Un tribunal paraguayen a déclaré coupables d’association criminelle de Rumilda Estela Giménez et Juana Bernal Maiz, pour leur complicité présumée dans l’enlèvement par l’EPP du grand propriétaire Luis Lindstron. Elles ont été condamnées respectivement à quatre ans et six mois et quatre ans d’emprisonnement.

Rumilda Estela Giménez et Juana Bernal Maíz

Rumilda Estela Giménez et Juana Bernal Maíz

Un groupe de 76 militaires paraguayens ont suivi trois mois de formation à l’École Militaire El Nilo (Cundinamarca), en Colombie. Ils sont venus en Colombie pour se former à la contre-guérilla. La formation donnée en Colombie aux militaires paraguayens n’est pas seulement celle des forces spéciales (endurance, combat dans la jungle, techniques de combat), elle comporte aussi un volet politique (rapport avec la population civile).

Depuis 1996, le gouvernement fait face à l’action de l’Armée du Peuple Paraguayen (EPP), principalement dans deux régions, Concepción et San Pedro. En 2009, les autorités ont prétendus qu’il existait des liens entre l’EPP et les FARC.
L’EPP compte au moins une centaine de guérilleros et a causé la mort de 13 policiers et quatre soldats. Le groupe se définit comme une organisation politico-militaire marxiste-léniniste. Deux de ses fondateurs, Alcides Oviedo et Carmen Villalba, ont été arrêtés en 2001.

Membre des forces spéciales paraguayennes

Membre des forces spéciales paraguayennes

Le Paraguay a annoncé jeudi qu’il effectuait les processus nécessaires pour utiliser les drones de la Police fédérale brésilienne dans la lutte contre l’EPP (Armée de peuple paraguayen). Depuis environ un an, des rumeurs circulaient selon lesquelles les forces de sécurité paraguayennes avaient utilisé des drones pour localiser des guérilleros de l’EPP. La police fédérale brésilienne utilise des drones pour le contrôle de ses frontières et la lutte contre la contrebande, le trafic d’armes et de drogue. La zone d’influence de l’EPP compte aujourd’hui plus de 15 500 kilomètres carrés de région boisée.

Un drone HERMES de la police brésilienne

Un drone HERMES de la police brésilienne

Les guérilleros de l’Armée du Peuple Paraguayen (Ejército del Pueblo Paraguayo, EPP) ont tué deux policiers le 14 juillet dans le cadre de ce qui semblait être une vaste embuscade contre les forces de sécurité, puisque de puissants IED ont été retrouvés à proximité de l’attaque. Les deux sous-officiers ont été mitraillés alors qu’ils patrouillaient le long d’une route de campagne près de la ville frontière de Capitan Bado, proche du Brésil.

Le 17 juillet, une autre embuscade de l’EPP a coûté la vie à trois policiers dans la forêt de Yaguareté. Les victimes sont un chef de police et deux sous-officiers. Un homme identifié comme Alberto Duarte a été arrêté le même jour dans le nord du pays. Il est accusé d’être membre de la logistique de l’EPP et a été arrêté à environ deux kilomètres de l’endroit de l’embuscade du 14 juillet.

La scène de l’embuscade du 17 juillet

La scène de l'embuscade du 17 juillet

Les forces de sécurité ont arrêté un membre présumé de l’Association paysanne armée (ACA), une organisation de guérilla dissidente de l’Armée du peuple paraguayen (EPP).
Lidio López Jara, alias « Alexis Rodriguez », 21 ans et plus qui pesait un mandat, a été arrêté à Bella Vista, au nord-est du Paraguay, dans le département de Amambay, suite à une enquête des Forces opérationnelles interarmées (FTC), qui responsable de la lutte contre les guérillas. Jara Lopez, a été transféré dans la ville de Concepcion et traduits en justice. Il était recherché car il apparaissait dans plusieurs vidéos tournées par les guérilleros et qui avaient été découvertes par les militaires des FTC lors d’opération anti-guérilla. Quelques jours avant, les autorités argentines ont arrêté, dans la ville de Rosario, Siveriano Acosta, un autre membre présumé de l’ACA.

Lidio López Jara

Lidio López Jara

Le deuxième procès public de Carmen Villalba est l’occasion d’un déploiement de force exceptionnel: police, police anti-émeute, experts en explosifs, etc. La guérillera, dirigeant de l’Armée du Peuple Paraguayen (EPP) est jugée cette fois pour prise d’otages et risque 12 ans de prison pour des faits remontant au 11 juin 2007, lorsque Carmen Villalba a pris en otage un fonctionnaire de prison. Elle purge déjà actuellement une condamnation de 18 ans de prison.

Carmen Villalba

Carmen Villalba

Au moins quatre personnes ont été blessées lors d’un affrontement entre des policiers du Groupe des opérations spéciales (GEO) et des paysans sans terre dans le département du Caaguazú, (Est du Paraguay). La confrontation a commencé quand environ 80 paysans sans terre sont entré dans deux domaines appartenant à la compagnie brésilienne de biocarburant Colonia Laterza Cué. À la suite de cette confrontation plusieurs paysans ont été blessés par des balles en caoutchouc et quatre policiers blessés par des couteaux et des objets contondants. En octobre 2013, la police avait expulsés violemment 180 familles de paysans des terres que la compagnie brésilienne revendique siennes, même si l’Institut national de développement rural et de l’aménagement (INDERT) du Paraguay a reconnu que les paysans sont occupants légitimes. En juin 2012, 11 paysans et six policiers avaient été tués dans une confrontation au cours d’une expulsion similaire.

Une rassemblement, datant de la semaine passée, de paysans spolié par la société brésilienne.

Par ailleurs, les forces armées paraguayenne ont découvert une base des guerillleros de l’Ejército del Pueblo Paraguayo (EPP) contenant des tenues de camouflage, des munitions et du matériel médical.

Une rassemblement, datant de la semaine passée, de paysans spolié par la société brésilienne.

La justice paraguayenne accuse Esteban Marín López, Antonio Bernal maïs et Rubén Darío López Fernández, tous membres présumés de l’Armée du peuple Paraguayen (EPP) de l’enlèvement et de la mort d’un couple allemand jeudi dernier dans le nord du département de Concepción.

Robert Natto et Erika Reiser, un couple allemand de gros propriétaires, avaient été enlevés dans leur domaine. Un détachement de la Force opérationnelle interarmées (FTC) avait été dépêché pour intercepter les guérilleros, ce qu’il parvint à faire quelques heures plus tard, déclenchant une fusillade. Les guérilleros ont pu s’échapper mais leurs prisonniers ont été tués. La justice paraguayenne accuse les guérilleros de les avoir abattu.

Paraguay: Trois guérilleros inculpés pour la mort d’un couple de propriétaires terriens

Des policiers et des militaires de la Force opérationnelle interarmes (FTC, la force de contre-guérilla) ont abattu Albino Jara, le « commandant Milcíades Lion », un des dirigeants de l’Agrupación Campesina Armada (ACA, l’Association des paysans armés), ainsi qu’un guérillero d’une quinzaine d’années, lors d’un affrontement dans le département de Concepción, au nord du pays. La fusillade a eu lieu lorsqu’un détachement de la FTC a surpris une colonne de la guérilla dans une zone boisée. Cinq autres guérilleros se sont échappés.

Paraguay: Un commandant guerillero abattu