Vendredi 25 mai, le sergent Miguel Angel Pascuas des FARC a annoncé que si la répression et et les menaces continuaient, les FARC reprendraient les armes. Depuis les accords de paix, 50 anciens combattants désarmés ont été assassinés (dont 22 en 2018). Par ailleurs Jesús Santrich, un des négociateurs des accord de paix, avait été arrêté à la demandes des Etats-Unis. Il avait été libéré suite à un mois de grève de la faim. Enfin le candidat à la présidentielle en tête des sondages, Ivan Duque souhaite de revenir sur les accords de paix.
Au niveau de ces accords, les FARC sont mécontents de la non-application de la réforme agraire prévue. Ils sont également mécontents du fait que certains anciens combattants soient encore en prison, en contradiction la mise en place d’une justice spéciale prévue dans les accords.
Plusieurs commandants et combattants des FARC sont passés en semi-clandestinité ou en clandestinité par crainte de se faire arrêter ou assassiner. Par ailleurs selon l’armée colombienne, un peu plus d’un ancien FARC sur six aurait déjà repris les armes.
Dans un centre de guérilleros des FARC désarmés et démobilisés