Samer Issawi, militant du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), vient d’être libéré ! Arrêté en 2002 et condamné à 26 ans de prison pour « activités terroristes », Samer Issaoui avait été libéré en 2011 dans le cadre d’un échange de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit. Mais il avait été de nouveau arrêté en juillet 2012, Israël l’accusant de s’être rendu de Jérusalem en Cisjordanie occupée pour y établir des « cellules terroristes » et réclamant qu’il effectue le reste de sa peine initiale, alors que le Palestinien affirmait y être allé pour faire réparer sa voiture.

Samer Issawi

Quatre Palestiniens ont été blessés et un autre interpellé à l’est de Jérusalem quand de violents heurts ont éclaté entre des habitants et des forces israéliennes. Les affrontements se sont déclenchés dans le village de al-Eizariya quand les soldats ont commencé à reboucher un trou creusé par les villageois dans le mur de séparation il y a deux jours. Les forces israéliennes on tiré des balles en caoutchouc blessant quatre civils. Elles sont ensuite montées sur les toits de plusieurs bâtiments et ont tiré des gaz lacrymogène sur la foule, intoxicant des dizaines de personnes.

Un jeune homme palestinien de 22 ans a été abattu par les forces israéliennes dans le nord de la Bande de Gaza. Son corps a été retrouvé à proximité de Beit Hanoun, à la frontière avec Israël, par les services de secours. Les autorités israéliennes ont déclaré avoir ouvert le feu pour contenir des explosions de violences. D’après une porte-parole du gouvernement palestinien, l’homme aurait tenté de s’approcher de la cloture séparant la Bande de Gaza et Isralël, déclenchant les tirs de l’armée. Quatre autres Palestiniens ont été blessés par belles pour les mêmes raisons dans deux incidents distincts, l’un à Khan Younis (est) et à Jabaliya (nord).

Hier, un groupe de jeunes Palestiniens a manifesté son opposition à la construction d’une nouvelle colonie à proximité de Ramallah. Un affrontement s’en est suivi avec les forces de sécurité israéliennes qui ont tiré sur le groupe. Un jeune garçon de 15 ans a été touché au dos et est décédé à son arrivée à l’hôpital de Ramallah. En 2013, 26 Palestiniens ont été abattus par les forces israéliennes, principalement en Cisjordanie.

Affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes

L’armée israélienne pratique par dizaines des entraînements militaires sur les populations civiles. Les soldats envahissent les maisons en plein jour ou font sauter la porte au milieu de la nuit, réveillent et terrorisent tous les membres de la famille. Pendant ces exercices, les Palestiniens ne sont pas prévenus qu’il s’agit d’un exercice; pour eux, les menaces, dégradations, arrestations et fouilles sont bien réelles. Et les opérations durent souvent plusieurs heures. L’année dernière, un Palestinien est mort… tué en pleine nuit par des soldats en civil en exercice. La victime s’était défendue, les prenant pour des voleurs.

Dans deux incidents distincts à quelques heures d’intervalle, les forces israéliennes ont tué deux Palestiniens en Cisjordanie. Le premier incident s’est déroulé jeudi soir à proximité d’un poste de contrôle de l’armée situé entre Ramallah et Naplouse. Des soldats ont ouvert le feu sur un homme qui se trouvait dans un abribus après avoir entendu des bruits de pétards. L’homme, âgé de 28 ans et conférencier à l’université, est mort sur le coup. Selon ses proches, il n’était pas du tout du genre à lancer des pétards sur les soldats. Le deuxième incident a eu lieu vendredi à l’aube dans le sud de la Cisjordanie, également tout près d’un poste de contrôle de l’armée israélienne. Un homme qui marchait avec son frère à proximité du poste a été abattu par le garde de fraction. Son frère ainsi que la troisième personne qui les accompagnait, ont été grièvement blessés.

Poste de contrôle de l'armée israélienne

Le procès d’Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich, jugés pour avoir appelé au boycott des produits israéliens, se tenait ce mercredi 30 octobre à la Cour d’Appel de Paris. La procureure a ainsi estimé que les arguments développés par les avocats, et démontrant la nullité procédurale de toute l’affaire étaient pertinents, notamment parce qu’ils étaient accusés de « discrimination contre l’Etat d’Israël », alors qu’ il n’existe aucune loi en France concernant les discriminations à l’encontre d’un Etat. S’il existe bien une loi punissant les discriminations contre les personnes (à raison de leur appartenance ou non appartenance à une religion, une ethnie, une race, une nation), rien de tel concernant les Etats.

Les trois juges, après s’être retirés pour conférer entre eux, sont revenus dans la salle du tribunal au bout de quelques minutes, pour annoncer la fin du procès. Ils doivent indiquer le 22 janvier leur décision finale.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces de sécurité israéliennes ont effectué un raid dans la ville de Qabatiya, à proximité de Jénine. Elles ont interpellé quatre hommes qui ont été emmenés pour des ‘questions de sécurité’. Cette opération s’est déroulée dans la violence et un jeune homme de vingt ans a été abattu par les tirs indiscriminés des soldats sur la foule dans un marché. Touché à la poitrine, son décès a été confirmé à son transfert à l’hôpital.

Le 4 août 2005, Eden Natan Zada, un militaire israélien militant ultra-sioniste, avait commis un massacre de sang froid contre les occupants arabes d’un autobus à Shefa Amr. Zada avait tué le chauffeur, deux jeunes filles, un habitant du quartier et blessé onze autre personnes avant d’être désarmé et battu à mort par la foule. Les autorités israélienne ont rapidement lancé une procédure pénale contre les personnes soupçonnées d’avoir tué Zada. Les suspects ont été identifiés à partir d’enregistrements vidéos. Près de 8 ans plus tard, le procès atteint son terme. Les résumés des audiences ont été transmis par le ministère public et les avocats. Le verdict devrait être prononcé bientôt.

le bus, cerné par les habitants, après le massacre

Cinq véhicules militaires ont envahi mardi matin le village de Silat al-Harithiya, près de Jénine, et tiré des gaz lacrymogènes dans le centre du village. Les forces israéliennes ont mis en place un poste de contrôle le long d’une route reliant les zones du village et fouillé les véhicules qui passent. Les habitants ont jeté des pierres et des bouteilles vides sur les forces israéliennes.