Ahmad Sa’adat, Secrétaire général du FPLP s’est vu privé des visites familiales pendant une période de trois mois; aucune raison n’a été donnée pour cette décision. « C’est une tentative désespérée et futile pour briser la volonté et résoudre les dirigeants palestiniens et les symboles du mouvement national des prisonniers palestiniens, tentative qui fait partie de la campagne systématique de persécution menée par l’administration pénitentiaire contre les détenus dans les prisons de l’occupation, » a déclaré le FPLP.

Les attaques contre les prisonniers se multiplient. Elles comportent le refus de visites familiales, l’interdiction d’accès à la cantine, la confiscation des téléviseurs, l’interdiction des chaînes par satellite de langue arabe, les transferts fréquents d’une prison à l’autre et actuellement, la violente invasion des sections et des chambres des prisonniers, détruisant les biens et fouillant les cellules. Le FPLP a appelé à une réponse générale à cette campagne d’attaques contre les prisonniers et à davantage d’actions pour réclamer la liberté de Sa’adat et de ses camarades.

Palestine: Ahmad Sa’adat interdit de visite

Des colons israéliens se sont emparés de force mardi de 25 appartements dans un quartier de Jérusalem. Des heurts ont ensuite opposé Palestiniens et colons dans ce quartier de Silwan, qui est régulièrement le théâtre d’affrontements avec des colons de plus en plus nombreux dans ce secteur, sensible car limitrophe de la Vieille Ville, où se trouve l’Esplanade des mosquées.

Près de 4.000 personnes ont pris part vendredi 12 à Hébron en Cisjordanie occupée a accompagné le corps de Raëd Abdessalam Al-Jaabari. Les autorités israéliennes ont affirmé que ce Palestinien de 35 ans s’était « pendu dans les toilettes » de la prison d’Eshel (sud). Des Palestiniens ont pratiqué une autopsie du corps a annoncé que la cause principale du décès est un coup fort sur la tête ayant provoqué une hémorragie interne.

Palestine: Foule aux funérailles d’un prisonnier

Une soixantaine de Palestiniens, récemment réincarcérés par Israël après avoir été libérés dans le cadre d’un échange de prisonniers, mèneront une grève de la faim mardi au moment de la reprise des négociations israélo-palestiniennes.

Ces 63 détenus faisaient partie d’un groupe de 1.027 prisonniers palestiniens condamnés à de longues peines et libérés fin 2011 en échange d’un soldat israélien en vertu d’un accord entre Israël et le Hamas. Ils ont tous été arrêtés en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est où les forces israéliennes ont envoyé en détention plus de 2.000 Palestiniens depuis la mi-juin. Actuellement, plus de 7.000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes.

Le 20 août dernier, 50 soldats israeliens avaient fait irruption chez Khalida Jarrar, députée du FPLP, avocate féministe et ex-responsable de l’ONG se soutien aux prisonniers politiques ‘addameer’. Les militaires lui avaient remis un ordre de déportation (en hébreux) lui ordonnant de se rendre à Jericho dans les 24 heures et d’y rester 6 mois (renouvelables), elle n’aurait alors pas pu quitter la ville sans l’autorisation du tribunal militaire israelien. L’armée a justifié un tel ordre (qui n’avait pas été utilisé depuis les années 80) par la mention ‘Dossier secret’, même s’il est clair qu’il a été émis pour empécher son activité politique.

Khalida a refusé d’obtempéré et risquait donc d’être arrêtée, elle s’est réfugiée à l’intérieur du Conseil Législatif Palestinien où elle a dressé une tente. Même au regard des lois internationales et israeliennes, cet ordre de déportation était tout à fait illégal : Khalida habite dans la zone A (officiellement administrée par l’autorité palestinienne, l’armée israelienne y entre et en sort sans problèmes), la déportation d’une personne d’un territoire occupé à un autre est interdite et plus simplement cela viole l’immunité parlementaire de Khalida. Finalement, grâce à la solidarité, le tribunal militaire s’est rétracté ce 16 septembre et a raccourci la durée de 6 mois à un mois (écoulé).

La députée communiste Khalida Jarrar

La députée communiste Khalida Jarrar

260 enfants et adolescents palestiniens ont été arrêtés à Jérusalem-Est depuis le début de la vague de manifestation qui a débuté en juin dernier, et que certains nomment déjà « l’Intifada des jeunes ». Les avocats des familles accusent les autorités israéliennes de violer les droits des mineurs et de traiter les enfants comme des terroristes, et de leur appliquer un traitement dur, vengeur et discriminatoire.

Une série de violents affrontements ont éclaté entre Palestiniens et colons israéliens après que des centaines colons aient pris d’assaut le tombeau de Joseph dans la ville de Naplouse, mercredi à l’aube, pour y exécuter des rituels talmudique. Plus de 30 véhicules militaires escortaient les bus des colons. Les forces de sécurité israéliennes ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants palestiniens en colère.

Un meeting est organisé demain vendredi à la Bourse du travail de Saint-Denis pour dénoncer la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine sous toutes ses formes:

– Criminalisation de l’appel au boycott : le maintien en vigueur des circulaires dites Alliot Marie/Mercier qui incite les procureurs à poursuivre les militants qui appellent au boycott de produits israéliens.

– Interdiction de manifester : le gouvernement Valls a interdit deux manifestations à Paris les 19 et 26 juillet.

– Poursuites judiciaires envers des militantes et militants lors de ces manifestations

à partir de 19H00, Bourse du travail de Saint Denis
9/11 rue Génin – métro Porte de Paris – ligne 13

La police israélienne a arrêté ce matin 22 Palestiniens, dont six enfants âgés d’environ 12 ans, accusés d’avoir lancé des pierres ou des cocktails Molotov sur les forces d’occupation à l’est de la ville. Plus de 700 Palestiniens ont été arrêtés depuis juillet, avec une augmentation significative du nombre de mineurs.

Palestine: 22 arrestations à Jérusalem

Un meeting est organisé le vendredi 19 septembre à la Bourse du travail de Saint-Denis pour dénoncer la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine.

– Criminalisation de l’appel au boycott : le maintien en vigueur des circulaires dites Alliot Marie/Mercier qui incite les procureurs à poursuivre les militants qui appellent au boycott de produits israéliens.

– Interdiction de manifester : le gouvernement Valls a interdit deux manifestations à Paris les 19 et 26 juillet.

– Poursuites judiciaires envers des militantes et militants lors de ces manifestations