Les autorités ont affirmé qu’un couple de maoïstes se sont rendus ce mercredi à la police du district de Malkangiri (Odisha). Ram Kawasi, alias Surjya (38 ans) et sa femme Weli Madkami, alias Malati (25 ans) étaient recherchés de longue date par les autorités et leur tête avait été mise à prix. Surjya aurait été un des premiers tribaux à rejoindre l’organisation maoïste en 2002, et aurait joué un rôle clé dans la construction d’une base pour les naxalites dans ce district à la frontière de l’Andhra Pradesh et le Chhattisgarh. Selon les rapports policiers, Surjya a été impliqué dans plus de 50 incidents attribués à la guérilla maoïste, tandis que sa femme aurait pris part à au moins 15 d’entre eux. Surjya aurait, entre autre, coordonné l’explosion dans le district de Malkangiri le 8 janvier 2016 au cours de laquelle deux soldats de la Border Security Force avaient été tués.

Ram Kawasi et Weli Madkami

Ram Kawasi et Weli Madkami

Quatre policiers étaient en route jeudi matin vers la capitale régionale de Borongon lorsque, arrivés à la hauteur de Sitio Salvacion, à Barangay Biga (Giporlos), ils ont été pris sous le feu de guérilleros de la NPA. Les policiers ont répliqué et ont reçu des renforts de la Compagnie de la sécurité publique d’Eastern Samar, d’un bataillon régional de forces de sécurité et d’éléments du 14e bataillon d’infanterie de l’armée philippine. Les guérilleros se sont retirés.

L’embuscade a eu lieu dans les environs de Giporlos

L'embuscade a eu lieu dans les environs de Giporlos

Dix membres présumés de l’ELN ont été capturés dans différents endroits du département d’Arauca (nord-est) par les militaires de la huitième division de l’armée gouvernementale. Ils appartiennent à la Commission « Camilo Cienfuegos » du Front « Domingo Lain Saenz » de l’ELN, et sont accusés de rébellion, de terrorisme, de tentative d’assassinat dans la municipalité d’Arauquita et de sabotages répétés contre les oléoducs. Parmi les personnes capturées le responsable de la logistique du front.

Combattants de l’ELN (archives)

Un soldat du Special Operation Group (SOG) a été abattu et six autres blessés dans une embuscade maoïste à proximité de Khamankhol dans le district de Kandhamal (Odisha) vers minuit samedi soir. Les soldats du SOG circulaient dans quatre véhicules au retour dans opération de contre-insurrection lorsque le dernier des quatre a été pris pour cible par des guérilleros en embuscade. Une longue fusillade au cours de laquelle les soldats ont tiré pas moins de 300 balles s’en est suivie. Outre le soldat abattu et les six blessés, les autorités ont affirmé qu’il y avait probablement des victimes dans le camp de la guérilla et qu’elles déployaient de larges renforts dans la zone afin de mener des opérations de ratissage.

Soldats du Special Operation Group

Soldats du Special Operation Group

La guérilla du PKK a revendiqué ce vendredi avoir abattu l’hélicoptère militaire turc qui s’est écrasé mercredi avec 13 soldats à bord dans la province kurde de Sirnak. L’hélicoptère a été pris sous le feu d’une des unités de guérilla qui se trouvait dans la zone. L’hélicoptère, un Eurocopter de type Cougar, qui participait à une opération anti-PKK, a été touché et s’est écrasé en voulant s’éloigner. L’état-major turc avait affirmé mercredi que l’appareil s’était écrasé après avoir accidentellement heurté une ligne à haute tension.

Le lieu du crash

Le lieu du crash

Un homme connu sous le pseudonyme de Papi, qui serait le commandant des milices urbaines de la Compagnie « Héros du Tarazá » de l’ELN, a été capturé lors d’une opération à laquelle ont participé la force aérienne (cinq appareils!), la police et 7e division de l’armée. L’arrestation a eu lieu dans la zone urbaine du canton Raudal (département d’Antioquia). Mardi, la 7e division de l’armée avait déjà arrêté, à Medellin et à Tarazá, quatre autres hommes, également accusés d’appartenir à la compagnie « Héros de Tarazá ». Dans le même département d’Antioquia, un policier colombien a été tué et deux autres blessés aujourd’hui lors d’une attaque de l’ELN sur la route reliant les villes de Campamento et Yarumal.

Arrestation de

Arrestation de

Deux officiers iraniens ont perdu la vie lors d’affrontements qui ont éclaté dans la région d’Ouroumiyah, au Kurdistan iranien, entre les gardes-frontières et le PJAK. Sept soldats auraient également été blessés dans ces combats survenus lors du changement de poste des soldats. L’artillerie iranienne a ciblé des villages considérés comme étant des bases arrières du PJAK, à environs 150 km au nord de la ville kurde irakienne d’Erbil.

Garde-frontière iranien

Garde-frontière iranien

Les agents de la Direction de lutte contre le terrorisme (DIRCOTE) et de l’Unité de désamorçage des explosifs (Udex) ont été déployés près du grand pont Carapongo où deux engins explosifs ont été retrouvés. Il y avait sur ces engins des drapeaux du PCP-SL, et les murs proches du pont étaient couverts de slogans et d’emblèmes du parti maoïste. Les policiers ont immédiatement fait badigeonner ces slogans pour les rendre illisibles. Les charges étaient reliées aux drapeaux qui les recouvraient pour exploser lorsque les policiers auraient voulu les retirer – une technique utilisée par la guérilla maoïste au Pérou.

A la télévision péruvienne…

A la télévision péruvienne...

La police du Chhattisgarh a annoncé avoir arrêté sept sympathisants maoïstes présumés dans le district de Narayanpur, dans le sud du Chhattisgarh. « Il y a eu une fusillade entre des maoïstes et la police la nuit dernière vers 23h30 dans la région de Tekanar du Narayanpur » a déclaré le commissaire local. « Cette zone se situe à trois kilomètres du poste de police de Dhanora, dans la ville d’Orccha. Après le combat, nous sommes parvenus à arrêter sept sympathisants maoïstes, dont trois femmes ». L’un d’entre eux serait un ancien maoïste qui s’était rendu. « Il les a à nouveau rejoint. Ils allaient creuser une route lorsque la brigade policière est tombée dessus, entrainant la fusillade et les arrestations », a-t-il conclu.

Région de Tekanar du district de Narayanpur

Région de Tekanar du district de Narayanpur

Un fonctionnaire de l’ONU a été enlevé en Colombie par des dissidents des FARC au moment même de la visite du Conseil de sécurité des Nations unies, venu exprimer son soutien au processus de paix avec cette guérilla. Les dissidents des FARC sont estimés à environ 400 sur quelque 7000 combattants de cette guérilla.

Les paramilitaires profitent eux du désarmement des FARC pour prendre le contrôle de nouveaux territoires et d’assassiner impunément des militants syndicaux, associatifs, ou défenseurs des droits humains. Plusieurs dizaines d’assassinats de cet ordre ont été commis au cours des quatre premiers mois de l’année, et à l’assassinat de ces militants se sont ajoutés ceux de membres des FARC démobilisés et des parents de guérilleros démobilisés. Les corps de ces victimes, dont une mineure de 14 ans, portaient toutes des signes de torture.

Dans un centre de guérilleros des FARC désarmés et démobilisés