Sept cadres maoïstes présumés, dont deux femmes, ont été arrêtés de dimanche dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Ils ont été interpellés à différents endroits à l’intérieur d’une zone densément forestières à proximité du commissariat de Gadiras. Se basant sur des renseignements spécifiques sur la présence des guérilleros, une équipe policière a organisé des descentes dans divers villages de la région de Gadiras, lequel est situé à environ 400 kilomètres de la capitale de l’état, Raipur. Les sept personnes capturées sont accusées d’être impliquées dans une fusillade près d’un camp de la police et d’avoir piller du matériel électoral durant les récentes élections locales. Ils sont actuellement interrogés.

La NPA de Mindanao a libéré jeudi trois membres de la police capturés à la fin de l’année dernière. Les policiers ont été remis au maire de Davao City, dans Surigao del Norte. Deux de ces policiers avaient été capturés dans l’attaque d’un poste de police à Surigao del Norte le 16 novembre. Le troisième avait été capturé par les guérilleros maoïstes quatre jours plus tôt.

La People’s Liberation Guerllia Army, la branche armée du CPI(Maoist) a mené, mardi soir, une attaque contre un véhicule transportant un contingent de soldat appartenant à la force CoBRA. Celle-ci constitue la force d’élite engagée dans la lutte menée par les autorités pour tenter de reprendre le contrôle dans les zones contrôlées par la guérilla maoïste. Au moins un soldat a été tué, et quinze autres blessés dans l’explosion du convoi. Confirmant l’attaque, les autorités ont déclaré que trois soldats se trouvaient dans un état extrêmement grave, tandis que les douze autres avaient été légèrement blessés. L’importante explosion de l’IED, qui a également causé de sérieux dommages matériels, a eu lieu dans une zone reculée de l’état du Bihar alors que le contingent CoBRA retournait à sa base à l’issue d’une opération de contre-guérilla. Alors que le véhicule s’approchait de Salaiya Mor, dans une zone à forte densité maoïste, des guérilleros en attente ont déclenché l’explosion, probablement grâce à un système sophistiqué de déclenchement à distance. Ils ont ensuite ouvert le feu sur les soldats avant de battre en retraite.

Le parti maoïste a dénoncé, dans un communiqué, la police du Bastar, l’accusant d’avoir tué 26 civils et trois militants politiques dans de faux combats au cours de l’année écoulée dans différentes régions du Bastar. Dans un texte communiqué à la presse nationale, le secrétaire du South Regional Committee du CPI(Maoist), Ganesh Uike, a déclaré que 20 civils avaient été tués par la police et les forces paramilitaires dans le district de Bijapur, dans le Bastar, entre janvier 2014 et janvier 2015. « Cinq civils ont été tués dans de faux combats dans le district de Sukma, et un villageois a été abattu par la police dans le district de Dantewada. Tous ont plus tard été déclaré maoïstes ». Il a ajouté que trois militants du parti – Jamali, Rambatti, Lakshmi – avaient également été abattu dans des combats montés de toutes pièces. « Au nom de la lutte contre le maoïsme, les forces de sécurité violent les droits de l’homme des tribaux du Bastar. Les villageois sont accusés d’être maoïstes et ensuite abattus ». Les autorités ont réagi, affirmant qu’il s’agissait de fausses allégations faisant partie de la propagande maoïste à l’égard des populations tribales.

Des matériaux explosifs de haute puissances, deux mines, 5000 mètres de fils électrique, des médicaments, des uniformes, des liquides chimiques, de la littérature maoïstes et des manuels électroniques pour l’armée rouge des maoïstes détaillant leurs tactiques de guerre ont été saisis au cours d’une vaste opération longue de trois jours menées par la CRPF, la Special Task Force et la police locale dans le district de Munger (Bihar). Exposant le matériel saisi dans les camps maoïstes situés dans les districts de Munger, de Lakhisarai et du Jamui à la presse samedi soir, les autorités ont annoncé l’arrestation de trois présumés maoïstes au cours de cette même opération. Selon elles, d’autres guérilleros seraient parvenus à leur échapper, tirant profit des montagnes environnantes. Le commissaire local a également annoncé que 50 IED posés par les guérilleros sur une des collines pour faire sauter un bataillon CRPF participant à cette opération ont été détruits par la police. D’après lui, au moins six campements d’entrainement ont été démantelés. Il a ajouté qu’un calicot, sur lequel était imprimé ‘Laal Salam to Lenin, Stalin and Mao’ avait été saisi dans un de ces camps.

Un soldat de la Special Task Force a été tué dans un combat entre les forces de sécurité et des guérilleros maoïstes dans le district de Dantewada (Chhattisgarh) ce jeudi. Le face à face s’est déroulé dans le village de Dudhiras. Un contingent de la STF et de la police locale était mobilisé dans les denses forêts reculées, à 400 kilomètres de Raipur, la capitale de l’état. Lorsque les soldats ont atteint les forêts de Dudhiras, après avoir établi un cordon de 18 kilomètres, un groupe de guérilleros armés a ouvert le feu sur le groupe, tuant un soldat. Les guérilleros ont ensuite battus en retraite. Une alerte a été immédiatement lancée, et des renforts ont été envoyés sur place afin de capturer les maoïstes. Une vaste opération de ratissage a été déclenchée.

Sept maoïstes, parmi lesquels Ganesh Sao, commandant du Sone-Punpun Area Committee du CPI(Maoist), ont été arrêté ce mardi à différents endroits du district d’Arwal, dans le Bihar. Sao était recherché dans plusieurs affaires par les autorités des districts de Patna, Jehanabad et Aurangabad. La police a également déclaré qu’une carabine, trois pistolets, plusieurs chargeurs, des téléphones portables, des cartes SIM et des ouvrages maoïstes lui avaient été saisi ainsi qu’aux autres guérilleros. D’après les autorités, Sao menait depuis plusieurs semaines des actions de propagande pour renforcer un nouveau groupe émergent dans les districts d’Arwal et de Jehanabad.

C’est au total huit guérilleros maoïstes et quatre militaires qui ont été tués dans des affrontements distincts dans le sud des Philippines. Une femme et six hommes, membres de la NPA, ont été tués dans des accrochages lundi près aLabel sur la côte sud de l’île de Mindanao.

L’attaque d’un poste de police dans la ville méridionale de Mati par une cinquantaine de guérilleros portant des uniformes de l’armée, s’est soldée par la mort d’un assaillant. Un policier a aussi été blessé dans l’assaut qui a été interrompu par l’arrivée de renforts de l’armée. Un IED déclenché à cde moment par les guérilleros a tué trois soldats et en a blessé quatre autres. Un soldat qui passait par un des barrage de sécurité mis en place par la guérilla pour couvrir l’attaque du commissariat a également été tué.

Un membre de la Chhattisgarh Armed Force a été tué ce lundi alors qu’un autre a été blessé dans l’explosion d’une bombe qui aurait été amorcée par des maoïstes dans le district de Sukma. L’attaque a eu lieu à proximité du village de Temelwada alors qu’une patrouille de reconnaissance des forces de sécurité rentrait à l’issue d’une opération dans la région. Cette patrouille avait été déployée sur la route densément forestières de Dornapal-Jagargunda à environ 400 kilomètres de la capitale de l’état pour dégager la voie afin de permettre aux véhicules militaires de circuler librement dans la région. C’est en rentrant vers leur camp de base dans le village de Temelwada qu’ils sont tombés sur une bombe à proximité du village, bombe qui a explosé à leur passage. Un des soldats a été tué sur le coup tandis qu’un autre a été grièvement blessé à la jambe et emmené à l’hôpital. Rapidement informées de l’attaque, les autorités ont immédiatement envoyé des renforts sur place, tant pour évacuer le blessé que pour engager une opération de ratissage pour retrouver les guérilleros présumés responsables.

İlhami Yıldırım, un conseiller du président Erdogan, qui s’était signalé par des déclarations les plus agressives contre les manifestants de mai, a été la cible d’une attaque des Forces Populaires Partisanes (la branche armée du MKP, le Parti Communiste Maoïste). Son chauffeur/garde du corps du politicien a été blessé (et ses armes confisquée) tandis que Yıldırım quittait le véhicule mitraillé et s’enfuyait. Il a été blessé d’une balle à la jambe dans sa fuite. İlhami Yıldırım est par ailleurs le frère de l’ancien ministre des Transports Binali Yıldırım. L’attaque a eu lieu dans le quartier Mehmet Akif du quartier Çekmeköy d’Istanbul.

Le lieu de l’embuscade

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