Quelque 200 manifestants armés de barres de fer et pour la plupart masqués, ont saccagé dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 décembre le centre de Zurich, la plus grande ville de Suisse. Les manifestants portaient une banderole avec l’inscription en anglais « Reclaim the Streets ». Beaucoup d’entre eux étaient munis de barres de fer, certains portaient des casques, des masques à gaz et des vêtements de protection. La police a utilisé des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des lances à eau pour les disperser.

Dès l’annonce de ce cortège, qui s’est formé vers 22 heures, les manifestants ont jeté des projectiles sur la police. Ils ont arraché la portière d’un véhicule où s’étaient réfugiés des policiers, et y ont lancé une torche enflammée. L’équipement d’une policière a pris feu, mais la fonctionnaire n’a pas été blessée. Les manifestants ont également dérobé du matériel aux forces de l’ordre. DOutre les pierres, pétards et fusées lancés sur la police, des manifestants étaient également munis de laser. Le cortège a mis le feu à plusieurs containers à ordures et à des voitures. Plusieurs véhicules d’intervention ainsi que des locaux de la police ont été gravement endommagés. De nombreuses vitrines de magasins ont été brisées ou endommagée. Les manifestants ont également brisé toutes les vitres d’un restaurant bondé. Lors des échauffourées, sept policiers ont été blessés. Le montant des dommages n’a pas encore été chiffré, mais devrait s’élever à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Suisse: Affrontements à Zurich

Le parquet de Bruxelles a requis jeudi après-midi un an de prison à l’encontre de deux dockers qu’il accuse d’avoir lancé des pavés sur la police lors de la manifestation nationale du 6 novembre dernier. Les deux ouvriers nient toute implication et réclament l’acquittement. Les deux dockers, l’un travaillant à Zeebrugge et l’autre à Anvers, ont bien participé à la manifestation nationale du 6 novembre. Alors que le cortège allait se disloquer, le docker de Zeebrugge a appris que des affrontements avec la police avaient lieu loin du lieu où il se trouvait. « J’étais dans un café avec quelques collèges », a-t-il affirmé. « Ensuite, alors que je me dirigeais vers la gare du Midi, j’ai été contrôlé par un policier qui a affirmé que j’avais lancé des pavés. » L’homme nie avec insistance son implication dans les émeutes.

Le deuxième docker, celui d’Anvers, a admis être présent du côté de la Porte de Hal, là où les incidents ont éclaté. « Par curiosité, j’ai regardé », a-t-il affirmé. « Je suis resté là pendant une demi-heure avant que la police ne charge. Je me suis mis à courir, je suis tombé et je me suis blessé. Alors que j’allais être embarqué en ambulance, la police m’a demandé ma carte d’identité, tout en affirmant que j’avais jeté des pierres. » Ce docker nie aussi son implication dans les émeutes et son avocat a réclamé l’acquittement. Jugement le 8 janvier.

L’incident s’est déroulé à Enarotali, la capitale du district de Paniai. Quatre personnes officiellement, parmi lesquelles trois lycéens, ont été tués par balles. Les activistes locaux accusent la police d’avoir ouvert le feu sur la foule. Selon le récit de plusieurs habitants, l’affrontement entre les manifestants et la police faisait suite à des heurts, qui s’étaient déroulés la veille au soir entre un groupe d’adolescents et des militaires. Les jeunes s’en seraient pris à un militaire, qui conduisait une moto, phares éteints. Ce dernier serait ensuite revenu, accompagné par un groupe d’hommes. Ils auraient alors agressé une jeune garçon de douze ans, qui travaillait à un poste de contrôle. Depuis plusieurs années, la province de Papouasie occidentale, une région riche en ressources naturelles mais sous-développée économiquement, est le théâtre d’affrontements sporadiques entre les forces de sécurité indonésiennes et des rebelles armés, opposés au gouvernement de Jakarta.

Lundi matin, quelques dizaines de manifestants qui ont pris la rue, afin de protester contre le Plan Nord. À peine 10 minutes après le début de la marche qui avait lieu par un temps glacial, les manifestants se sont retrouvés face à face avec une masse de policiers anti-émeute. Refusant de battre en retraite, les manifestants ont été chargés par les policiers. Les manifestants, dont plusieurs étaient masqués, se sont ensuite dispersés dans les rues du Vieux-Montréal, suivis de près par la brigade anti-émeute. Deux participants à la marche ont alors été arrêtés; l’un pour agression armée, l’autre pour voies de fait sur un agent de la paix. Un troisième manifestant a été interpellé en vertu du règlement P6 (manifestation non autorisée).
Cette manifestation avait été organisée dans le cadre du Forum stratégique de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain sur les ressources naturelles, qui se tient au palais des congrès, réunissant plusieurs conférenciers des milieux miniers et gaziers, en autres. Plusieurs graffitis dénonçant la nouvelle mouture du Plan Nord rebaptisé «Plan Mort», ont été faits sur l’édifice. Des grosses taches de peinture ont aussi été lancées sur les murs.

Canada: Arrestations à la manifestation contre le « Plan Nord »

La soirée inaugurale de la nouvelle saison à la Scala de Milan a été marquée par des affrontements entre manifestants et policiers qui ont fait deux blessés parmi ces derniers dimanche. Quelque trois cents manifestants brandissant des pancartes portant les inscriptions «Combattez le pouvoir» et «Nous résistons!» ont lancé des engins incendiaires et des cocktails Molotov en direction de la police devant la Scala. Les manifestants protestaient contre les mesures d’austérité en Italie, et pour la défense des droits au logement après de récentes évictions de squats alors que les grands patrons et hauts responsables politiques, économiques et culturels italiens assistaient à cette soirée mondaine milanaise comme chaque 7 décembre, jour de la Saint-Ambroise, saint patron de la ville.

La police est intervenu ce vendredi soir à Bâle pour maîtriser une manifestation contre la conférence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à la fin de la réunion de deux jours qui s’est déroulée dans la ville. Des affrontements, qui ont opposé policiers et manifestants après une action qui a rassemblé quelque 500 personnes, ont débuté après 20 heures sur la Claraplazt, où s’achevait la manifestation autorisée. Bouteilles, pétards et autres objets ont été projetés contre les policiers, qui ont riposté par des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Des poubelles ont été incendiées et les transports publics ont été bloqués un long moment. La police, qui avait reçu des renforts de plusieurs cantons, n’a pas fait état de blessés ou d’interpellations.

Suisse: Affrontements à la manifestation anti-OSCE

Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi à New York lors de la seconde nuit de manifestations contre l’impunité accordée récemment à des policiers responsables de la mort de plusieurs Noirs. La plupart des arrestations avaient été faites pour troubles à l’ordre public. La veille, la police avait déjà procédé à quelques 83 arrestations. Des milliers d’Américains ont manifesté à New York mais aussi, et dans une moindre mesure, à Chicago, Boston, Philadelphie, Baltimore ou encore Washington. Tous ont dénoncé les violences policières dont sont victimes les Noirs et l’impunité dont bénéficient certains policiers.

Ces manifestations ont coïncidé avec la révélation jeudi d’une nouvelle affaire dans l’Arizona, où un policier blanc de Phoenix a tué un homme noir de 34 ans qu’il soupçonnait, à tort, d’être sur le point de dégainer une arme lors de son arrestation. La décision mercredi d’un grand jury de ne pas poursuivre un autre policier blanc responsable de la mort d’un New Yorkais en juillet dernier a déclenché la première nuit de manifestations dans la plus grande ville américaine. Daniel Pantaleo avait plaqué au sol en l’étranglant, Eric Garner, un homme obèse de 43 ans, qui s’était alors plaint de ne plus pouvoir respirer. Ce père de famille était mort peu après son transfert vers l’hôpital. Le médecin légiste avait conclu à un homicide. Deux semaines plus tôt, un autre policier blanc avait été exonéré par un grand jury malgré le fait qu’il ait abattu un jeune Noir non armé à Ferguson, une banlieue de Saint Louis.

USA: 200 manifestants arrêtés à New-York

A l’occasion des deux ans de la présidence contestée d’Enrique Peña Nieto au Mexique, une importante manifestation a été le théâtre d’incidents à Mexico City. Armés de battes et d’extincteurs, des manifestants ont attaqué des banques et des restaurants le long du boulevard Reforma dans le quartier des affaires la capitale mexicaine. La police a fait usage de gaz lacrymogène. Les secouristes ont fait état de plusieurs blessés. En même temps, des dizaines de milliers de personnes manifestaient contre le président Enrique Peña Nieto qui fêtait hier les deux ans de son accession au pouvoir. La popularité du président mexicain a chuté à environ 40%, reflet d’un mécontentement général depuis la disparition et le probable massacre de 43 étudiants il y a deux mois.


Le quartier des affaires de Mexico saccagé par lemondefr

L’appel de Georges Ibrahim Abdallah à la décision du tribunal sera examiné par la cour d’appel de Paris, le 18 décembre à 13h30. Pour l’audience en appel du militant communiste libanais, combattant de la cause palestinienne, un rassemblement de solidarité aura lieu jeudi 18 décembre, de 13h30 à 15h30 à l’Esplanade de la fontaine Saint-Michel (Paris 6e).

Aux cris, en langue corse, d’« Etat français, assassin », « Notre terre n’est pas à vendre » et « Indépendance », quelque 400 jeunes avaient participé ce mercredi d’après-midi à la mobilisation organisée par la Ghjuventu Indipendentista (GI, Jeunesse indépendantiste). Après l’appel à la dispersion du cortège, vers 16 heures, une centaine de militants cagoulés et gantés ont commencé à lancer des pierres et des cocktails Molotov sur un barrage de gendarmes proche de l’hôtel de ville et de la sous-préfecture, sur l’artère centrale de la ville, le cours Paoli.

Les gendarmes en tenue antiémeute et protégés par des boucliers en Plexiglas ont riposté par des tirs nourris de grenades lacrymogènes. Deux camions militaires positionnés sur le barrage et atteints par des bouteilles incendiaires ont pris feu. Les militaires ont alors chargé les manifestants mais sans parvenir à procéder à des interpellations. Intervenant par petits groupes très mobiles, les jeunes nationalistes ont ensuite provoqué les gendarmes en les insultant durant près de deux heures. Toujours sur le cours Paoli, ils ont également brûlé un amas de pneus, puis dressé une barricade de palettes de bois et de bennes à ordures à laquelle ils ont mis le feu. Les vitres blindées d’une agence bancaire ont également été brisées par les manifestants.

Corse: Affrontements à Corte