ambassade du Chili en soutien aux prisonniers politiques Mapuches qui en sont à leur 45e jour de grève de la faim. Une délégation de notre Sr était présente au rassemblement et y a diffé un tract de soutien aux anarchistes et ex-lauristas arrêtés mi-août à Santiago du Chili. Un nouveau rassemblement pour les prisonniers Mapuches aura lieu devant l’ambassade, 106 rue des Aduatiques (métro Montgommery), vendredi prochain de 17H00 à 18H00. La situation est critique. Venez nombreux!

Lire le tract du SR diffé à la manifestation (.pdf)

Le membre présumé de l’organisation indépendantiste basque armée ETA, Luis Maria Zengotitabengoa, interpellé le 21 août à Ostende, a demandé le statut de réfugié politique auprès de l’Office des étrangers. « La Convention de Genève prévoit que s’il y a un danger de violation des droits de l’homme, on peut demander l’asile politique. Or, beaucoup de rapports démontrent que les droits de l’homme ne sont pas respectés en Espagne vis-à-vis des Basques », a expliqué son avocat, Me Bekaert. M. Zengotitabengoa « ne souhaite pas être extradé vers l’Espagne mais que ce soit la justice belge qui traite son dossier », a encore indiqué l’avocat.