Une équipe conjointe de la police et de militaires de la 10e Divisiond’infanterie de l’armée gouvernementale s’est rendue dans la subdivision Don Julian pour arrêter Glenn Ramos, alias Berdan. Les forces de sécurité l’ont abattu. Le porte-parole de l’armée a affirme que Batchar avait tenté de résister, l’arme à la main, à son arrestation. Quoiqu’il en ait été, il a été blessé mortellement de deux balles.

Militaires philippins en opération

Militaires philippins en opération

Un indicateur de police a été abattu tôt ce matin par des guérilleros maoïstes dans le village de Birangatta, dans le district de Giridih connu pour ses pèlerinages. Par ailleurs, un huitième policier est mort de ses blessures suite à l’embuscade survenues dans les environs de Sunki la semaine passée (voir notre article). Les enquêteurs ont ouvert pour cette embuscade un dossier à charge de cinq responsables maoïstes clandestins connus sous les pseudonymes de Suresh, Malesh, Andru, Ranjit et Aruna. Ils appartiennent au Comité Zonal de la Frontière Andhra-Odisha (AOBSZC) du PCI(M).Le gouvernement de l’Etat de l’Odisha a par ailleurs suspendu le Commandant adjoint de l’Odisha State Armed Police (OSAP) pour les manquements survenus lors de l’embuscade de Sunki.

Le lieu de l’embuscade de Sunki

Le lieu de l'embuscade de Sunki

Plusieurs fois repoussée, l’ouverture de la phase publique des pourparlers a eu lieu hier mardi 7 février dans une hacienda jésuite, près de Sangolqui, à une trentaine de kilomètres de Quito. Les tractations secrètes avaient duré plus de trois ans, et les ratés au démarrage plus de dix mois. A la différence des FARC qui se sont toujours pensées comme une armée, l’ELN est mieux articulée aux organisations sociales – syndicats ou associations paysannes – des régions où l’organisation est implantée.

L’agenda en six points négocié par les délégués du gouvernement et de l’ELN avait été rendu public début 2016. Il prévoit que les négociations porteront sur « la participation de la société civile, la démocratie pour la paix, les transformations pour la paix, les victimes, la fin du conflit et les conditions de la mise en œuvre de l’accord ». La grande différence avec le processus de paix des FARC concerne cette participation de la société civile dont personne ne sait encore quelle forme elle prendra. Les « transformations pour la paix » ouvrent à l’infini le champ des négociations. L’ELN parait vouloir obtenir plus que les FARC.

Les négociateurs de Quito

Les négociateurs de Quito

Un militaire a été tué et deux autres ont été blessés lors d’un combat avec des guérilleros de la NPA dans la province Capiz ce mardi matin. L’affrontement s’est produit à 6h15 lorsqu’un détachement du 61e Bataillon d’infanterie tentait d’accrocher un groupe de guérilleros maoïstes à Sitio Tina (Barangay Acuña). Les guérilleros ont fait exploser un IED et longuement mitraillés les militaires.

La province de Capiz, dans la région du Visayas occidental

La province de Capiz, dans la région du Visayas occidental

Une force conjointe anti-guérilla de la DRG (garde de réserve du district), des CoBRA de la CRPF et de la police locale de Gangaloor, a mené une opération de ratissage dans la région de Pedia (district de Bijapur, dans le Bastar) il y a trois jours. Au cours de cette opération, les forces de sécurité ont abattu le cadre maoïste Sukhram Lekam, alias Sukku, qui aurait été responsable du PCI(M) pour la région de Pedia. Les forces de l’ordre prétendent la mort Sukhram Lekam est survenue à l’issue d’une fusillade avec plusieurs maoïstes, alors qu’elle semble s’inscrive dans une longue tradition d’exécutions extra-judiciaires.

Unité antui-guérilla de la CRPF

Unité anti-guérilla de la CRPF

Jorge « Ka Oris » Madlos, porte-parole du Commandement des opérations nationales de la NPA a déclaré que la guérilla maoïste avait mené des opérations de « défense active » contre l’armée dans les provinces de Davao Oriental, Surigao del Norte, Agusan de Norte, Bukidnon, Sultan Kudarat, Isabela, Panay et Batangas. Cinq militaires ont été capturés lors de ces opérations qui font suite à la fin de la trève (voir notre article). D’autres actions ont été menées contre les grandes entreprises à Davao, Bukidnon et notamment contre leurs milices privées.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

La voie vers des pourparlers de paix entre l’ELN et le gouvernement colombien est désormais ouverte. L’ELN a libéré hier jeudi l’ancien député Odin Sanchez, détenu depuis près de dix mois. Sa libération était un des préalables fixés par le président Juan Manuel Santos pour ouvrir des négociations (voir notre article). Celles-ci doivent débuter dès mardi en Équateur. Quelques jours avant, deux membres de l’ELN emprisonnés avaient été libérés en Colombie, après avoir été désignés « facilitateurs de paix » par le gouvernement (voir notre article). La reprise des pourparlers est prévue à partir du 7 février à Quito.

La libération d’Odin Sanchez

La libération d'Odin Sanchez

Un véhicule transportait 13 policiers vers le Collège de formation des policiers à Angul, où ils devaient suivre un programme de formation, lorsque les maoïstes ont déclenché à son passage l’explosion d’un IED 16h30 et 17h00. Le véhicule a basculé hors de la route et a roulé au flanc de la colline. L’attaque a eu lieu près de Sunki dans les zones limitrophes de l’Andhra Pradesh et de l’Odisha.

Les policiers appartenaient au troisième bataillon de la police armée de l’état d’Odisha (OSAP) et à la police du district. Six policiers ont été tués sur le coup, un autre est décédé sur le chemin de l’hôpital de Salur, les cinq autres sont grièvement blessés. L’explosion a provoqué la paralysie de cette route qui est un axe majeur pour la liaison entre les districts du sud et le reste de l’Odisha, ainsi que de l’Andhra Pradesh tout proche.

Le véhicule des policiers

Le véhicule des policiers

Le Parti communiste des Philippines (PCP) a annoncé qu’il mettait fin à un cessez-le-feu en vigueur depuis cinq mois. Cette annonce survient après une troisième séance de négociations de paix qui se sont achevés la semaine dernière près de Rome sans accord sur une trêve définitive. Le PCP a déclaré hier mercredi qu’il restait favorable à des négociations de paix mais a ordonné à ses combattants de reprendre le 11 février leur actions militaires contre les forces gouvernementales.

Le PCP dénonce le gouvernement d’avoir profité du cessez-le-feu pour empiéter sur les territoires contrôlés par la NPA. Les militaires et policiers philippins se sont servis de la trêve pour se livrer à des agissements hostiles, y compris des violations des droits de l’Homme dans les villages des zones rurales sous influence maoïste. Selon le PCP toutefois, il est possible de négocier tout en poursuivant le combat jusqu’à ce que des accords de fond soient trouvés sur les racines du conflit armé. Un prochain round de pourparlers de paix est prévu le 2 avril à Oslo.

Combattantes maioïstes aux Philippines

Combattantes maioïstes aux Philippines

Deux membres de l’ELN emprisonnés ont été libérés ce weekend en Colombie, après avoir été désignés « facilitateurs de paix » par le gouvernement, l’une des conditions préalables aux pourparlers prévus à partir du 7 février à Quito. La semaine dernière, le gouvernement du président Juan Manuel Santos et l’ELN avaient annoncé le lancement le 7 février dans la capitale de l’Equateur voisin de pourparlers officiels, à l’issue de discussions menées en secret depuis janvier 2014.

Ces négociations formelles, qui devaient être précédemment entamées en octobre dernier, avaient été annulées au dernier moment par M. Santos, l’un des prisonniers de l’ELN, l’ex-député Odin Sanchez, n’ayant pas été relâché. Selon les conditions posées en préalable, l’ancien parlementaire, retenu de puis avril, doit être libéré le 2 février, tandis que le gouvernement doit gracier deux guérilleros emprisonnés et en nommer deux autres facilitateurs de paix (voir notre article). Avec les libérations annoncée ce weekend, l’une de ces conditions est désormais remplie. L’ELN a précisé dimanche que les guérilleros qui devraient être graciés, Nixon Cobos et Leivis Valero, se trouvent dans un « état de santé délicat » et « seront remis en liberté simultanément avec Odin Sanchez ».

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN