Les forces de sécurité ont arrêté une responsable présumée de l’EPP (Ejército del Pueblo Paraguayo, Armée du Peuple Paraguayen). Il s’agit de Laura Villalba, sœur d’Osvaldo Villalba, responsable connu de l’EPP, et mère de l’une des deux jeunes femmes présumées membres de l’EPP qui ont été tuées par les forces de sécurité début septembre dans le nord du pays. Selon la police, Laura Villalba était à son arrestation en possession d’une grenade et d’une arme de poing, et avait des responsabilités logistiques dans l’EPP. L’arrestation a eu lieu à environ huit kilomètres de la zone où, à la mi-novembre, trois membres de l’EPP ont été tués par les forces de sécurité. Cette zone, à la frontière avec le département de Concepción, est une des zones d’influence de l’EPP.

guérilleros de l’EPP

 

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Alcides Oviedo et Carmen Villalba, présentés par les autorités comme les principaux dirigeants de l’Armée du Peuple Paraguayen (Ejército del Pueblo Paraguayo, EPP), ont dû faire face à un nouveau procès, mardi 24 juin, devant un tribunal spécial, pour une affaire remontant à 16 ans. Le tribunal les a reconnus coupables « d’homicide intentionnel » contre un commissaire et deux agents de la police nationale. La fusillade était survenue lorsque les guérilleros avaient tenté de s’échapper dans la ville de Ñemby, en 2004. Les peines seront prononcées la semaine prochaine. Les frères Victor et Gregorio Morales ont été condamnés vendredi 26 juin pour « appartenance une association terroriste ». Ils étaient accusés d’avoir agi en tant que soutien logistique de l’EPP. Le tribunal de Concepción a condamné les frères, âgés respectivement de 51 et 40 ans, à 12 ans de prison. Des villageois du district d’Agüerito et des amis des frères Morales ont manifesté lors du procès devant le palais de justice et ont demandé leur libération.

Alcides Oviedo et Carmen Villalba

Les paysans du Paraguay se sont affrontés avec la police qui voulait les empêcher de manifester à Asuncion. Ils demandent le vote d’une loi visant à restructurer la dette des petits paysans (ou plus exactement, que le pouvoir législatif traite le droit de veto de l’exécutif à cette loi qui vise à restructurer les dettes des propriétaires de moins de 30 hectares). ils avaient installé un campement devant le Congrès mais ils se sont heurté à la police lorsqu’ils ont voulu marcher sur le centre de la capitale.

Les paysans entamant leur manifestation à Asunción

Les paysans entamant leur manifestation à Asunción

Des manifestants ont violemment occupé samedi soir le Congrès du Paraguay en réaction au vote par les sénateurs d’un projet d’amendement de la Constitution permettant au président d‘être réélu. Aux cris de “Plus jamais de dictature”, les manifestants ont fait irruption à l’intérieur du Congrès après avoir cassé des portes, des palissades et des baies vitrées. Ils ont saccagé les bureaux des sénateurs favorables à l’amendement avant de provoquer des débuts d’incendie. Les affrontements avec la police ont fait un mort, des dizaines de blessés, et au moins 200 arrestations.

Une majorité de 25 sénateurs sur 45 ont voté l’amendement lors d’une session spéciale qui s’est tenue dans les bureaux du Sénat, la salle de l’assemblée plénière étant occupée par les sénateurs opposés à la réforme. L’amendement permettrait au président libéral Horacio Cartes, mais aussi à l’ex-président de gauche Fernando Lugo de briguer un nouveau mandat. Le Paraguay reste marqué par les 45 années de dictature du général Stroessner. Il avait été réélu sept fois de suite et les manifestants refusent la remise en cause du principe du mandat présidentiel unique instauré en 2012.

Les affrontements dans la capitale, Asuncion

Les affrontements dans la capitale, Asuncion

Deux hommes et une femme ont été arrêtés dans le district Azotey (département de Concepción). La police les accuse de faire partie de l’appareil logistique de l’Armée du Peuple du Paraguay (Ejército del Pueblo Paraguayo, EPP). Les arrestations ont eu lieu lors d’une rencontre fortuite entre les militants qui circulaient à moto et un détachement policier – deux personnes ont pu échapper à la police. Les personnes arrêtées sont la sœur de Domingo Ovelar, alias « Matungo », un membre connu de l’EPP, de Reinaldo Zevallos et d’un autre homme surnommé « Medina ». Ils transportaient des armes, des munitions et des documents de l’EPP.

Deux des personnes capturées

Deux des personnes capturées

Les autorités paraguayennes accusent Carmen Villalba d’avoir planifié avec d’autres détenus de l’Armée du Peuple Paraguayen (EPP) une évasion. Une perquisitions dans le bloc de sécurité maximale de la prison du Buen Pastor a permis la saisie de 10 téléphones mobiles, de clés USB et cartes mémoire. Les prisonniers communiquaient avec l’extérieur un utilisant un réseau Wi Fi localité en face de la prison. Carmen Villalba a été condamné à 18 ans de prison pour un enlèvement réalisé par l’EPP, et à 7 années supplémentaires pour la prise d’otages d’un gardien.

Carmen Villalba

Carmen Villalba

Les services du procureur ont fait arrêter deux parents de membres de la guérilla de l’Armée du Peuple du Paraguay (EPP) dans une opération dans le nord du département de Concepción, dans le cadre de l’enquête sur l’embuscade de la semaine dernière qui s’est soldée par la mort de huit membres d’une force spéciale anti-guérilla FTP (voir notre article). Les personnes arrêtées sont Juan Morínigo, le frère d’un guérillero de l’EPP tué par les membres de la FTP, et Zunilda Jara est la soeur de deux guérilleros recherchés.

Opération anti-guérilla au Paraguay (archive)

Opération anti-guérilla au Paraguay (archive)

Huit soldats ont été tué lors d’une attaque présumée de la guérilla de l’Armée populaire du Paraguay (EPP), active dans le sud du pays. L’attaque a visé une patrouille militaire sur une route de campagne du district de Horqueta (département de Concepcion), à 420 kilomètres au nord de la capitale Asuncion. La patrouille motorisée de la Fuerza de Tarea Conjunta (Force Opérationnelle Conjointe, FTC), la principale force anti-guérilla déployée contre l’EPP, a tout d’abord essuyé l’explosion d’un IED et puis des tirs. Cinq militaires sont morts sur place et les autres lors de leur transfert à un hôpital régional. Il semblerait que les guérilleros aient emporté les armes des militaires hors de combat.

Le lieu de l’embuscade

Le lieu de l'embuscade

Un jeune homme qui avait été amené jeudi dans un hôpital de San Pedro, dans un état de santé grave en raison d’une péritonite, avait sur son bras un tatouage évoquant la guérilla de l’Ejército del Pueblo Paraguayo, l’EPP. Les autorités ont été prévenues. Le patient leur dit qu’il s’appelait Oscar Maldonado Ayala et était originaire de Colonia Naranjito en General Resquin (San Pedro) mais n’a pu produire de documents d’identité. L’hôpital est gardé par des agents du Groupe des opérations spéciales (GEO), la force anti-guérilla créée pour combattre l’EPP.

Le tatouage qui a valu au jeune homme d’être dénoncé aux autorités

Le tatouage qui a valu au jeune homme d'être dénoncé aux autorités

Trois hommes ont été arrêtés vendredi 14 à l’aube dans le district de Horqueta par les policiers de la forces spéciale anti-guérilla FTC. Les policiers leur reprochent de former un groupe de actif de l’Armée du Peuple Paraguayen, l’EPP. Lidio Torales Maidana est accusé d’avoir contribué à l’attaque de plusieurs stations services et à l’exécution par l’EPP d’un politicen le 28 décembre dernier. Les deux autres personnes arrêtées sont ses neuveux Ephrem (23 ans) et Cristian (19 ans).

Lidio Torales Maidana

Lidio Torales Maidana