Le mouvement avait duré 12 jours il y a un mois en vain: les grévistes de Nutribio, une coopérative laitière montalbanaise, filiale de Sodiaal, avaient repris le chemin de l’usine sans avoir obtenu le gain salarial escompté. Ces salariés avaient également bloqué les accès du site et en avaient été délogés par les CRS. Hier matin, la direction a mandaté un huissier chargé de signifier à sept salariés, une convocation à un entretien préalable (prévu le 20 mai) en vue d’un licenciement pour faute grave. Pour l’heure, ces salariés sont suspendus à titre conservatoire.

France: 7 ex-grévistes de Nutribio menacés de licenciement

Une manifestation, lancée à l’appel du collectif « Simu di stu paese », a rassemblé samedi 10 mai plusieurs milliers de personnes, pour inciter l’État français à prendre sérieusement en compte plusieurs mesures votées par l’assemblée de Corse, telles que le statut instaurant une période de cinq ans de résidence avant de pouvoir accéder à la propriété – afin de lutter contre la spéculation -, la coofficialité de la langue corse, une réforme institutionnelle, et une inscription de la Corse au sein de la Constitution française.

Devant la préfecture de Bastia, des dizaines de jeunes manifestants cagoulés et gantés, et disséminées en petits groupes, ont lancé pierres, cocktails Molotov et bombes agricoles contre les forces de l’ordre qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Les affrontements ont fait au total une trentaine de blessés légers parmi les forces de l’ordre. Des manifestants ont également dégradé un bureau de Poste, incendié des containers et plusieurs devantures de magasins ont été brisées. Les forces de l’ordre ont saisi des cocktails Molotov et un homme tirant en l’air depuis sa fenêtre a été arrêté, unique interpellation de la soirée. Vers 22H00, le calme était revenu.

France/Corse: Affrontements samedi à Bastia

150 personnes se sont réunies hier dans le quartier Saint-Michel à Paris pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Plusieurs prises de paroles ont eu lieu (Le Comité pour la libération de Georges qui avait appelé au rassemblement, mais aussi des représentants de la solidarité en Tunisie, de la résistance Mapuche, de Voie Prolétarienne, de notre Secours Rouge etc.).

Au même moment, un rassemblement avait lieu à Beyrouth devant l’ambassade de France, la rue de l’ambassade ayant été rebaptisée « Rue Georges Ibrahim Abdallah » par les manifestants.

France/Liban: Rassemblements pour Georges Abdallah
France/Liban: Rassemblements pour Georges Abdallah

Trois personnes soupçonnés d’avoir tagué de nombreuses rames de métro en région parisienne pendant des mois, ont été arrêtés lundi. Placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté régionale des transports de la police d’agglomération parisienne. L’affaire a débuté lorsque la RATP a porté plainte en décembre 2013: une vidéo postée sous le pseudonyme de Jacques Mesrine sur YouTube baptisée « The Harlem Shake Paris Metro » montre les taggeurs dansant devant des rames du métro parisien en arborant un drapeau antifa. La police a déclaré que les trois personnes arrêtées (deux apparaissant de manière récurrente sur diverses vidéos et celle qui aurait posté la vidéo) appartiendraient à une « organisation anarchiste ». Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 400 bombes de peinture, du matériel vidéo et des plans des lieux.

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste révolutionnaire libanais,
est détenu en France depuis 30 ans, pour avoir appartenu aux FARL. Il est le plus vieux prisonnier politique en Europe, alors même que sa
peine de sûreté est terminée depuis 1999. En novembre 2012, le tribunal d’application des peines avait donné un avis favorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, en l’attente d’un arrêté d’expulsion… que Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait refusé de signer. Le 4 avril 2013, après trois ajournements, deux appels et un
recours en cassation, sa demande de libération était finalement déclarée irrecevable. Une nouvelle demande de libération conditionnelle vient d’être formée par Georges Ibrahim Abdallah.

Rassemblement de solidarité ce vendredi 9 mai
, de 18h30 à 20h30
Esplanade de la Fontaine Saint-Michel (Paris 6e, métro L4 Saint-Michel, RER B et C)

Le même jour, un camarade qui a fait appel d’une condamnation infligée il y a un an pour avoir participé à une manifestation de solidarité avec Georges, est convoqué à 13h30 au TGI de Paris (Palais de justice, Pôle 2, chambre 7). Soyons présents à cette audience !

La traditionnelle manifestation libertaire du 1er mai (appelée par FA, CNT, CNT-AIT et AL) a réuni quelques centaines de personnes. Plusieurs incidents ont eu lieu: plusieurs personnes sont entrées dans un supermarché pour une « auto-réduction » collective, trois banques et la vitrine d’un autre supermarché ont été attaquées, et un policier des RG, l’habituel coordinateur des flics en manifestation, a été éloigné de la manifestation avec quelques coups. Des CRS protégeant un banque ont été caillassés, tandis que les organisateurs dénonçaient ces affrontements.

Le cortège a ensuite été étroitement encadré par des policiers en tenue anti-émeute et en civil, puis enfermé dans un kessel. De nouveaux incidents ont lieu lorsque les policiers arrêtent quelques personnes ciblées (gazage, matraquage). Deux personnes au moins (certains parlent de quatre) ont été arrêtés et sont actuellement en garde à vue.

France: Arrestations lors du Premier Mai libertaire

Suite à sa garde à vue pour avoir participé à rassemblement de soutien à la libération de Georges Abdallah organisé sans autorisation aux abords du ministère de l’Intérieur, Alain Pojolat, un des principaux animateurs du comité de solidarité avec Georges Abdallah, a été condamné le 5 avril 2013, à une amende de 1500 € avec sursis. Ainsi, pendant cinq ans, ce militant de longue date devra limiter son engagement solidaire à de discrètes apparitions au risque de devoir régler cette somme.

Un appel est en cours. Il aura lieu le vendredi 9 mai à 13h30 au TGI de Paris (Pôle 2 chambre 7). Rendez-vous de solidarité au lieu-dit au moins une demi-heure avant.

Les policiers sont intervenus hier vers 6 heures pour évacuer une douzaine de squatteurs, qui occupaient l’ancienne gendarmerie de Pantin, située rue Lakanal, depuis un an environ. Le tribunal administratif de Montreuil avait ordonné leur expulsion le 18 décembre. Le collectif de squatteurs, composé d’étudiants, de jeunes travailleurs ou de sans-emploi venus de toute l’Ile-de-France, contestait cette décision de justice. L’évacuation s’est achevée sans violence vers 11 h 30. Un des occupants a été interpellé, après avoir tenté de franchir les grilles entourant la mairie avec sa camionnette, dans laquelle se trouvaient les ruches présentes dans le squat.

Le rassemblement des intermittents organisé place de la République à Paris, hier vendredi a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Les manifestants protestent contre la réforme programmée de leur statut.
Les manifestants se sont dirigées en métro à Varennes à deux pas de Matignon. A la sortie de la bouche de métro, ils ont été repoussés par les forces de l’ordre et des échauffourées ont éclaté.

Dix salariés grévistes de Lisi Automotive Nomel avaient été convoqués par le tribunal de grande instance d’Argentan hier matin au sujet du blocage du site fertois. Ce dernier a rendu sa décision et contraint les grévistes à lever le blocus, sous la menace de faire intervenir les forces de l’ordre. Suite à cette décision, les délégués syndicaux et la direction se sont réunis. Durant cette réunion, les délégués ont obtenu à ce que l’augmentation de salaire de 35 € concerne tout le monde et non que les ouvriers, que la revalorisation de la prime de vacances soit de 100 € et non de 10. Il n’y aura aucune incidence pour les travailleurs grévistes ainsi que pour ceux qui sont allés devant la justice. Les grévistes ont donc repris le travail dès 8 heures ce matin.

France: Fin de la grève à Lisi Automotive Nomel