La Police Nationale Péruvienne a arrêté vendredi Edgar Mejía Asencios, alias « Camarade Izula », recherché pour plusieurs attaques de la guérilla maoïste depuis 2006. Edgar Mejía Asencios aurait été responsable d’une zone de guérilla appartenant au front de Huallaga, une des deux régions où la guérilla du PCP-SL reste active.

Un militaire et un guérillero du PCP-SL ont été tués dans un affrontement dans la région andine de Junin (centre du Pérou). Cette se trouve sous « état d’urgence » et sous le contrôle direct des Forces Armées confrontée à la présence de la guérilla maoïste.

Par ailleurs, le ministère de l’intérieur péruvien a annoncé qu’il ofrirait une prime d’un million de sols à qui donnerait une information correcte permettant de localiser un des deux dirigeant de la guérilla: le « camarade José », dans la zone du VRAE, et le « camarade Artemio », dans la région d’Huallaga. 500.000 sont offert à qui permettra de localiser d’autres cadres du PCP-SL: les camarades « Alipio », « Raúl », « Guillermo », « Olga », « Robert » et « Oscar » (région du VRAE), et « Izula » et « Rubén » (région d’Huallaga).

Ci-dessous: Une interview du « camarade José »

(la suite est directement accessible sur YouTube)

Sept guérilleros maoïstes auraient été tués au cours d’un combat avec les forces de sécurité dans le district de Mahasamund (Chhattisgarh) ce samedi. L’affrontement a débuté quand une équipe conjointe de la Special Task Force et de la police du district s’est précipitée dans la forêt après avoir reçu des informations sur les positions des guérilleros. Le combat a duré plusieurs heures, et la police a saisi plusieurs armes. Par ailleurs, des tirs croisés entre la police et les maoïstes ont eu lieu dans deux autres villages du même district, mais il semblerait qu’ils n’aient fait aucun blessé.

Selon les autorités de l’Etat du Chhattisgarh, un des Etat les plus touché par la guerre populaire du Parti Communiste d’Inde (maoïste), quelques 2.619 guérilleros se sont rendus en six années. Ce bilan médiocre semble en plus surévalués quand on sait que seuls six de ces « guérilleros » s’est rendu avec une arme de guerre, alors qu’on estime à plus de 10.000 les combattants maoïstes actifs aujourd’hui dans le Chhattisgarh. Une prime de plusieurs centaine de milliers de roupies est pourtant proposée à chaque guérillero se rendant avec son LGM ou son AK-47.

Au moins huit guérilleros maoïstes ont été tués, et plusieurs policiers blessés, dans un combat qui a eu lieu dans le district de Mahasamund (Etat d’Orissa). La police a encerclé une unité de la guérilla qui a résisté pendant quatre heures. C’est la première fois que la présence de guérilleras maoïstes est signalée dans ce district. Les maoïstes sont présents dans 13 des 18 districts de l’Etat, et sont particulièrement bien implantés dans sept de ces districts.

Vendredi, la guérilla maoïste a tué dans une embuscade l’IED trois membres des forces de sécurité (de la Indo-Tibetan Border Police), dans le district de Rajnandgaon. Trois civils ont été tués par une grenade dans le combat qui s’en est suivi.

Environ vingt guérilleros maoïstes, dont une femme, ont été arrêtés ce lundi dans le district de Gadchiroli (Maharashtra). Guidés par un informateurs, la police s’est dirigée directement vers la cachette des guérilleros. Ceux-ci, pressentant le danger, on fait feu et la police a riposté. La fusillade n’a fait aucun blessé. En plus de la vingtaine de personnes capturées, la police a saisi plusieurs armes, vraisemblablement fabriquées par les maoïstes eux-mêmes.

Le 19 septembre dernier, la guérilla avait enlevé sept policiers et une jeune femme alors qu’ils se déplaçaient entre deux camps de la police dans le district du Dantewada (Chhattisgarh). Le lendemain de l’enlèvement, des villageois ont retrouvé les corps de trois des policiers. Les conditions de libérations des policiers prisonniers posées par les maoïstes étaient les suivantes: annulation de l’Opération Green Hunt, retrait de toutes les forces paramilitaires de l’état, libération des dirigeants maoïstes incarcérés et arrêt des atrocités commises par la police.

Le gouvernement n’a accéder à aucune des exigences établies par les guérilleros. Toutefois, à l’appel, notamment, de l’idéologue maoïste Varavara Rao, du militant Swami Agnivesh et de la section de la People’s Union for Civil Liberties du Chhattisgarh, les policiers encore prisonniers ont été relâchés hier soir. Par ailleurs, la police recherche toujours activement l’agent Dulla Sodi, qui a disparu le 13 septembre. Des officiers hauts placés ne rejettent plus aujourd’hui la possibilité qu’il ait rejoint les maoïstes.