Deux militaire de l’armée gouvernementale, un officier et un soldat de première classe, ont été tués après un échange de tirs, jeudi 18 août, avec des combattants communistes de la NPA dans la province d’Apayao. Les militaires participaient à une patrouille de contre-guérilla lorsque leur groupe s’est heurté à une colonne d’une trentaine de guérilleros à Barangay Lenneng.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

 

Les forces armées péruviennes ont mené ces derniers jours une vaste opération de contre-guérilla contre les forces du Parti Communiste Militarisé du Pérou (héritier du Parti Communiste du Pérou surnommé « sentier lumineux »). L’opération baptisée « Patriote » a eu lieu dans le district de Vizcatán, dans la région de jungle appelée Vraem (Valle de los Ríos Apurímac, Ene y Mantaro). Les combats ont été durs car les maoïstes avaient aménagé la zone avec des bases, des tunnels et des cachettes. Il semble que les militaires aient pu prendre la base de l’actuel dirigeant du PCMP, Víctor Quispe Palomino, alias camarade ‘José’, saisissant divers objets et documents lui appartenant. Les forces armées péruviennes revendiquant la mort d’entre 10 et 15 guérilleros maoïstes et reconnaissent la perte de deux militaires, deux sous-officiers tués lors de la première phase de l’opération commencée jeudi, avec le déploiement de plus de 30 patrouilles dans la zone de Machaguay. Le porte-parole de l’armée péruvienne affirme que Víctor Quispe Palomino a été blessé.

combattants du PCMP

Trois membres de la Nouvelle armée populaire ont été tués et deux autres arrêtés après une fusillade de 20 minutes entre les guérilleros et les forces gouvernementales à Barangay Gatbo (Sorsogon), mercredi. L’opération anti-guérilla a été menée par le bureau provincial de la police de Sorsogon avec des éléments de la 1ère compagnie de la force mobile provinciale de Sorsogon, de la police municipale de Prieto Diaz, de la compagnie de renseignement militaire de l’armée philippine, du 31e bataillon d’infanterie et de la 903e brigade. Les maoïstes tués sont Rene Ezperanzate Espano alias « Anjo », Jaime Fortadez alias « Moy », un sous-commandant et Tony alias « Amon ». Les deux personnes capturées sont Janine Chavez et Leopoldo Laririt alias ‘Ani' ». Les forces de sécurité ont récupéré deux Armalite, des munitions, des effets personnels, des médicaments, une radio et des documents.

Les attaques de l’État turc sur le territoire du nord et de l’est de la Syrie ont augmenté récemment. L’armée turque mène des tirs d’artillerie tous les jours et a récemment augmenté les frappes par drones. Rien qu’au début du mois d’août, sept personnes, dont deux enfants, ont été tuées, et 17 personnes, dont dix enfants et trois femmes, ont été blessées. En représailles à ces attaques, les Forces Démocratiques Syriennes ont mené trois actions sur la frontière, à Mardin le 8 août, visant à chaque fois des véhicules blindés transporteurs de troupe des forces d’occupation turques. Dans la première action, sept soldats turcs ont été tués, deux soldats ont été blessés, dans la deuxième, dix soldats ont été tués, et dans la troisième, six soldats ont été tués.

 

Un sous-officier des forces armées péruviennes a été blessé jeudi lors d’un affrontement avec les combattants maoïstes du PCP-SL dans la région de la Vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro (Vraem). Le militaire faisait partie d’un groupe qui a lancé un assaut héliporté contre la guérilla dans la région de Vizcatán, dans le département de Junín. Un militaire péruvien avait été dans la même région le 15 juillet dernier lors d’une autre confrontation avec la guérilla maoïste. Les opérations antiguérilla se poursuivent actuellement (photo).

 

 

Trois membres présumés de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués dans deux affrontements distincts dans le Misamis Oriental et dans le Negros Occidental. Dans le Misamis Oriental, l’armée a déclaré que les guérilleros communistes et le 58e bataillon d’infanterie se sont affrontés au cours d’une fusillade de 20 minutes à Sitio Haruhay, Barangay Lunotan, jeudi matin, entraînant la mort d’un homme et d’une femme dans les rangs maoïstes. Deux fusils M16, un IED et d’autres matériels ont été saisis lors de l’escarmouche. Dans le Negros Oriental, un autre membre de la NPA avait été tué et une arme à feu saisie (photo) par le 94e bataillon d’infanterie dans l’arrière-pays de Bulasot, Barangay Buenavista, mercredi matin.

 

Les militaires du 87e bataillon d’infanterie ont tué le 1er août Rodrigo Mejica Lorezo, 60 ans, commandant des opérations de la guérilla maoïste pour la région des Visayas orientales. Un autre cadre, Rosco Rotalano, 58 ans, a également été tué. L’armée affirme que ce qui ressemble à une double exécution extra-judiciaire était en fait une fusillade de 10 minutes entre les forces gouvernementales et un groupe de six maoïstes dans le village de Hilumot, à San Jose de Buan, (Samar). Cela s’inscrit dans une série d’offensives contre la guérilla dans le nord de la province de Samar. Les militaires ont capturé un combattant de la NPA et saisi un fusil M16, un pistolet de calibre 45, et un sac contenant des documents.

 

La justice colombienne a reconnu coupable 22 inculpés (19 militaires de la 16e Brigade, un agent des services de renseignement et deux civils) militaires de crime de guerre et crime contre l’humanité pour le meurtre de 303 civils présentés comme des guérilleros tués au combat entre 2005 et 2008. Selon la Juridiction spéciale pour la paix (JEP), né de l’accord de paix de 2016 avec les FARC, cette pratique dite des « faux positifs » étendue à plusieurs unités militaires entre 2002 et 2008 sous le gouvernement de droite d’Alvaro Uribe, a fait 6402 victimes. Ces exécutions sommaires étaient destinées à gonfler les résultats de l’armée dans la lutte contre les guérillas, notamment celle des FARC. En échange, les soldats bénéficiaient de diverses gratifications. Les 22 inculpés sévissaient dans le département de Casanare (centre). La majorité de leurs 303 victimes étaient des hommes âgés de 18 à 25 ans, mais neuf femmes, des personnes âgées, des personnes souffrant de déficiences cognitives ont été recensées.

 

Dossier(s): Amérique Latine Tags: , ,

Les forces turques continuent leurs opérations contre les bases du PKK, en continuant à utiliser des gaz toxiques dans les tunnels creusés par la guérilla. Il y a actuellement 4000 militaires turcs en opération en Irak et une centaine de points stratégiques seraient occupés durablement. Une nouvelle opération se déroule de la province kurde de Mardin. Des centaines de soldats sont impliqués dans l’opération militaire, et l’armée de l’air turque apporte son soutien. L’armée turque avait mené une opération sur le Mont Bagok dans la nuit de mardi à mercredi, toujours dans la province de Mardin.

Mais dans le même moment, les forces d’occupation turques continuent à faire l’objet d’attaque de la part de la guérilla. Avants-postes attaqués à la roquette, patrouilles ciblées par des snipers, IED détruisant des véhicules, ces formes d’attaques et d’autres sont menée à un rythme soutenu (photos: un blindé transporteur de troupes de type Scorpion visé et touché par une roquette anti-tank, voir la vidéo). En réaction à ces attaques de harcèlements, les forces turques procèdent à des bombardements par l’artillerie, l’aviation et les drones de ce qu’elle identifie comme des unités de guérilla, commettant par la de nombreuses bavures meurtrières aux dépens de la population locale, comme à Zakho où 9 civils ont été tués et 33 autres blessés (voir notre article).

 

Trois combattants maoistes de la Nouvelle armée populaire ont été tués par les militaires du 62e bataillon d’infanterie de l’armée philippine dans l’arrière-pays de Barangay Budlasan, dans le Negros Oriental. Les soldats patrouillaient dans l’arrière-pays de Barangay Macagahay à Moises Padilla, Negros Occidental, lorsqu’ils ont accroché un groupe de maoïstes. Ils ont ouvert le feu et tué Cristina Jacolbe alias Chave, 40 ans, responsable des finances du Front de guérilla n°1 du Central Negros (à gauche sur la photo), son compagnon, Ernie Jacolbe alias Frezy, 42 ans, vice-commandant de la section locale de guérilla, et d’Everly Kee Jacolbe alias Kaye, 18 ans, la fille de Cristina Jacolbe (à droite). Les soldats ont également une arme à feu semi-automatique KG9, deux pistolets  .45, un revolver .38, des documents et des effets personnels.