Seize guérilleros des FARC ont été libérés pour la première fois dans le cadre du processus de paix négocié avec le gouvernement colombien. « C’est un premier geste unilatéral du gouvernement après avoir évalué le respect du cessez-le-feu unilatéral par les FARC, la diminution de la violence qui en découle et les avancées du processus », a annoncé le bureau du Haut commissaire pour la paix dans un communiqué.

L’ONU a accepté lundi de superviser le règlement final du conflit vieux d’un demi-siècle entre le gouvernement colombien et les FARC. Aux termes d’une résolution du Conseil de sécurité adoptée à l’unanimité, une « mission politique » de l’ONU sera établie, à la demande des deux camps, avec des observateurs internationaux chargés de surveiller notamment le désarmement de la guérilla. La mission sera mise en place « pour une période de douze mois », avec une possibilité d’extension, afin de « surveiller et vérifier » un cessez-le-feu bilatéral définitif, la cessation des hostilités et le dépôt des armes par les deux camps.

Sept des seize prisonniers libérés

Sept des seize prisonniers libérés

Des militaires de la 8e division de l’armée gouvernementale ont capturé hier mardi quatre membres de l’ELN dans la zone rurale de Toledo (Norte de Santander). Les guérilleros appartiennent au Front « Efraín Pabón Pabón » de l’ELN. Ils étaient en possession d’un fusil d’assaut, d’un pistolet, de deux radios et étaient en uniforme de l’ELN (uniforme de campagne et foulard rouge et noir).

Les guérilleros après leur capture

Les guérilleros après leur capture

Les autorités colombiennes affirment avoir arrêté le commandant du Front « Manuel Vasquez Castano » de l’ELN, Marcos Casos Urcue dans une zone rurale dans le département de Cauca. Urcue Casos, connu sous le nom de guerre de « Victor » ne serait à la tête de ce front que depuis 20 jours, suite à l’opération de la police qui avait capturé huit membres importants de l’ELN (voir notre article). Il a été arrêté dans la municipalité de Bolívar (Cauca) et était sous un mandat d’arrêt pour crimes de complot, d’extorsion, d’enlèvement et de terrorisme. La police a déclaré avoir saisi des fusils, des grenades et des munitions lors de l’opération.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Dans le cadre de leur offensive contre les guérillas de l’ELN, les militaires de la 23e brigade mobile opérant dans le Norte de Santander ont repéré deux IED placés par la compagnie Capitán Francisco Bossio de l’ELN près d’une route dans la municipalité de Las Mercedes. Immédiatement, les artificiers de l’armée ont neutralisé les deux engins de (80 kilos d’explosifs) en les faisant sauter.

La police colombienne a arrêté à Medellin un responsable de l’ELN pour le nord d’Antioquia connu sous l’alias de « John ». Il était recherché pour enlèvement (celui de l’ingénieur Andres Montes León à Amalfi de juillet 2012 à décembre 2013, complot aggravé pour trafic de drogue et extorsions. « John » qui aurait fait partie du Front « capitaine Mauricio », se voit aussi accusé de complicité avec l’attaque d’une patrouille de police à Segovia qui a tué un officier et trois soldats en 2012; ainsi que la destruction d’un hélicoptère militaire en janvier 2014.

L’arrestation de

L'arrestation de

Deux militaires ont été tués vendredi après-midi lors d’affrontements avec des membres du front Hector de l’ELN dans la municipalité rurale de Teorema (Norte de Santander). Les militaires faisaient partie d’un détachement de la 23e Brigade mobile qui assurait la sécurité de l’oléoduc Caño Limón Coveñas. Cet affrontement survient alors que les perspectives de négociations qui se dessinaient entre l’ELN et le gouvernement se sont éloignées. Ce sont les premières attaques de l’ELN cette année. En 2015, cette guérilla avait tué 18 militaires et blessés 36 autres. Malgré les pourparlers de paix avec le gouvernement, les combattants des FARC ont de leur côté causé la mort de 69 militaires l’an dernier.

Militaires gardant l’oléoduc Caño Limón Coveñas

Militaires gardant l'oléoduc Caño Limón Coveñas

Un détachement du bataillon de combat n°132 de la brigade mobile 25 de l’armée colombienne a reçu la reddition de quatre guérilleros du Front « Dario Ramirez Castro » de l’ELN dans le village de La Coposa (municipalité de Taraza). Les militaires ont récupéré quatre fusils, cinq grenades, des munitions et des radios.

Membres de l’ELN

Membres de l'ELN

Un groupe des forces spéciales de la police colombienne a donné l’assaut à une maison dans une zone rurale de la municipalité de Bolivar (département de Cauca), où se tenait une réunion de plusieurs responsables du Front « Manuel Vasquez Castano » de l’ELN. Il y a eu une fusillade avec les guerrilleros assurant la sécurité de la réunion et finalement, les policiers ont réussi à capturer huit membres de l’ELN et saisir trois fusils, 25 grenades, deux lance-grenades, six pistolets, un revolver, des munitions, des ordinateurs et 20 téléphones mobiles. Parmi les prisonniers, un des principaux dirigeants de l’ELN dans le Cauca, connu sous le nom de guerre de « Jairo ».

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Dans une opération coordonnée entre les troupes de la 2e division de l’armée, la police, la Force aérienne huit membres présumés de l’ELN ont été capturés dans une exploitation minière aurifère illégale le long de la rivière Inanea, dans une zone rurale de Santa Rosa (sud Bolivar). Les forces de sécurité ont détruits huit dragues et estiment avoir porté un coup au financement du Front Guerra Dario Castro de l’ELN. Les autorités estiment que les groupes armés gagnent entre 400 et 500 millions de pesos par semaine par l’exploitation de ces mines clandestine.

Les huit personnes arrêtées dans la mine

Les huit personnes arrêtées dans la mine

Un piège tendu par la guérilla de l’ELN aux forces de sécurité colombiennes a été éventée. Une drapeau de l’ELN avait été déployé à proximité d’une route dans la zone rurale de Samaniego. Les militaires de la 35e Brigades qui venaient l’enlever ont découvert qu’il était relié à quatre puissantes mines. La présence de militaires spécialisés dans la destruction contrôlée des mines a été requise par la désactivation des charges.

Un articier militaire neutralise une des charges

Un articier militaire neutralise une des charges