La police a annoncé ce mercredi que la Special Task Force (STF) de Calcutta avait arrêté trois militants du CPI(maoïste) parmi lesquels le secrétaire du Kolkata City Committee du parti, Abhishek Mukherjee. Ce dernier, ancien étudiant en relations internationales à l’université de Jadavpur, serait impliqué dans des activités maoïstes depuis 2008 et aurait été un proche associé de Koteswara Rao, alias Kishenji, membre du Politburo du parti assassiné par les forces de sécurité en novembre 2011. Les deux autres personnes arrêtées en même temps que lui ont été identifiées comme étant Sunil Mondal et Subhas Roy. Tous trois ont comparu devant un tribunal local hier et ont été placés en détention provisoire pour sept jours. Un membre haut placé de la STF a déclaré que ses hommes avaient, lors de l’arrestation, saisi de la littérature maoïste, deux armes dont un fusil semi-automatique et une grande quantité de munitions. Ils ont été inculpés pour ‘détention d’armes’, mais également pour avoir mener des actions à l’encontre de l’état.

Par ailleurs, un autre membre du CPI(maoïste) a été arrêté dans le district de Bankura (Bengale occidental). Son identité n’a pas été révélée, mais il aurait été arrêté pour son implication dans une affaire de meurtre en janvier 2011.

Un militaire qui opérait une mitrailleuse à bord d’une hélicoptère dans le district de Kepashiato (région de Cusco) le 6 septembre a été tué par un tir de la guérilla maoïst le lendemain du jour où les militaires ont abattu, dans cette même région, Rolando Figueroa Cabezas, alias « camarade William », un dirigeant du PCP-SL.
Le 8 septembre, une opération conjointe de la police et de l’armée contre une base du PCP-SL dans la localité de Ranrapata (province Junin) s’est soldée, après un bref combat, par l’arrestation de deux guérilleros et de trois enfants (une des maoïstes capturées étant très vraisemblablement la mère des enfants).

Un soldat de la CRPF a été tué et cinq membres des forces de sécurité blessés au cours d’une fusillade avec les maoïstes ce dimanche dans le district d’Aurangabad (Bihar). L’affrontement a eu lieu dans une zone forestière à proximité de Pachrukhiya. Le chef de la police du Bihar a immédiatement donné l’ordre de lancer les recherches pour tenter de capturer les guérilleros impliqués dans la fusillade, tous ayant réussi à battre en retraite.

Deux soldats ont été tués dans une fusillade à Sorsogon, dans la province de Camarines Sur, mardi, quand un détachement de l’armée s’est heurté à une colonne d’environ 45 combattants de la NPA. Trois militaires ont également été blessés.
Un autre combat survenu dans la même province s’est soldé par la mort de deux maoïstes à Iriga City. Edgardo Sevilla, alias Palong, un cadre de la NPA activement recherché, a été capturé.
Enfin, hier samedi, un détachement du 61e bataillon d »infanterie est tombé dans une embuscade tendue par une vingtaine de guérilleros à Barangay Tacayan Tapaz (Capiz). Un soldat a été gravement blessé, évacué par hélicoptère à l’hôpital, il est décédé peu après.

Hier soir, le commissaire adjoint du Kandhamal District Intelligence Bureau (état d’Orissa) a déclaré que des membres de la CRPF et de la police du Kandhamal avaient découvert deux IED le long de la route reliant Kotgarh et Srirampur. Ils étaient posés à proximité de Patmaha, l’endroit où les maoïstes avaient déclenché une explosion le 5 janvier dernier, laquelle avait tué trois policiers et en avait blessé trois autres. L’un des IED contenait vingt kilos d’explosifs alors que le second en contenait douze. Tous deux ont été désamorcés. Au même endroit, les forces de sécurité ont découvert vingt mètres de câble de raccordement utilisé pour déclenché l’IED à distance, vingt mètres de fil électrique utilisé pour établir les connexions à l’intérieur de l’IED et six détonateurs.

Le gouvernement péruvien a prolongé de 60 jours l’état d’urgence dans les différentes provinces où est active la guérilla maoïste du PCP-SL. Cela concerne les districts de Cholon, (province de Marañón), de Monzón (province de Huamalíes), les provinces de Leoncio Prado, de Tocache et de Padre Abad. Pendant l’état d’urgence le maintien de l’ordre intérieur est fait avec l’appui des forces armées, alors que les droits constitutionnels concernant la liberté individuelle et la sécurité, l’inviolabilité du domicile, la liberté de réunion et de mouvement sont suspendus.

Un guérillero a été tué dans un combat avec les forces de sécurité aux alentours de Kulkunda, à proximité de Kukke Subramanya (état de Karnakata). D’après des membres de l’ANF (force anti-Naxalites), vers 2 heures du matin, des soldats patrouillant dans la forêt ont repéré un groupe de maoïstes et ont ouvert le feu. Les guérilleros ont immédiatement riposté. L’un d’entre eux a été tué au cours de la fusillade alors que tous les autres sont parvenus à battre en retraite. Suite à ce bref mais intense échange de coups de feu, l’ANF a intensifié ses opérations de ratissage et a découvert le campement des guérilleros. Elle n’y a trouvé que des tracts prônant l’idéologie maoïste et la seule arme saisie est celle retrouvée sur le corps du guérillero abattu, dont l’identité n’a pas encore pu être déterminée.

Deux guérilleros de la NPA ont été tués la semaine passée dans un combat avec des militaires du 9e bataillon d’infanterie dans le district de Paquibato district (province de Davao). Avant hier, une grenade a été lancée vers un groupe de militaires dans le même district. Mais la grenade a été dévié par un montant et, outre quelques militaires, plusieurs civils qui assistaient à un spectacle ont été blessés.

Pour la première fois, la guérilla maoïste est entrée dans le Karnakata pour y opérer. Les opérations de ratissage des forces de sécurité se sont intensifiées depuis ce lundi à proximité de Kulkunda suite à une fusillade entre les maoïstes et des membres de l’ANF (force anti-Naxalite) dimanche soir. Les autorités ont annoncé que cinq équipes de soldats avaient été déployées pour ratisser la forêt après que dimanche vers 18h, les forces de sécurité aient été prises d’assaut par une brigade de guérilleros alors qu’elle étaient en opération. Ceux-ci ont fait feu sur les soldats, qui ont répliqué en tirant plus de soixante projectiles ainsi que des grenades avant que les maoïstes ne parviennent à battre en retraite, tirant profit de l’obscurité, de la pluie et du terrain difficile peu familier des forces de sécurité, qui ont du abandonner la poursuite. Celles-ci ont décidé d’installer un nouveau camp à proximité de Kulkunda afin de poursuivre leurs opérations de contre-guérilla.