A l’appel d’une mouvance anarchiste un rassemblement s’est tenu samedi 2 devant la prison de haute sécurité de Terni, où sont détenu notamment deux anarchistes qui, déjà lourdement condamnés, risquent aggravation de leur peine dans un autre procès. Il s’agit de Juan Sorroche et Alfredo Cospito (voir notre article). Le tout dans le contexte actuel de durcissement répressif général. La délégation présente du Secours Rouge International a aussi porté la dernier salutation de Paola Staccioli (une camarade décédée récemment) à la dizaine d’anciens prisonniers des Brigades Rouges enfermés à Terni depuis les années ’80. Un lien solidaire et de reconnaissance politique ayant toujours unis Paola à ces camarades. Nombre des travaux littéraires, ou plus proprement politiques, de Paola ont donné une grande place aux protagonistes de cet engagement à travers les décennies. C’est dans cet esprit que les manifestants ont dialogué, malgré la distance et les murs, avec les prisonniers pendant trois bonnes heures, sur l’exigence d’élargir la solidarité, d’unir les secteurs en lutte – ouvriers, migrants, femmes, NoTav – dans un front commun, aussi contre la répression et la prison.

Le prison de haute sécurité de Terni

Dossier(s): Italie Tags: , ,

Ce samedi, la coalition d’opposition et de la société civile avait prévu de manifester pour protester contre la gestion du pays par les autorités de transition. Mais ceux qui se sont rassemblés dans les rues de Ndjamena ont été dispersés par les forces de l’ordre. Des tirs de gaz lacrymogènes ont été effectués par les forces de l’ordre pour dispersée la foule. La police a chargé alors que les manifestants, visiblement plus nombreux que d’habitude, tentaient de se regrouper au niveau du rond-point à double voie. Les manifestants ont aussi tenté de harceler la police qui patrouillait dans les rues et ruelles autour de ce rond-point du 7e arrondissement de la capitale. Il semble que des tirs à balles réelles aient eu lieu.

Dossier(s): Afrique Tags: ,

Des manifestants palestiniens ont affronté les troupes israéliennes vendredi après-midi devant la colonie sioniste d’Eviatar, dans le nord de la Cisjordanie. Les forces d’occupation ont utilisé différents moyen de lutte anti-émeutes, notamment un drone lançant des bombes lacrymogènes qui s’est écrasé, officiellement en raison d’un dysfonctionnement. 90 manifestants ont été blessés.

Un drone israélien lanceur de grenades lacrymogènes (archive)

Des agriculteurs de 81 villages organisent des manifestations à Noida depuis un mois. Lundi passé, ils ont bloqué les routes à travers la ville pour protester contre les lois de dérégulation du marché agricole. Cependant, plus tard, un groupe d’agriculteurs s’est dirigé vers le siège de l’Autorité de Noida pour protester contre l’acquisition de terres à Abadi en vue de la construction d’un aéroport. plus de 1 000 personnes ont été arrêtées pour avoir forcé des barricades policières et manifesté devant

Dossier(s): Inde-Népal Tags: ,

Mardi 28 était un jour de grève et de mobilisations à l’appel des centrales ouvrières et du syndicat des enseignants Fecode. A Bogotá, plusieurs événements violents ont été enregistrés tout au long des mobilisations, mais les moments de plus grande tension ont eu lieu dans la ville d’Usme et dans le Portail des Amériques où les affrontements entre les manifestants cagoulés et les forces anti-émeute (Esmad) se sont poursuivis longtemps. A Usme, les Esmad sont intervenues contre des barrages routiers dressés par les manifestants. Durant la nuit, les policiers ont tenté de disperser les manifestants avec des pistolets paralysants et des gaz lacrymogènes. Des tirs présumés d’armes à feu et des détonations ont été signalés. A Medellín, les affrontements ont fait des dommages aux routes, aux infrastructures publiques et à la gare de La Palma Metroplús, et ont fait au moins quatre blessés.

Les affrontements à Usme

Un adolescent palestinien a été blessé par balles lors d’affrontements avec les forces israéliennes dans le camp de réfugiés d’al-Arroub, au nord d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Des affrontements auraient éclaté à l’entrée du camp , au cours desquels les forces israéliennes ont tiré à balles réelles et des grenades lacrymogènes en direction des habitants. Un adolescent de seize ans a reçu une balle réelle dans l’abdomen, ce qui a nécessité son transfert à l’hôpital, où son état a été décrit comme critique. Plusieurs habitants ont suffoqué à cause de l’inhalation de gaz lacrymogène.

Le camp d’al-Arroub

 

Hier mardi, dans l’après-midi, divers groupes féministes se sont réunis pour une marche à l’occasion de la Journée mondiale d’action pour l’accès à l’avortement légal et sans risque. Vers 17h10, les premiers rangs de manifestantes sont arrivés sur la Plaza de la Constitución. La police a alors renforcé la protection au Palais National. A partir de 17h50, des manifestantes cagoulées ont tenté d’enlever les barrières métalliques qui protégeaient le palais. D’autres repoussaient ces barrières, coinçant les policières déployées pour défendre le bâtiment. Celles-ci ont usés d’extincteurs. Ailleurs sur l’esplanade de la capitale, la police a usé de gaz lacrymogènes et des pétards pour contenir les manifestantes. Ces affrontements ont fait plusieurs blessés.

Un Palestinien a été tué hier vendredi par l’armée israélienne lors de heurts en marge d’une manifestation dans le nord de la Cisjordanie occupée. Il a été tué d’un tir à balles réelles à la tête, à Beita, petite ville de Cisjordanie, où les habitants organisent chaque semaine des manifestations contre la colonisation israélienne. Mohammed Ali Khabisa, 27 ans, a été transporté à l’hôpital de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, où il est décédé peu de temps après. Huit autres Palestiniens ont été blessés par des balles enrobées de caoutchouc.

Ce samedi 25 septembre, une manifestation a eu lieu à Moscou, à l’appel du Parti communiste de la Fédération de Russie (PCFR), protestant contre les fraudes massives lors des élections législatives qui se sont déroulées entre le 17 et le 19 septembre. Avant le début de la manifestation, non autorisée par les autorités, ces dernières ont arrêté plusieurs militants politiques dont Sergueï Oudaltsov, dirigeant du Front de gauche. Un important dispositif policier avait été mis en place sur la place Pouchkine, mais les forces de l’ordre n’ont pas tenté de disperser la manifestation, se contentant de diffuser de la musique à un volume élevé afin de couvrir les discours.

Ces élections ont vu le parti du pouvoir rafler une majorité des deux tiers, assez pour réviser la Constitution, point final d’un scrutin dont avaient été exclus des opposants comme Alexeï Navalny. Ces derniers, faute de pouvoir participer au scrutin après le classement de leur mouvement comme « extrémiste » par la justice, avaient encouragé les Russes à donner leur voix aux candidats les mieux placés pour battre ceux du pouvoir, souvent des communistes. Selon l’opposition, ce « vote intelligent » aurait remporté un large succès notamment à Moscou, mais a été contrecarré par les fraudes concernant surtout le vote électronique. Les candidats communistes sont par ailleurs harcelés depuis le scrutin comme l’élue municipale de Moscou du PCFR, Elena Yanchuk, arrêtée jeudi, Darya Bagina, la secrétaire moscovite du KPRF, ou encore Nikolaï Volkov.

Ce samedi, place Pouchkine, à Moscou

Les affrontements entre les communautés paysannes et indigènes qui revendiquent leurs terres et la Force publique qui défend les propriétés de la multinationale Kappa Cartón de Colombia ont repris (voir notre dernier article). Les derniers heurts se sont produits dans le village de San José de La Laguna, où les manifestants se sont opposés aux forces anti-émeutes (ESMAD). Un manifestant a été blessé, soignée à l’hôpital local, puis transférée à une clinique de Popayán.

Un des domaines disputés