Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont subi l’emprisonnement à un moment de leur vie. Le 1er mars 2014, 5224 Palestiniens étaient en détention politique. Parmi eux , 21 femmes, 210 enfants, 11 parlementaires et 183 personnes en détention administrative (détention illimitée sans inculpation ni procès). Près de 1000 ont été condamnés à des peines allant de 20 ans jusqu’à la condamnation à perpétuité. Ainsi Ahmed Saadat a été condamné à 30 ans de prison et Marwan Barghouti à 5 peines de perpétuité. En même temps, à Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert au monde, sous le siège et le blocus depuis 2007, la crise humanitaire a atteint son summum. Pendant ces dernières quatre années, par des grèves de la faim de masse, les prisonniers palestiniens ont lancé un appel à l’aide au monde entier. Non seulement ils incarnent l’unité du peuple palestinien, leur libération est aussi la condition à toute perspective de paix et de justice.

Soirée de soutien ce soir au Pianofabriek

17:00 – Welcome
18:00 – Photography exhibition « Suspended Lives » by Asmaa Seba
18:30 – Conference including:
* Leila Khaled (video message).
* Charlotte Kates – Samidoun Palestinian Prisoners Solidarity Network, U.S. National Lawyers Guild.
* Khaled Barakat – Cooridnator, Campaign to Free Ahmad Sa’adat.
* Rabee Eid – Palestinian youth activist and journalist living under the Israeli apartheid.
* Stop G4s Campaign – Palestina Solidariteit.
20:00 – Buffet/Snacks form Palestine.
20:30 – Concert with Souk Souk
Soundsystem

Il y a actuellement plus de 5.000 Palestiniens détenus par Israël, dont plusieurs centaines en « rétention administrative », c’est-à-dire sans jugement ni même mise en examen, pour des durées indéfinies. Parmi ces prisonniers, plus de 200 sont des enfants, condamnés à de lourdes peines de prison pour un jet de pierres alors qu’ils défendent leur propre village, et qui sont systématiquement soumis à torture et traitements dégradants.

Jeudi 17 avril a lieu la Journée des prisonniers palestiniens: à Paris, rassemblement de 17 à 19 heures place de la Fontaine Saint-Michel (métro Saint-Michel)

Lundi soir, un officier supérieur de la police israélienne a été tué lorsque sa voiture a été la cible de tirs sur une route près de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie. La femme de la victime a été grièvement blessée. Cet officier supérieur était chargé d’opérations de renseignement au sein de la police israélienne, il dirigeait depuis trois ans le directeur de l’unité de collecte du département chargé de la surveillance électronique. Ancien militaire de carrière pendant 25 ans, il avait servi comme lieutenant-colonel au sein de l’unité 8200 de l’armée israélienne, l’équivalent israélien de la NSA, poste qu’il avait quitté pour rejoindre la police. Le ministre israélien de la Sécurité intérieure a déploré « une grande perte pour les services de sécurité ». L’armée israélienne ratisse une partie du village palestinien d’Idhna, à proximité du lieu de l’attaque. Certains habitants avoir été battus par des soldats lors de perquisitions à leurs domiciles.

Palestine: Un officier des renseignements de la police abattu

Des dizaines de Palestiniens ont été blessés mercredi lors de heurts avec la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est. Les Palestiniens ont jeté des pierres et des pétards sur la police lorsque celle-ci avait ouvert à des visiteurs juifs les portes du site. La police a riposté avec des grenades assourdissantes et blessé des dizaines de Palestiniens blessés par des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes.

Le mur israélien domine la vie dans le camp de réfugiés d’Aida, à Bethléem. Il encercle une grande partie du camp. Le seul espace vert qui y existait est situé juste derrière le mur. Avant sa construction, les réfugiés y organisaient des barbecues et récoltaient les olives. Le matin du vendredi 21 mars, des jeunes d’Aida ont percé un trou dans le mur. L’armée israélienne a envahi le camp samedi après-midi pour protéger des entrepreneurs israélien qui ont installé une plaque de tôle sur le trou. 30 minutes à peine après le départ de l’armée, les jeunes retiraient la plaque. L’armée a lancé un autre assaut qui a duré jusqu’au soir. Le dimanche a vu une autre opération militaire israélienne, qui a duré toute la journée: deux policiers ont été légèrement blessés par des jets de projectiles et neuf habitants du camp ont été arrêtés, et plusieurs autres blessés.

L’armée a ré-envahi le camp tôt lundi matin. Des entrepreneurs israéliens ont enlevé les fondations en béton du mur avec une excavatrice. Ils ont ensuite remplacé toute la section endommagée, et coulé du béton dans les fondations, pendant que soldats et policiers tiraient des grenades lacrymogènes et des coups de fusil sur les réfugiés. Au moins 4 jeunes réfugiés ont été blessés entre dimanche 23 et lundi 24 mars. Lundi après-midi, un jeune a été blessé d’une balle réelle à la jambe, d’autres ont été blessés par des balles caoutchouc-acier.

Lundi soir, des forces spéciales en civil ont agressé un jeune soupçonné d’avoir touché aux fondations en béton qui séchaient. L’armée a ré-envahi le camp et un militant bien connu a été arrêté chez lui. Les unités spéciales et des soldats ont attaqué une nouvelle fois le camp pendant la nuit, arrêtant 6 jeunes et blessant un septième par balle. Par ailleurs un soldat a été blessé par des éclats de cocktail Molotov.

La brèche dans le mur à Aida

La brèche dans le mur à Aida

Plusieurs manifestants et quatre journalistes – dont deux photographes, l’un de l’Agence France-Presse (AFP) et l’autre de Reuters – ont été légèrement blessés par des projectiles tirés aujourd’hui samedi par les forces de police lors des incidents à la porte de Damas, à l’entrée de la Vieille ville de Jérusalem est. La manifestation, qui a rassemblé quelques dizaines de personnes avant d’être dispersée, était organisée à la veille de l’anniversaire de la «journée de la Terre» qui mobilise chaque année Palestiniens et Arabes israéliens. La journée de la Terre» commémore chaque 30 mars la mort en 1976 d’Arabes israéliens lors de manifestations contre la confiscation de terrains par Israël. Six manifestants ont été arrêtés.

Depuis la reprise des pourparlers entre Israël et l’OLP, les forces d’occupations israéliennes ont assassiné 57 Palestiniens et blessé 897 depuis la reprise des négociations en juillet. Le dernier en date est un jeune adolescent, Yousef Yousef Nayef Abu Akar Shawamrah, âgé de 15 ans et qui a été assassiné par les forces israéliennes mercredi dans le sud de la Cisjordanie. Selon des témoins, la victime était à la recherche de plantes locales comestibles quand il a été abattu, dans son village de Cisjordanie de Deir al-Asal, à 15 kilomètres de Hébron.

Depuis juillet, il y a eu en outre plus de 500 attaques de colons contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie occupée et les forces israéliennes ont arrêté plus de 3000 Palestiniens au cours de 3767 raids militaires. Israël a également commencé à construire 10.509 unités de logement dans les colonies juives tout en démolissant simultanément 146 maisons palestiniennes.

La famille de l’adolescent palestinien Youssef Shawamreh

La famille de l’adolescent palestinien Youssef Shawamreh

Après avoir kidnappé Shireen et Shadi Issawi dans la soirée du jeudi 6 mars, les forces d’occupation sioniste ont à nouveau lancé un raid sur le quartier d’al-Issawiya, à Jérusalem, jeudi 13 mars vers 2h du matin et arrêté Medhat al-Issawi. Il avait été libéré le 10 décembre 2013. Membre du Front démocratique de Libération de la Palestine (FDLP), il a passé au total plus de 20 ans de prison. Shireen, Shadi et Medhat sont respectivement la sœur et les frères de Samer Issawi, qui avait arraché sa libération en décembre 2013 après 266 jours de grève de la faim, une victoire que les autorités israéliennes ont visiblement décidé de faire payer à toute sa famille. Shireen Issawi devait comparaître le 13 mars mais l’audience a été reportée au 20 mars pour « complément d’enquête ».

Palestine: Ré-arrestation d’un ancien prisonier du FDLP

Des dizaines de Palestiniens ont été blessés dans des affrontements avec les forces israéliennes d’occupation dans les villages d’Abu Dis et Eizariya à Jérusalem-Est. 35 jeunes hommes ont été touchés par des balles en acier recouvert de caoutchouc, tandis que des dizaines d’autres ont souffert de l’inhalation excessive de gaz lacrymogène. Deux Palestiniens ont été blessés dans les affrontements qui ont éclaté dans Beitin, un village à l’est de Ramallah, ce vendredi. Les manifestants protestaient contre l’assassinat de Saji Darwish, âgé 18 ans, la semaine dernière. Darwish était étudiant à l’Université de Birzeit de Beitin qet, militant du FPLP, il a été abattu alors qu’il lançait des pierres sur les véhicules de colons.

Un militant norvégien a été blessé et des dizaines d’autres manifestants ont subi une inhalation excessive de gaz lacrymogène lors d’affrontements à Bilin. Les forces israéliennes d’occupation ont tiré des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en acier recouvert de caoutchouc sur les manifestants qui portaient des drapeaux palestiniens et des portraits de Saji Darwish. Des dizaines de militants ont souffert de l’inhalation excessive de gaz lacrymogène que les forces israéliennes ont tirés sur une manifestation à Nabi Saleh au nord-ouest de Ramallah. Les militants de Nabi Saleh protestent chaque semaine contre l’occupation depuis quatre ans, en exigeant que leurs terres volées par les forces israéliennes pour la construction du mur d’apartheid, leurs soient sera restituées.

Les funérailles de Saji Darwish

Les funérailles de Saji Darwish