Le 15 août est le jour de l’indépendance en Inde. C’est aussi une journée de solidarité avec les prisonniers politiques. Dans ce cadre, une banderole a été déployée devant le consulat de l’Inde à Bruxelles, une fresque a été peinte à Toulouse, des calicots et des affiches ont été apposées au festival international du fil à Locarno (Suisse).



France/Belgique: Solidarité avec les prisonniers maoïstes en Inde (2)
France/Belgique: Solidarité avec les prisonniers maoïstes en Inde (2)
France/Belgique: Solidarité avec les prisonniers maoïstes en Inde (2)

Suite à la grève de 13 jours des cheminots en juin pour protester contre la réforme ferroviaire, la direction de la SNCF a porté plainte pour des dégradations contre 19 cheminots de Midi-Pyrénées. En réaction, plusieurs syndicats, la CGT et Sud-Rail notamment, se sont rassemblés jeudi matin devant le siège de l’établissement traction Midi-Pyrénées de la SNCF à Toulouse.

Le trafic avait été fortement perturbé en Midi-Pyrénées où la grève avait été très suivie. D’après les représentants syndicaux, la SNCF veut se venger des grévistes qui n’avaient fait qu’allumer un feu de palette devant un établissement SNCF en signe de protestation.

Damien Camelio, qui a été condamné en février dernier à 2 ans de prison pour 3 attaques incendiaires avec le GADI (Groupe d’Action Directe Internationale), a été transféré il y a quelques semaines, voici la ‘nouvelle’ adresse pour lui écrire :

Damien CAMELIO N° 5057
CP MONT DE MARSAN
Chemin de Pemegnan
BP 90629
40006 MONT DE MARSAN CEDEX

France : Nouvelle adresse de Damien Camelio

De quinze jours à un mois de mise à pied voilà ce que onze postiers risquent pour avoir retard2 d’un peu plus d’une heure le départ de véhicules postaux du centre de Laon lors du mouvement de grève du 19 mai dernier. Cette mesure signifie une perte financière importante et peut avoir des conséquences importantes pour la suite de leur carrière. Les conseils de discipline sont prévus à Amiens, à partir du jeudi 28 août.

Xabier Gonzalez Sola a été arrêté le 31 juillet dernier à Rome par une opération conjointe de la police italienne et de la police espagnole. Il est accusé pour des violences urbaines et de faire partie du groupe ‘Bandera Negra’, considéré comme terroriste en Espagne. Son frère Igor est lui prisonnier en Espagne pour son appartenance à l’ETA. Xabier avait déjà été emprisonné en Espagne jusqu’à septembre 2013 où il avait été libéré et était directement passé à la clandestinité pour ne pas être ré-arrêté. Il a ensuite été arrêté à Tarbes en France le 13 février 2014 (où il aurait été jugé avec Damien Camelio dans le procès GADI) puis relâché.

Xabier Gonzalez Sola

Xabier Gonzalez Sola

Suite du feuilleton de cet été sur le site du Secours rouge, qui passe en revue quelques grands éléments de la culture politique anti-répression : causes célèbres, symboles connus, mobilisations historiques, événements fondateurs. Pour cet épisode : Louis-Auguste Blanqui, dit Auguste Blanqui, révolutionnaire républicain socialiste français qui fut, suite à ses tentatives insurrectionnelles, emprisonné une grande partie de son existence, ce qui lui a donné le surnom de « l’Enfermé »

Lire cet épisode

Feuilleton de l’été 2014 (9): Auguste Blanqui, « L’Enfermé »

Un homme vient d’être arrêté après avoir été identifié sur les vidéos des caméras de vidéo-surveillance, il est suspecté d’avoir participé à la destruction d’une camionnette de la RATP lors de la manifestation interdite pro-palestinienne du 19 juillet dernier. Celui-ci vient s’ajouter à la dizaine de personnes qui écoperont de peines en rapport avec cette manifestation. En tout, 110 personnes avaient été arrêtées lors des deux rassemblements à Barbès.

La camionnette

La camionnette

Samedi 26 juillet, 8 femmes et 4 hommes ont voulu jouer une pièce de théâtre intitulée « Check-Point » devant un grand cinéma de Paris Montparnasse. Une initiative artistique montrant des soldats de l’armée d’occupation israélienne empêchant les Palestiniens de circuler en Palestine et les brutalisant. Quelques minutes après le début du spectacle, la police débarque et enjoint aux acteurs de partir, ce qu’ils font. Mais ils les rattraperont quelques instant plus tard dans la bouche du métro pour les arrêter. Les acteurs qui passeront 24 heures en garde à vue pour « attroupement non armé ». Les policiers leur ont dit qu’ils avaient décidé de les laisser partir mais que « un ordre venu d’en haut », une « décision ministérielle », avait commandé l’arrestation.

Deux hommes de 24 et 26 ans ont été condamnés mercredi soir à de la prison ferme et trois mineurs mis en examen suite aux émeutes qui ont éclaté à Sarcelles (Val-d’Oise) lors de la manifestation propalestinienne du 20 juillet. Ils étaient accusés d’avoir attaqué plusieurs policiers, pris à partie alors que leur véhicule s’était retrouvé coincé dans la manifestation. Les cinq prévenus avaient été interpellés mardi matin après avoir été identifiés sur des images de vidéosurveillance.

Les deux majeurs, déjà condamnés à de multiples reprises, ont été condamnés à 10 mois de prison ferme et 30 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Pontoise. Les deux jeunes, originaires de Sarcelles et de Villiers-le-Bel, et qui étaient jugés en comparution immédiate, ont reconnu à l’audience avoir jeté des pierres sur des policiers. Trois mineurs ont par ailleurs été déférés devant le TGI de Paris pour ces mêmes faits. Ils ont été mis en examen pour « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». La semaine passée, quatre hommes avaient déjà été condamnés à des peines de prison ferme pour leur implication dans les émeutes de Sarcelles.

Hier matin, 22 salariés de la Cilam et deux représentants syndicaux devaient être assignés devant le tribunal de grande instance de Saint-Pierre après le mouvement de grève de la mi-juillet. L’audience a finalement été reportée au mercredi 13 août 2014. Ils doivent payer entre 1.000 et 4.000 euros d’astreinte chacun pour avoir bloqué l’accès à l’usine de la zone industrielle n° 2 pendant la grève. Dans l’entreprise, la situation reste tendue. Après un comité d’entreprise, les représentants du personnel ont jugé les propositions de la direction insuffisantes et provocatrices.