La Jordanie a mis en place des mesures inédites pour museler la couverture médiatique de manifestations d’enseignants après la fermeture de leur syndicat. Le 25 juillet, la justice jordanienne a interdit d’activité l’Association des enseignants et ordonné la fermeture de ses locaux pour une durée de deux ans, après une manifestation organisée par le syndicat pour réclamer au gouvernement d’honorer un accord sur des hausses de salaire (voir notre article). Les autorités ont arrêté au moins deux journalistes en raison de leur couverture des manifestations d’enseignants, deux autres ont été frappés par les forces de sécurité en voulant couvrir la protestation. L’interdiction de couvrir les manifestations d’enseignants est la dernière d’une série de restrictions visant les médias ( harcèlement par les forces de sécurité, confiscations de cartes de presse, etc.).