Hier samedi, la police russe a arrêté environ 500 personnes dans la trentaine de villes où des rassemblements anti-guerre ont eu lieu. Aujourd’hui dimanche, cette police a arrêté plus de 900 personnes qui participaient à des manifestations dans une quarantaine villes de Russie. Le total des manifestants arrêtés depuis le début de la guerre en Ukraine s’élèverait à 4 000. Une pétition internet contre la guerre avec l’Ukraine a obtenu plus de 800 000 signatures en deux jours, tandis que le mot-clic #нетвойне (non à la guerre) était en tête des tendances sur Twitter samedi. Deux députés communistes qui avaient voté pour la reconnaissance de l’indépendance des républiques du Donbass mardi ont dénoncé l’invasion. « J’ai voté pour la paix, pas pour la guerre […], pas pour qu’on bombarde Kiev », a écrit le député Mikhaïl Matveïev. Les anarchistes russes d’Avtonom ont carrément appelé à soutenir l’Ukraine (voir ici).

Des manifestants masqués ont érigés des barricades sur les artères devant l’Universidad del Valle, au sud de la ville de Cali. Un blocage a eu lieu à l’angle de la Calle 5 et de la Carrera 94, à la hauteur de Meléndez. La circulation sur la route de Pasoancho a aussi été bloquée pendant une grande partie de l’après-midi de vendredi. Les manifestants ont affronté la polices avec des grenades artisanales. Les forces antiémeutes (Esmad) et la police métropolitaine a fini par reprendre le contrôle.

Des manifestations spontanées ont eu lieu dans de nombreuses villes russes contre la guerre menée en Ukraine. À Novossibirsk, Saint-Pétersbourg, Moscou ou Ekaterinbourg, au total une quarantaine d’autres villes du pays. Partout les manifestant-es criaient «нет войне» c’est à dire «non à la guerre». Ces manifestations se sont faites par les autorités au nom des lois anti-COVID ou des règlements sur les manifestations non-autorisées. A ce jour, plus de 1 800 manifestants ont été arrêtés, dont la moitié dans la capitale.

 

Des milliers de Soudanais ont organisé, hier dimanche 20 février, de nouvelles manifestations dans la capitale Khartoum pour réclamer un gouvernement entièrement civil. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à l’armée et brandi des banderoles réclamant un gouvernement civil, alors qu’ils marchaient vers le palais présidentiel de Khartoum, Un Soudanais a perdu la vie dans la répression de ces manifestations. Les faits se sont déroulés au moment où l’émissaire de l’ONU pour les droits de l’homme entamait une visite dans le pays, où la violence s’est installée depuis le coup d’État d’octobre dernier. Alors que des milliers de manifestants défilaient dans la capitale, une balle a fauché un homme de 51 ans, rapporte un syndicat de médecins. Il s’agit d’un patient qui sortait d’une amputation et cherchait à échapper au gaz lacrymogène tiré dans l’hôpital où il se trouvait.

Des dizaines de Palestiniens ont été asphyxiés pour avoir respiré de trop hautes doses de gaz lacrymogènes, samedi au soir, tandis que d’autres ont été blessés lors d’affrontements avec l’armée israélienne dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les forces armées israéliennes ont pris d’assaut la ville de Kafr Qaddoum, à l’est de Qalqilya, où ils ont tiré des balles en métal et fait usage de bombes lacrymogènes. Cinq Palestiniens ont été blessés par des balles en métal recouvertes de caoutchouc, et 40 autres, dont des femmes et des enfants, ont été asphyxiés. La ville de Kafr Qaddoum est le théâtre de manifestations hebdomadaires pour réclamer l’ouverture de la route principale du village, qui est bouclée par les autorités d’occupation depuis plus de 17 ans.

Les étudiants refusent le nouveau système de travail scolaire alterné et les épreuves d’examen de la Maturité. Ils étaient plus de 5000, appartenant à une cinquantaine des 81 lycées de la province de Turin, à marcher à partir de la Place du 12 décembre, hier samedi. La protestation a tourné à de violents affrontements lorsque les manifestants ont tenté de forcer l’entrée du siège de l’Union Industrielle. Sept policiers et carabiniers ont été blessé en défendant l’organisation patronale face aux manifestants armés de pierres et de bâtons.

 

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La police a affronté vendredi des manifestants antifascistes masqués et cagoulés devant un hôtel accueillant une réunion internationale d’organisations d’extrême droite. Cette réunion de représentants du parti espagnol Vox et de groupes d’extrême droite de Colombie, du Pérou, de Cuba, du Venezuela et du Chili, a attiré une contre manifestation. Les antifas ont jeté des pierres et des poubelles sur l’hôtel accueillant le « Forum de Madrid », se heurtant à la police anti-émeute postée à l’extérieur qui a tiré des grenades assourdissantes. De nombreuses vitres de l’hôtel ont été brisées et la police a arrêté plusieurs manifestants. Un des thèmes déclarés du Forum de Madrid était précisément de « lutter contre le communisme » en Amérique latine.

 

Les forces d’occupation ont pris d’assaut jeudi plusieurs quartiers de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, pour mener une campagne d’arrestations, ce qui a déclenché des affrontements opposant les jeunes hommes aux forces israéliennes.  Deux Palestiniens ont été blessés, par les balles de l’armée israélienne. Le premier a été ciblé au dos et pour le moment se trouve dans état stable. Quant au deuxième, il a reçu une balle au genou. Les deux victimes sont âgées de 16 et 18 ans. L’armée israélienne a procédé à l’arrestation de cinq Palestiniens hier soir, dont deux, dans la ville de Jénine, et trois autres dans les villes de Salfit et Naplouse (nord) et Ramallah (centre).

Neuf policiers ont été blessés lorsque des villageois ont affronté les forces de l’ordre dans le district de Gaya, mardi. Neuf policiers ont été blessés lorsque des villageois ont commencé à leur jeter des pierres alors qu’ils assistaient les fonctionnaires du département des mines dans la vente aux enchères des mines de sable à Belaganz. Les villageois protestaient contre la vente aux enchères de ces mines. La police a frappé les manifestants avec des lattes, a utilisé des canons à eau et a lancé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Plusieurs villageois et villageoises ont été blessés par les policiers.

 

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Au moins 80 Palestiniens ont été blessés vendredi lorsque les forces israéliennes ont tiré des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes pour disperser des rassemblements dans différentes zones de la Cisjordanie occupée. Parmi les blessés figurent cinq journalistes. 24 Palestiniens ont été blessés dans le village de Beita, à Naplouse. Dans la ville de Beit Dajan, à Naplouse, 45 personnes ont été blessées dont huit avec des balles en caoutchouc, dont deux ambulanciers et un journaliste, et 37 cas de suffocation au gaz, dont deux journalistes. À Kafr Qaddoum, à l’est de Qalqilya, 11 Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc lors d’une confrontation avec l’armée d’occupation. Chaque semaine, les Palestiniens organisent des manifestations contre les colonies juives illégales dans différentes parties de la Cisjordanie, notamment dans les villages de Beita, Beit Dajan et Kafr Qaddoum.