Mercredi, Niranjan Mahapatra a été arrêté dans la région de Surat. La police le soupçonne d’avoir tenté de répandre des activités maoïstes parmi les tribaux,les ouvriers diamantaires et ceux qui travaillent sur les métiers à tisser automatiques industriels, deux secteurs touchés par la récession. Vendredi, sur base de données trouvées dans le portable de Niranjan, S.K. Singh a également été arrêté. Alors que les activités des maoïstes gagnent en intensité dans certaines régions, la police a introduit le 26 février dernier Rapport d’Information d’approche globale contre le CPI (Maoïste) afin d’enquêter sur la les activités et les réseaux du parti dans l’Etat. Au Bengale occidental, une nouvelle force de contre-insurrection a été mise en place. Ses hommes, sélectionnés dans la Police Armée de l’Etat, sont formés à la Greyhounds Academy, qui est spécialisée dans la préparation de commandos spéciaux pour la guerre dans la jungle, appliquant des tactiques de guérilla afin de contre les maoïstes. La formation des troupes devrait être terminée pour la fin de l’année.

D’autre part,vendredi, le premier ministre Singh a rencontré différents membres des corps de police de plusieurs états pour discuter du résultat de la première phase des opérations conjointes anti-maoïstes inter-étatiques et pour esquisser la stratégie pour la prochaine étape de l’offensive. Lors de cette réunion, Singh a affirmé que la première partie de l’opération, concentrée sur la frontière entre le Bengale occidental et le Jharkhand avait apporté des résultats positifs, mais qu’elle n’avait abouti à aucune arrestation ou reprise de terrain significative…

Dans une offensive majeure contre la guérilla maoïste, les forces de sécurité indiennes ont mené ce jeudi des opérations dans huit districts du Bengale occidental et du Jharkhand. Ils ont détruits plusieurs camps de guérilleros et ont découvert des armes et de munitions dans les forêts. Cette nouvelle attaque s’est déroulée dans le cadre de l’Opération Green Hunt et des milliers d’officiers de la sécurité y ont pris part. Selon les fonctionnaires, la campagne contre le CPI-Maoïste s’est concentrée cette semaine sur les districts du Singhbhum occidental, du Singhbhum oriental, du Bokar, de l’Hazaribagh et du Seraikela dans le Jharkhand ainsi que dans ceux de Purulla, du Midnapore occidental et de Bankura dans le Bengale occidental voisin. Au final, selon le porte-parole de la police, plusieurs dépôts d’armes et de mines auraient été découverts et quatre camps de guérilleros auraient été détruits.

Alors que continue l’offensive de sécurité du gouvernement contre les maoïstes, les groupes pour les droits civils et les citoyens affirment que l’étiquetage d’une personne en tant que maoïste est de plus en plus utilisée comme une tactique par les agences de sécurité pour faire taire les voix critiques et pour les empêcher d’évoquer les questions d’expropriations forcées des tribaux ou des agriculteurs, ou des violations des droits de l’homme par les forces de sécurité.

Les groupes pour les droits humains travaillant dans les états touchés par les naxalites du Jharkhand, du Chhattisgarh et de l’Andhra Pradesh ainsi que dans l’Uttar Pradesh, Delhi et le Maharashtra déclarent que plusieurs de leurs militants sont appelés maoïstes et sont soit harcelés soit arrêtés. La dernière affaire de ce type, signalent-ils, est l’arrestation du membre exécutif du People’s Union for Civil Liberties (Union Populaire pour les Libertés Civiles) de l’état d’Uttar Pradesh, Seema Azad, qui avait déposé une plainte pour Litiges d’Intérêts Publics à la Cour Suprême dans le but de diriger le gouvernement d’Etat à faire évacuer les forces de sécurité stationnées dans une cinquantaine d’écoles.

Il y a plusieurs exemples de la police arrêtant les militants et les surnommant maoïstes dans l’état due Chhattisgarh. Ont notamment été arrêtés le réalisateur de documentaires Ajay TG, l’avocat Satyendra Kumar Chombey et le journaliste Sai Reddy. Le secrétaire général de l’Andhra Pradesh Civil Liberties Commission (Commission pour les Libertés Civiles de l’Andhra Pradesh) S Seshaiah a déclaré qu’un des co-secrétaires de la APCLC a été retenu en vertu de le Loi de Sécurité Publique et de la Loi de Prévention des Activités Illégales pour avoir protesté contre les viols de femmes tribales par les paramilitaires engagés dans les opérations anti-maoïstes.

Ulser Pillpa Paitán, 23 ans, alias ‘Camrade Johnny’, a été arrêté dans la ville de Huanta, dans la région andine d’Ayacucho, durant l’opération policière ‘Genesis 2010’. Il serait le responsable politique de la guérilla maoïste dans le département d’Ayacucho. Trois autres personnes auraient été arrêtées.

Mardi passé, deux autres responsables du Parti Communiste du Pérou avaient été arrêtés dans le sud de la région d’Ayacucho. Percy Cartolin Sinchi Tuyo avait été arrêtée à Huanta et Miguel Angel Abad à Huamanga.

Onze soldats philippins ont été tués samedi lors d’une embuscade tendue par la guérilla communiste. Les militaires étaient en patrouille sur l’île de Mindoro (sud de Manille) lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade des combattants de la Nouvelle Armée du Peuple.

Guérilléros maoïstes philippins

Guérilléros maoïstes philippins

La police du Bengale occidental a arrêté mardi soir Telegu Deepak à Calcuta, la capitale de l’Etat. Telugu Deepak, dont le vrai nom est Venkateshwar Reddy, serait le commandant des opérations militaires maoïstes dans les États de Bihar, d’Orissa et de Jharkhand. Il était recherché par la police après l’attaque des maoïstes contre un camp des forces de police qui a causé la mort de 25 policiers mi-février, dans l’est du pays. Les forces de sécurité le soupçonnent d’avoir été l’organisateur de cette attaque. Cette arrestation a mis en alerte les services de renseignements et les forces de sécurité, car il semblerait que les maoïstes aient réussi à s’infiltrer dans la capitale du Bengale Occidental.

La guérilla du Parti Communiste du Pérou aurait fait tué un sergent et blessé 8 autres militaires lors d’une attaque contre une base militaire de la région del Valle de los Ríos Apurímac y Ene (VRAE) qui couvre les zones boisées des régions de Cuzco, Junín et Huancavelica. L’attaque, menée avec des armées lourdes pendant la matinée de jeudi, visait la base ‘anti-terroriste’ de Bajo Somabeni, à 335 kilomètres au sud-est de Lima.

Le leader maoïste indien Koteswara Rao, mieux connu sous le nom de Kishenji, a proposé ce lundi au gouvernement d’Etat un cessez-le-feu de 72 heures dans le centre et l’ouest de l’Inde pour autant que l’offensive contre eux soit interrompue. Contrairement à ce qui a pu être dit, la proposition de Kishenji n’ouvre pas la porte à de futures négociations. Chidambaram,premier ministre fédéral, y a répondu en disant qu’il souhaitait une renonciation pure et simple des maoïste à la violence.

Pendant ce temps, les corps de trois guérilleros ont été retrouvés dans un village du Bengale occidental, après un affrontement autour d’un camp des forces de sécurité. En outre, les villageois ont affirmé qu’ils avaient vu les maoïstes emmener deux autres corps avec eux. L’une des victimes est un des dirigeants de la milice locale. Selon les activistes pour les droits humains présents sur place, la police avait organisé cette rencontre et l’assassinat des guérilleros. Les policiers sont entrés dans la maison où les trois hommes prenaient leur repas et ont ouvert le feu sans sommation.

La Police de Delhi vendredi a déposé un dossier d’accusation contre le chef Maoïste arrêté Kobad Ghandy, accusé de se livrer à des activités anti-nationales. Kobad Ghandy dirigeait le média du Parti communiste de l’Inde (Maoïste) qui a été interdit. L’acte d’accusation qui comporte plus de 100 pages a été déposé devant le Chief Metropolitan Magistrate Kaveri Baweja. La cellule spéciale de la Police de Delhi a déclaré dans l’acte d’accusation que Kobad Ghandy a été impliqué dans des activités antinationales et avait été un membre actif des maoïstes opérant dans de différentes parties du pays. Le 20 septembre 2009, Kobad Ghandy a été arrêté en vertu de la loi de Prévention des Activités Illégales (Unlawful Activities Prevention Act – UAPA). En décembre de 2009, la cour a rejeté la demande de liberté sous caution de Kobad Ghandy et a accordé encore 90 jours à la Police de Delhi pour déposer un dossier d’accusation. Une nouvelle audition aura lieu le 4 mars.

Afin d’avoir une longueur d’avance dans la lutte contre les maoïstes, le plus grand organisme de recherche et de développement, le DRDO (Defense Research and Development Organisation – Organisme de Recherche et de Développement de la Défense) est en train de créer une collection de nouvelles technologies et de nouveaux systèmes d’arme. Actuellement, le DRDO fourni des drones, des micros véhicules aériens, des radars de pénétration terrestre ainsi que de nombreuses autres armes aux forces paramilitaires et de l’Etat pour le combat contre les maoïstes. Un responsable du DRDO affirme que ces dernières années, la guerre s’est transformée en conflits de faible intensité nécessitant des technologies adaptées et qu’il est du devoir de sont organisme de soutenir le rôle des forces paramilitaires en renforçant leur cause dans la lutte de conflits internes. Une équipe spéciale a même été formée au sein du DRDO afin de développer, dans les quatre années qui viennent, les technologies répondant directement aux exigences des forces paramilitaires. Actuellement, elle travaille à l’élaboration d’un radar terrestre capable de détecter les charges explosives improvisées utilisées par les naxalites ainsi qu’à un laser hyper-puissant capable de les détruire. Outre ces recherches tournées vers la lutte futur, l’organisme offre déjà des brouilleurs mobiles, des outils infra-rouges, des systèmes de surveillance ainsi que des radars qui peuvent ‘voir’ à travers les murs.