Selon les autorités, le PCI(maoïste) travaillerait actuellement à la création d’un nouveau groupe armée à la frontière entre les états du Madhya Pradesh, du Maharashtra et du Chhattisgarh. La raison première serait les difficultés que les guérilleros rencontrent actuellement dans leur bastion du Bastar. Un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur a déclaré que la nouvelle unité, le « Vistara platoon » tentait actuellement de gagner du terrain à la jonction des trois états où les forces de sécurité sont pour l’instant moins présentes que dans le Bastar. « Il y a de nombreux rapports faisant état de guérilleros qui tentent de s’installer à cet endroit. Dans le passé, il y a eu peu d’activité maoïste dans cette zone. Il est possible que ce soit une stratégie afin que les forces de sécurité diminuent leur vigilance dans le Bastar et se concentrent sur cette zone à la place ».

Selon un autre fonctionnaire de l’Etat, ces projets d’expansion ferait partie de la campagne de recrutement du parti.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

Des combattants de la NPA ont abattu hier mardi un responsable du village qui a activement soutenu le programme de pacification mené par l’armée dans le North Cotabato. Valeriano Birondo, le conseiller de Barangay Mahongkog dans la ville de Magpet, circulait en moto quand il a été intercepté et abattu par les maoïstes qui ont déclaré aux riverains qu’il avait été condamné pour ses crimes contre le Front n°72 de la NPA. Mardi également, une voiture de patrouille de la police qui se rendait à Sipalay (Negros Occidental) a été mitraillée par la guérilla.

La patrouilleuse mitraillée hier

La patrouilleuse mitraillée hier

Un combattant du PCP-SL a été tué lors d’un affrontement avec les patrouilles mixtes armée/police dans la région VRAEM. La fusillade s’est produite hier à 12H45 dans la municipalité d’Ayahuanco, dans la province de Huanta, (la région sud d’Ayacucho). Les forces de sécurité ont trouvé trouvé un fusil d’assaut qui avait pris aux forces de l’ordre dans une embuscade en 2008 dans la municipalité de Tintaypuncu (égion centrale de Huancavelica, également dans la VRAEM). Le guérillero maoïste était connu sous les pseudonymes « Ciro » ou « Pamacho ».

Le guérillero tué hier dans la VRAEM

Le guérillero tué hier dans la VRAEM

Le mardi 26 septembre dernier, deux combattants du MKP/HKO (Parti Communiste Maoïste/Armée Populaire de Libération) ont été tués dans des affrontements avec l’armée turque près de la ville d’Ovacik dans le Dersim. Les deux guérilleros sont Özcan Öner et Cem Gürgül.

Les deux guérilleros tués, Özcan Öner et Cem Gürgül.

Les deux guérilleros tués, Özcan Öner et Cem Gürgül.

Les forces de sécurité philippines se sont emparées d’un grand camp de la guérilla maoïste à Barangay Mangayon (province de Compostella). Tout a commencé jeudi matin lorsqu’un détachement du 66e Bataillon d’infanterie de l’armée a surpris trois guérilleros qui plaçaient un IED le long de la route. Les maoïstes ont ouvert le feu, les combats se sont déplacés vers le camp des guérilleros. Les deux côtés ont reçu des renforts (jusqu’à une cinquantaine de combattants de la NPA) et les guérilleros ont décroché lorsque l’armée est intervenue massivement, avec l’appui de l’artillerie. Les militaires ont récupéré des armes et des équipements sur place.

D’autre part, un détachement mixte du 62e bataillon d’infanterie de l’armée philippine et des forces spéciales de la police nationale a accroché dans la même matinée de jeudi une groupe de guérilleros à Barangay San Isidro, Toboso (Negros Occidental). Des tirs ont été échangés. Les guérilleros ont pu s’échapper mais une grande opération est lancée pour essayer de les retrouver. Enfin, sept membre et proches de la guérilla maoïste se seraient rendus avec lerus armes aux militaires de la 102e Brigades d’infanterie à Ipil.

Opération anti-guérilla à Marawi

Opération anti-guérilla à Marawi

Le corps de deux guérilleros maoïstes ont été découvert vendredi 22 septembre à Barangay Sto. Nino (Cotabato) par un détachement du 39e bataillon d’infanterie et de la Police nationale philippine qui menait une opération de poursuite. Les guérilleros auraient été mortellement blessés lors de l’attaque, la veille, d’une unité de CAFGU de Salasang. Le même jour, une autre attaque de la guérilla contre les CAFGU avait coûté la vie à un paramilitaire (et blessé un autre) vers Sitio Valencia, Barangay Sto. Niño (Arakan).

Samedi après-midi, un soldat a été blessé lors d’une fusillade de 30 minutes avec des combattants de la NPA à Salcedo, dans la province d’Ilocos Sur. Un détachement du 81e bataillon d’infanterie de la 7e division d’infanterie de l’armée a accroché une quinzaine de guérilleros vers 13 h 30 à Barangay village (Madarang). Enfin, une autre fusillade s’est déclenchée avant-hier dimanche, vers 8 h 50, entre un détachement du 730e groupe de combats de l’armée de l’air des Philippines et un groupe de guérilleros qui évacuaient leur campement attaqué par l’armée sur le mont Banoy à Barangay Talumpok Silangan (province de Batangas). Un guérillero a été tué et plusieurs militaires blessés.

Combattantes de la NPA

Combattantes de la NPA

L’armée péruvienne et la guérilla du PCP-SL se sont affrontés pour la deuxième journée consécutive. Les combats ont eu lieu aujourd’hui et hier près de la municipalité de Puerto San Antonio, située dans la province de Tayacaja, dans la région connue sous le nom de Vallée des Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM). Après les échanges de tirs, les militaires de la 31e Brigade de l’infanterie des patrouilles du Commandement spécial VRAEM ont récupéré sur le terrain un fusil d’assaut AKM, des munitions et des équipements. La région VRAEM, composée de 46 municipalités différentes, est une partie importante de la pente orientale des Andes péruviennes, largement couverte par la jungle.

Militaires en opération de contre-guérilla dans la région VRAEM (archive)

Militaires en opération de contre-guérilla dans la région VRAEM (archive)

Une fusillade a opposé un détachement du 39e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale à un groupe d’une vingtaine de combattants appartenant à la Compagnie « Pulang Bagani »de la NPA hier vendredi à Magpet, dans le North Cotabato. Les militaires ont bénéficié de l’appui aérien d’hélicoptères légers Hugues MG250. Les guérilleros ont pu s’échapper mais ont laissé » sur le terrain des équipements (dont 15kg d’IED, des sacs de munitions) mais en emportant leurs armes et leur(s) blessé(s) – des traces de sang ont été trouvées sur les lieux de la fusillade.

Combattants et combattantes de la NPA

Les militaires philippins ont tué mercredi neuf combattants de la NPA. Une unité du 84e Bataillon d’infanterie qui menait une opération anti-guérilla a mitraillé un groupe d’une quinzaine de maoïstes dans une zone rurale de la région de Carranglan (province de Nueva Ecija), à quelque 220 kilomètres au nord de la capitale Manille. Un caporal de l’armée a également été légèrement blessé. Deux des guérilleros tués ont été identifié, dont le commandant du groupe: Joey Manangan, alias “Ka Razul ». Les militaires ont récupérés des armes et des équipements.

Les dépouilles des combattants maoïstes tués

Les dépouilles des combattants maoïstes tués

Kalidas, alias Sekhar Raja, dirigeant haut placé du PCI(maoïste) a été arrêté à la frontière entre le Kerala et le Tamil Nadu à Pudur ce jeudi midi. Agé de 44 ans, cela fait plusieurs années qu’il travaille dans la clandestinité pour le parti à travers le sud de l’Inde. Il est poursuivi dans le cadre de plusieurs affaires dans le Kerala, le Tamil Nadu et le Karnataka. La police l’accuse d’être membre de la brigade Bhavani du parti, travaillant dans les régions vallonnées du Kerala, du Tamil Nadu et du Karnataka. Alors qu’il est poursuivi dans dix affaires dans le Kerala, il est également poursuivi en vertu du Arms Act dans le district de Dharmapuri, dans le Tamil Nadu. Les autorités n’ont révélé aucun détail concernant l’arrestation. Néanmoins, les villageois ont déclaré aux médias que quatre maoïstes présumés étaient arrivés mercredi soir et qu’ils avaient laissé Kalidas derrière eux. En effet, blessé à la jambe, il ne pouvait plus marcher. Les villageois ont déclaré avoir eux-même appelé la police.

Combattants maoïstes

Combattants maoïstes