Les Brigades Abu Ali Mustafa, l’aile militaire du Front populaire de libération de la Palestine, viennent d’annoncer la mort du combattant Osama Abd Rabbo, connu sous le nom de « Abu al-Majd ». Engagé dans la résistance armée depuis la première Intifada de 1987, il a été tué le 26 mai dernier lors d’affrontements avec l’armée israélienne dans la ville de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, dans le cadre de l’opération génocidaire qui dure depuis plus de 19 mois.

 

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Sanaa Salameh Daqqah, veuve de Walid Daqqah, a été arrêtée à un poste de contrôle militaire à Jérusalem par les forces d’occupation israéliennes jeudi. Elle risque à présent de se voir retirer sa citoyenneté et d’être expulsée en vertu d’une nouvelle loi proposée par le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir. Plus tôt dans la journée, Ben-Gvir avait menacé de déchoir de leur citoyenneté et d’expulser les Palestiniens détenteurs de la citoyenneté israélienne s’ils sont les familles de combattants palestiniens emprisonnés ou s’ils reçoivent des fonds de la Commission des affaires des prisonniers de l’Autorité palestinienne. Il a noté que le Bureau du Procureur général de l’État a approuvé l’ouverture d’une enquête contre Sanaa Daqqah, citant comme preuve des messages sur ses médias sociaux commémorant son mari et d’autres militants palestiniens décédés, ainsi que des images de sa famille avec Zakaria Zubeidi, ancien chef de la résistance armée à Jénine qui s’était lié d’amitié avec Walid Daqqah en prison.

Sanaa Daqqah est militante, journaliste et traductrice palestinienne. Son défunt mari, Walid Daqqah était un écrivain palestinien et un prisonnier politique qui a participé à la lutte armée contre l’occupation israélienne en tant que membre du FPLP. Il est décédé à la prison de Ramleh le 7 avril 2024, après 38 ans d’emprisonnement (voir notre article). Le corps de Walid est toujours emprisonné par l’occupation. Sanaa et Walid sont les parents de Milad, leur petite fille née grâce à du sperme sorti clandestinement de prison en 2020. L’arrestation de Sanaa laisse Milad sans ses parents.

Le président libanais Joseph Aoun s’est entretenu mercredi 21 mai à Beyrouth avec Mahmoud Abbas, le représentant de l’Autorité Palestinienne. À cette occasion, ils ont affirmé leur volonté de désarmer les organisations palestiniennes présentent dans les douze camps de réfugiés palestiniens au Liban dans un délai de trois mois, lieux où vivent plus de 450 000 réfugiés palestiniens. Tout d’abord, les différentes factions (Hamas, JIP, Fatah, FPLP, etc.) devront remettre leurs armes lourdes, puis l’armée libanaise devra assurer la sécurité des camps. La remise en cause de cet accord de 1969 fait partie d’une série d’attaques de l’Autorité Palestinienne visant à renforcer la voie de la reddition avec l’occupation israélienne (voir notre article).

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Dimanche 18 mai, l’occupation israélienne a transféré le prisonnier Zaher Al-Shashtri à la clinique de l’hôpital pénitentiaire de Ramla. Dirigeant du FPLP à Naplouse et arrêté plus de 30 fois, son état de santé s’est gravement détérioré en raison de la situation sanitaire dans les prisons. De la même manière, le responsable de la branche pénitentiaire du FPLP, Ahed Abu Ghoulmeh (à droite sur la photo), est la cible d’agressions par les autorités pénitentiaires qui ont provoqué plusieurs blessures. Cela intervient alors que les plus de 10000 prisonniers palestiniens subissent continuellement une dégradation de leurs conditions de détention.

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Les autorités israéliennes ont émis un ordre de détention administrative contre Wael Jaghoub pour une période de cinq mois et demi (renouvelable indéfiniment). Âgé de 58 ans et originaire de Naplouse, il est un leader du FPLP et l’ancien responsable adjoint de sa branche pénitentiaire. Arrêté le 6 mars, il avait été libéré le 25 janvier dernier dans le cadre de l’accord d’échange Toufan al-Ahrar (voir notre article).

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Mardi 6 mai, les forces israéliennes ont arrêté plusieurs prisonniers palestiniens récemment libérés. En particulier, elles ont pris pour cible deux militants originaires de Naplouse : Wael Jaghoub, dirigeant du FPLP condamné à la perpétuité et libéré le 25 janvier dernier dans le cadre de l’accord d’échange Toufan al-Ahrar, et Thaer Hanani (à droite sur la photo), un autre membre de l’organisation de gauche palestinienne qui avait été libéré le 30 juin 2024 après avoir purgé 20 ans de prison.

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Dans un communiqué publié le 5 mai 2025, le Front populaire de libération de la Palestine dénonce les conditions de détention d’Ahmad Sa’adat, son secrétaire général emprisonné par l’occupation israélienne, alors qu’il a été récemment placé à l’isolement à la prison de Megiddo. Par ailleurs, il a été soumis à de graves violences par l’administration pénitentiaire lors de son transfert.

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La branche militaire du Front Populaire de Libération de la Palestine, les Brigades Abu Ali Mustapha, viennent d’annoncer la mort de leur combattant Wadih Ali Rajeh Musleh, aussi appelé Abu Elias. Âgé de 18 ans, il était membre de l’unité blindée de la faction armée et a été assassiné lors d’un raid aérien de l’armée israélienne le 23 mars dernier à Rafah alors qu’il participait à la résistance contre l’opération génocidaire.

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24 décembre 2024, Israël a prolongé la détention administrative de Khalida Jarrar pour une période de six mois supplémentaires. Son isolement carcéral a été prolongé jusqu’au 22 janvier 2025. Elle est détenue dans des conditions extrêmement difficiles dans une cellule de 2 mètres sur 1,5 mètre et un manque chronique de produits d’hygiène, de vêtements et de nourritures adaptées à ses problèmes de santé ( voir article ici )

Le 26 décembre 2023, Khalida Jarrar, une militante et parlementaire bien connue du FPLP (notamment pour son travail pour les prisonniers politiques), avait été une nième fois été arrêtée et placée en détention administrative (c’est à dire sans accusation, ni procès) par les forces d’occupation. Elle est placée à l’isolement dans la prison de Neve Tirza dans des conditions inhumaines depuis le 12 août (elle était auparavant détenue à la prison de Damin).  Plus précisément, elle est retenue dans une cellule de 2 mètre sur 1,5 mètres (plus une mini-toilette), sans aération, ni eau avec des températures élevée. Cette politique contre Khalida Jarrar n’est pas un cas isolé. La Commission chargée des Affaires des Prisonniers et Ex-Détenus a révélé, mardi 20 août, la persistance de mauvaises conditions de détention pour les 84 femmes détenues à la prison de Damon.

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khalida jarrar