Une opération conjointe de l’armée de l’air et de la police nationale colombienne a visé le camp mobile de la colonne d’une centaine de combattants des FARC qui aurait procédé à l’enlèvement et à l’exécution du gouverneur Caqueta Luis Fransico Cuellar en décembre dernier. Douze guérilleros auraient été tués lors de cette opération qui s’est déroulée près de la ville du sud de Porto Rico dans la province Caqueta.

Quatre policiers et trois soldats ont été tués samedi dans une embuscade dans le département d’Arauca, situé dans le nord de la Colombie. Une patrouille motorisée composée de policiers et de soldats a été attaquée à l’explosif et à l’arme automatique alors qu’elle se dirigeait vers la municipalité de Puerto Rondon.

Trois guérilleros des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) ont été tués dans une fusillade avec l’Armée colombienne dans la province du Nord-Ouest d’Antioquia jeudi. Ils appartiendraient au 9ème Front de FARC et l’un d’entre eux était responsable de la levée de l’impôt révolutionnaire chez les commerçants de la ville de Luis San. L’armée a récupéré 3 fusils d’assaut, une grenade et des munitions.

Hier, trois autres guérilleros des FARC auraient été abattus par la police panaméenne dans une fusillade dans la province frontalière de Darien mercredi. Deux de ces guérilleros auraient été immédiatement tués tandis que le troisième a succombé à ses blessures quelque heures plus tard. Deux autres ont été capturés. L’échange de coups de feu a éclaté quand six hommes armés ont été découverts dans un canoë sur la rivière Tuira par des gardes-frontières panaméens. Les guérilleros appartiendraient au 57ème Front des FARC.

Neuf combattants des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) ont été tués par l’armée colombienne dans le département de Putumayo. Quatre guérilleros blessés pendant le raid ont été capturés, dont une femme. Les guérilleros appartenaient au 48e Front des FARC (frontière sud de la colombie), leur camp a été attaqué par le 17e commando de jungle de l’Armée appuyé par l’aviation. Ce sont en tout trois camp des FARC qui ont été attaqués. Un des objectif de l’opération était la capture du dirigeant des FARC, Angel Gabriel Lozada Garcia, alias ‘Edgar Tovar’, mais en cela l’opération a échoué.

Au moins six combattants des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, parmi lesquels le commandant en second du 51e Front, Eliseo Mancilla Garces ont été tués lors d’une fusillade les opposant à l’armée. Trois autres guérilleros auraient été capturés dans ce combat qui a opposé la guérilla des FARC (photo) à une unité spéciale de l’armée, la Task Force Omega, près de la ville d’Uriben dans la province de Meta, à 250 kilomètres au sud de Bogota.

Guérilleros des FARC

Guérilleros des FARC

En fin de semaine dernière, les forces armées ont repris l’offensive contre les FARC. La nuit du nouvel an, elles ont attaqué deux bases de la guérilla pouvant abriter 200 personnes. L’opération s’est soldée par la mort de 25 guérilleros (nous annoncions le 2 janvier le chiffre erroné de 18 décès) et la capture de 13 autres. Parmi les morts figuraient trois cadres qui appartenaient à la ceinture de sécurité destinée à protéger Jorge Briceno Suarez, leur principal chef militaire. Deux d’entre eux étaient membres des FARC depuis 18 ans.

Le 3 janvier, l’armée a annoncé le démantèlement de deux camps dans les départements du Putumayo (sud) et du Meta (centre). Le gouvernement, accusé d’avoir sous-estimé les capacités des révolutionnaires qui disposeraient encore de 6.000 à 10.000 guérilleros, reprend donc en force la lutte contre la guérilla. Il a annoncé la coordination des diverses forces de sécurité au sein de théâtres d’opérations conjointes dans les régions concernées. Par ailleurs, dans un communiqué diffusé par l’agence ANNCOL, leur canal habituel de communication, le bloc sud de la guérilla a revendiqué l’exécution du gouverneur Luis Francisco Cuéllar. Les FARC affirment avoir eu l’intention de juger Cuellar, pour corruption et liens avec les paramilitaires d’extrême-droite. Mais ils disent n’avoir pas prévu de le tuer ou de l’échanger contre une rançon. D’après eux, sa mort a été ‘une conséquence non désirée et tragique de l’ordre d’Alvaro Uribe aux forces armées de secourir par le feu et le sang’ les prisonniers des FARC. En plus du gouverneur de 69 ans, les FARC détenaient dans le secteur une vingtaine de soldats et de policiers.

Global CST vient de signer un contrat de 10 millions de dollars avec le gouvernement péruvien d’Alan García pour former et encadrer l’armée péruvienne contre la guérilla maoïste. En outre, Global CST a déjà vendu pour 3 millions de dollars de matériel de vision nocturne à l’armée péruvienne. Global CST, qui dément tout lien de subordination au gouvernement de Tel-Aviv, est une pièce essentielle du complexe militaro-industriel israélien. Il s’agit d’une structure légère, n’employant qu’une poignée d’individus, mais rattachée au groupe Mikal (marques: Soltam, ITL, Saymar), la seconde compagnie privée israélienne d’armement. Présidé par Avraham (Miko) Gilat, Mikal vend toute une gamme de produits allant des pièces d’artillerie aux blindés légers en passant par l’optronique.

Global CST est dirigé par le généra Israël Ziv (ancien chef des opérations de l’armée israélienne), qui échoua face au Hezbollah en 2006. En 2008, Global CST a réalisé le sauvetage d’Ingrid Betancourt en Colombie (Operation Jaques). Ziv, secondé par un ancien directeur adjoint des renseignements militaires israéliens et plusieurs ex-membres du service de contre-espionnage du Shin Bet, a conseillé les Colombiens sur la façon de recueillir des informations sur les FARC, puis de les induire en erreur. Le subterfuge employé consistait à faire croire aux FARC que les prisonniers devaient être conduits vers un autre camp et que les hélicoptères de la soi-disant ONG étaient le meilleur moyen de transport, a poursuivi cette source. Ziv a déclaré que la mission avait été menée par des membres des forces spéciales colombiennes et que Global CST n’avait joué qu’un rôle de soutien. ‘Notre contribution s’est limitée à les aider à édifier leurs capacités opérationnelles‘, a-t-il déclaré au quotidien israélien Yedioth Ahronoth. ‘Nous nous sommes très fortement impliqués dans les techniques d’opération des forces spéciales. Les Colombiens sont très proches de nous dans leur détermination, leur façon originale de penser et leur audace.‘ Selon Yedioth, Global CST a montré aux Colombiens comment espionner les FARC et de recruter des agents dans leurs rangs, en se basant sur l’expérience acquise en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Le déploiement de Global CST en Colombie et au Pérou doit être mis en perspective avec l’encadrement de la junte hondurienne par d’autres sociétés militaires ‘privées’ israéliennes.

Dans la nuit du 31 décembre, l’armée colombienne a mené une grande action appelée ‘coup du Nouvel An’. Des avions des forces aériennes ont bombardé deux camps des FARC, tuant 18 guérilleros. Les forces spéciales terrestres y ont également fait intrusion, faisant de leur côté 13 prisonniers. Cette offensive avait été commandée par le gouvernement en réponse à la récente exécution revendiqué par les guérilleros de Luis Fancisco Cuellar, gouverneur de Caqueta, un état du sud du pays.

L’enseignante Zorayda Cortés López, professionnelle des arts employée à l’Institut technique supérieur de Pereira, capitale du département de Risaralda, et Leny Yanube Rengifo Gómez, enseignante et militante syndicale affiliée à l’Association des instituteurs et des travailleurs de l’éducation de Cauca – ASOINCA, ont été assassinés. 195 enseignants assassinés et ces meurtres n’ont débouché sur aucune inculpation, l’impunité entourant depuis toujours les assassinats de syndicalistes en Colombie.

Au moins neuf soldats colombiens dont un officier ont été tués et quatre blessés dans un combat avec les guérilleros des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), mardi matin. Le combat s’est déroulé près de Corinto, une ville peuplée en grande partie par des indigènes, 300 kilomètres au sud-ouest de Bogota, dans les contreforts occidentaux de la chaîne de montagnes centrale de la Colombie. Le combat a opposé des guérilleros du 6e Front des FARC aux soldats de la 29ème Brigade de l’Armée. La guérilla a accroché les patrouilles de l’armée qui quadrillaient la nuit les alentours de la ville, et a pilloné au mortier la base militaire.