Alors que les cadences de production de la nouvelle Toyota Yaris impliquent une surcharge de travail (heures supplémentaires imposées, pauses refusées, etc.) pour les ouvriers, la nouvelle direction de l’unise Toyota d’Onnaing (Nord) mène une offensive contre les délégués syndicaux CGT.

Voir le Blog « stop répression Toyota »

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dimanche en France, à Paris et à Lille en soutien aux Palestiniens et pour dénoncer l’agression israélienne contre Gaza. A Paris, la foule, très jeune et féminine, scandait des slogans comme : « Nous sommes tous des Palestiniens ! », « Israël assassin ! » ou « Une seule solution, fin de l’occupation ! ».

Quand la tête de la manifestation (partie depuis Barbès) est arrivée place de la Bastille, des affrontements avec les forces de l’ordre ont éclaté. Les forces de police ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui leur jetaient des pierres. Des dégâts légers ont été causé à des devantures de commerces. Six manifestants ont été arrêtés. A l’issue de la manifestation, un groupe de jeune a marché vers une synagogue, s’affrontant aux CRS et à la Ligue de Défense Juive.

La préfecture des Alpes-Maritimes a pris un arrêté interdisant « tout rassemblement et défilé propalestiniens » ce lundi à Nice après plusieurs appels lancés sur les réseaux sociaux. La préfecture, motive sa décision par un risque de trouble à l’ordre public », soulignant qu’à l’occasion des deux précédents rassemblements vendredi et samedi dans le centre de Nice n’avaient pas fait l’objet de la déclaration préalable à la préfecture exigée par la loi ». Ces rassemblements s’étaient déroulés sans incident.

France/Palestine: Incidents à Paris, interdiction à Nice

Dans le cadre de la lutte entre les salariés du centre de tri du Vittulo et la direction de la Poste, sept employés grévistes ont été présentés devant le Tribunal de Grande Instance d’Ajaccio vendredi, pour « entrave au droit du travail ». Si la direction de la Poste réclame la prononciation d’une interdiction de gêner l’activité de l’entreprise, les salariés grévistes, eux, désirent que la Poste soit déboutée de sa demande. Le délibéré devrait être rendu le jeudi 17 juillet prochain.

Quelque 400 personnes ont participé samedi à Calais à un rassemblement de soutien aux migrants et de dénonciation des expulsions, des violences policières et des pressions sur les migrants et les bénévoles. Les manifestants, parmi lesquels de nombreux bénévoles membres d’associations qui viennent en aide aux migrants qui tentent depuis Calais de rejoindre la Grande-Bretagne, ont défilé dans le calme dans le centre-ville. «Solidarité avec les exilés», scandaient-ils en brandissant des banderoles qui proclamaient «Dignité et respect pour les migrants sans-papiers». A l’issue de la manifestation, le mouvement No Border a mené les manifestants vers un nouveau squat situé sur l’ancien site Vandamme.

Le 3 juillet, la police avait évacué le principal campement de migrants accueillant plus de 500 personnes, installé dans une zone de distribution de repas offerts par des bénévoles dans le quartier portuaire, ainsi que trois squats. Plus de 200 personnes avaient été placées dans des centres de rétention en région parisienne, à Lille, Rennes et Metz.

France: Succès de la manifestation de Calais

La mairie UMP de Calais a pris jeudi un arrêté « anti-bivouac et anti-regroupement », visant les migrants qui souhaitent passer en Angleterre sans les nommer explicitement. L’arrêté, valable de 09H00 à minuit, interdit « toutes occupations abusives et prolongées, accompagnées ou non de sollicitations ou quêtes à l’égard des passants, lorsqu’elles sont de nature à entraver la libre circulation des personnes ou à porter atteinte au bon ordre, à la sécurité, à la tranquillité ou à la salubrité publiques ».

Une vingtaine de secteurs de Calais sont concernés par cette interdiction, notamment dans le centre-ville et la zone portuaire, où plusieurs centaines de candidats à l’exil campent, en attendant de pouvoir passer en Angleterre. L’arrêté a été pris alors que plusieurs associations de soutien aux migrants ont appelé samedi à une manifestation, dix jours après l’évacuation du principal camp, occupé par plus de 500 personnes, et de trois squats. La manifestation doit partir à 14H00 de la Place d’Armes, frappée par l’interdiction de regroupement.

Après plusieurs semaines d’occupation, le personnel gréviste de l’hôpital psychiatrique Paul-Guiraud a dû évacuer, mercredi soir, la cour d’honneur de l’établissement. Mardi, le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) avait rendu une ordonnance sommant les grévistes d’évacuer la cour sous peine de devoir verser une astreinte de 300 EUR par jour.
Le mouvement de contestation sur la suppression programmée d’une dizaine de RTT par an n’en est pas fini pour autant. Hier après-midi, une partie du personnel devait aller manifester à la Pitié-Salpêtrière.

France: Ordonnance anti-gréviste à Paul-Guiraud

2000 personnes ont manifesté à Toulouse, à l’appel du collectif Coup pour Coup 31 en solidarité avec le peuple palestinien qui subit une importante opération militaire de la part d’Israel. Plus d’une centaine de Palestiniens ont été tués et des centaines blessés.

France : 2’000 personnes en solidarité avec le peuple palestinien

La Française de Service sous-traite le nettoyage de l’hôtel Intercontinental (Marseille), Villa Massalia, Novotel Prado via sa filiale Médifrance (Marseille) ainsi que le centre hospitalier d’Aix-en-Provence.
Depuis le lancement en avril d’une section syndicale dans cette société, l’encadrement de ce sous-traitant multiplie les pressions sur les salariés : menaces concernant l’appartenance syndicale, tracasseries quotidiennes et traitement défavorable dans l’organisation du travail pour les syndiqués, obstacles à l’exercice du mandat syndical d’un représentante de la section syndicale CNT Solidarité Ouvrière.

Les faits ont été s’agravant avec des violences et une menace de licenciement à l’encontre de syndicalistes. La syndicaliste a été victime, mardi 8 juillet, d’une bousculade et de violentes attaques verbales par sa responsable à l’hôtel Villa Massalia. Le 10 juillet, c’est un autre camarade, ancien équipier de l’hôtel Intercontinental, déjà muté arbitrairement depuis deux mois sur l’hôpital d’Aix-en-Provence, qui est convoqué pour un entretien disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement. La CNT Solidarité Ouvrière va poursuivre la mobilisation syndicale dans les hôtels concernés. Des procédures judiciaires vont aussi être lancées ainsi que le dépôt d’une quinzaine de dossiers devant le conseil des prud’hommes.

Le gouvernement français a décidé d’alourdir significativement l’arsenal antiterroriste, arguant de la menace djihadiste. Mercredi 9 juillet, le ministre de l’intérieur a présenté en conseil des ministres un projet de loi « renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme ». Le texte allie mesures phares – « interdiction administrative de sortie du territoire » pour les Français qui manifesteraient l’envie de partir combattre en Syrie, création de l’incrimination d’« entreprise individuelle terroriste », renforcement de la répression sur Internet – et mesures plus techniques. Il doit être examiné par les députés de la commission des lois avant la fin juillet. Ce qui était prévu comme quelques dispositions dans un texte global sur la sécurité est devenu un projet à part entière.

Malgré le fait que la Commission de l’immigration et du statut de réfugié a jugé que le ministère de la Sécurité publique n’a pas prouvé qu’il ait été l’instigateur d’actes terroristes, le militant iranien Djaber Kalibi s’est quand même vu ordonner une mesure d’expulsion par le commissaire chargé d’entendre sa cause. Il a donc quitté le Canada pour retourner en France (dont il détient la nationalité), laissant ses deux belles-filles à Montréal où elles poursuivent leurs études. La lutte se poursuit néanmoins pour lui permettre de revenir au Canada et de poursuivre les démarches pour obtenir la résidence permanente. Une demande en ce sens sera bientôt soumise au ministre de l’Immigration qui seul détient désormais le pouvoir de lever l’interdiction de séjour.

Djaber Kalibi est un militant communiste d’origine iranienne, qui a vécu au Canada pendant neuf ans avant d’en être récemment expulsé. En juillet 2013, alors qu’il revenait d’un voyage en France, les autorités lui ont confisqué son passeport et l’ont avisé qu’il était désormais interdit de séjour au Canada. Son « crime » ? Avoir soutenu le renversement du régime islamiste il y a de ça une trentaine d’années, alors qu’il vivait en France. Le délit pour lequel il a été condamné à quatre ans de prison en 1986 étant punissable de plus de 10 années d’emprisonnement s’il avait été commis au Canada, la mesure d’expulsion devenait donc automatique.

Voir le site du comité de soutien

Canada: Expulsion de Djaber Kalibi