Ludivia Galindez Jiménez, 50 ans, membre du Parti communiste colombien, était une défenseuse des droits humains en Colombie. Elle a été lâchement assassinée le 23 février chez elle dans la ville de Florencia, Caquetá. Ludivia Galindez Jiménez, 50 ans, en plus d’être présidente d’Asojuntas de La Montañita, a fait partie de l’Association des femmes pour la paix et la défense des droits humains des femmes colombiennes, et elle était membre de la direction régionale du Parti communiste colombien et une ancienne candidate lors des dernières élections. Cela porte à 24 le nombre de dirigeants politiques et sociaux qui ont été assassinés depuis le début de l’année.

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L’ELN a annoncé le gel des pourparlers de paix et une « crise ouverte » avec le gouvernement, dénonçant des violations des règles convenues dans le cadre des négociations lancées en 2022. L’ELN Elle accuse les autorités de Bogota de ne pas avoir respecté des règles convenues au démarrage des discussions qui se déroulent actuellement à Cuba, avec notamment la mise en place d’un dialogue avec le gouverneur du département de Narino (sud-ouest) en parallèle des pourparlers en cours. La semaine dernière, l’ELN avait pourtant donné un gage de bonne volonté en suspendant une grève armée qu’elle avait décrétée dans l’ouest du pays pour dénoncer la complaisance de la force publique avec des groupes paramilitaires.

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Combattant·e·s de l’ELN

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Le mercredi vers 13 heures, des affrontements ont éclaté à trois endroits de Bogota : sur l’avenue Circunvalar et la 26e rue, sur l’avenue Circunvalar et la 12e rue, et sur l’avenue Villavicencio et la rue Gaitán Cortés, juste en face de trois campus de l’université du district. Des manifestants cagoulés sont sortis sur l’avenue Villavicencio et ont attaqué un bus zonal du SITP. Les vitres du véhicule ont été brisées et des tags ont été tracés. La police métropolitaine de Bogota est alors intervenue. Les manifestations de la 26e rue et de l’avenue Circunvalar ont pris fin quelques minutes plus tard. Cependant, les heurts se sont poursuivis aux deux autres points.

La capitale colombienne a connu une nouvelle journée de manifestations et d’affrontements à proximité de l’Université nationale. Les heurts ont affecté la circulation sur la Calle 26 et la Carrera 36, bloquant notamment le trafic des bus.  C’est vers cinq heures de l’après-midi que, devant le campus de l’université, les affrontements ont commencé entre la police anti-émeute (rebaptisée Unité de dialogue et de maintien de l’ordre – UNDMO) et les manifestants cagoulés.

Le gouvernement colombien et l’Armée de libération nationale (ELN) ont entamé lundi un sixième cycle de négociations à La Havane. Lors de cette nouvelle session, les parties tenteront de prolonger le cessez-le-feu, signé pour six mois en juin à La Havane et entré en vigueur le 3 août. En décembre, l’ELN, plus ancienne guérilla active en Colombie, s’est engagée au Mexique à suspendre les enlèvements, après le rapt du père du footballeur colombien Luis Diaz – libéré 12 jours plus tard – qui avait mis en péril le processus de paix entamé fin 2022. Cet enlèvement avait également incité le gouvernement de gauche de Gustavo Petro à nommer l’ancienne guérillera Vera Grabe comme nouvelle négociatrice en chef. Plusieurs cycles de négociations ont eu lieu précédemment au Venezuela, au Mexique et à Cuba, qui jouent le rôle de garants avec les gouvernements du Brésil, du Chili et de la Norvège.

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L’un des principaux leaders d’une des dissidences des FARC colombiennes, à la tête d’une faction armée opérant dans le sud-ouest de la Colombie, a été capturé en Équateur, dans la province d’Imbabura (60 km au nord de Quito). Connu sous le nom de guerre de « commandant Gringo », il est depuis 2018 le principal dirigeant du groupe « Oliver Sinisterra », l’une des trois factions de la dissidence des FARC. Le commandant de la police colombienne a confirmé son extradition, affirmant qu’il était en « cours de transfert à la frontière ». L’arrestation du « commandant Gringo » intervient alors que le président de gauche de la Colombie, Gustavo Petro, tente de négocier la paix avec les principaux groupes armés actifs dans son pays, dont la principale faction de la dissidence des FARC opérant dans le sud-est amazonien, connue sous le nom d’Etat-major central (EMC). Officiellement, aucun contact n’a été établi à ce jour entre le gouvernement colombien et la faction « Oliver Sinisterra ».

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Les délégations de paix respectives du gouvernement colombien et de l’ELN tiennent actuellement leur cinquième cycle de négociations à Mexico. Mais ces négociations ont achoppé ces derniers jours sur les violations du cessez-le-feu par les forces armées et la capture de plusieurs personnes par l’ELN dont le père du footballeur Luis Díaz, de l’équipe nationale colombienne et de Liverpool (depuis libéré par l’ELN). La libération rapide des prisonniers de la guérilla (sans qu’il soit question de la libération des guérilleros détenus par le gouvernement) a été placé au centre des discussions par la délégation gouvernementale.

 

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Le 21 novembre a marqué le quatrième anniversaire de la révolte sociale de 2019, déclenchée dans le cadre de la grève nationale. Dans plusieurs régions du pays, des journées de protestation ont donc eu lieu hier, au cours desquelles les Colombiens se sont rassemblés dans les rues, à l’appel de syndicats, d’organisations politiques et étudiantes, entre autres. À Bogota, des affrontements ont duré plusieurs heures à l’intersection de la Calle 45 et de la Carrera 30, près de l’université nationale.

Jeudi avait lieu une journée de manifestations a eu lieu près de l’Universidad Pedagógica Nacional, qui s’est terminée dans l’après-midi par des affrontements avec les forces de sécurité. Ces affrontements ont eu lieu dans le quartier délimité par la Carrera 11 et la Calle 72, à Chapinero. Les forces anti§émeutes ont fait un tel usage de gaz lacrymogènes que des employés ont dû évacuer leurs bureaux…

Au moins 85 défenseurs des droits humains ont été assassinés en Colombie au cours du premier semestre 2023. Pour la même période, le système d’information de Somos Defensores a enregistré 466 attaques violentes commises contre 438 personnes. Dans 25 % des agressions et 18 % des meurtres, les victimes étaient des femmes. Les paramilitaires du Clan del Golfo, également connus sous le nom d’Autodefensas Gaitanistas de Colombia (AGC), sont les principaux auteurs des attaques.

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