La militante palestinienne Khalida Jarrar, a déclaré que les autorités israéliennes ne traitent pas les prisonniers palestiniens comme des êtres humains, elle qualifie les conditions de détention de « pires et plus difficiles depuis l’occupation de la Palestine occupée en 1967 ». Lundi 20 janvier, Israël a libéré 90 prisonniers palestiniens dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers ( article ici ). Khalida Jarrar, maintenue en détention administrative depuis décembre 2023, faisait partie des personnes libérées. Sa libération est intervenue après que trois otages israéliennes ont été relâchées. La détention administrative permet aux autorités israéliennes de maintenir des personnes en prison sans inculpation ni procès.

Khalida témoigne sur ce que subissent les Palestiniens, « une nourriture de mauvaise qualité et en quantité insuffisante, ainsi que l’isolement cellulaire pratiqué par les autorités d’occupation ». « J’ai passé six mois en isolement cellulaire et de nombreux Palestiniens sont détenus dans des cellules isolées dans des conditions très dures ». Elle explique encore que ces politiques visent à « traiter les prisonniers comme s’ils n’étaient pas humains ». « Nous avons été soumis à une extrême dureté et à des agressions physiques dans une tentative délibérée et intentionnelle de nous humilier et de nous dégrader ». Elle a souligné que la cause des prisonniers est « une partie intégrante des causes de notre peuple ». On estime que plus de 11 000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes.

24 décembre 2024, Israël a prolongé la détention administrative de Khalida Jarrar pour une période de six mois supplémentaires. Son isolement carcéral a été prolongé jusqu’au 22 janvier 2025. Elle est détenue dans des conditions extrêmement difficiles dans une cellule de 2 mètres sur 1,5 mètre et un manque chronique de produits d’hygiène, de vêtements et de nourritures adaptées à ses problèmes de santé ( voir article ici )

Le 26 décembre 2023, Khalida Jarrar, une militante et parlementaire bien connue du FPLP (notamment pour son travail pour les prisonniers politiques), avait été une nième fois été arrêtée et placée en détention administrative (c’est à dire sans accusation, ni procès) par les forces d’occupation. Elle est placée à l’isolement dans la prison de Neve Tirza dans des conditions inhumaines depuis le 12 août (elle était auparavant détenue à la prison de Damin).  Plus précisément, elle est retenue dans une cellule de 2 mètre sur 1,5 mètres (plus une mini-toilette), sans aération, ni eau avec des températures élevée. Cette politique contre Khalida Jarrar n’est pas un cas isolé. La Commission chargée des Affaires des Prisonniers et Ex-Détenus a révélé, mardi 20 août, la persistance de mauvaises conditions de détention pour les 84 femmes détenues à la prison de Damon.

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Khalida Jarra militante et députée palestinienne incarcérée

Alors que le massacre continue à Gaza, la répression ne fait que s’accroître en Cisjordanie avec 4700 arrestations depuis le 7 octobre. Ce mardi 26 décembre, l’armée d’occupation israélienne a kidnappé dans la nuit, la députée et militante féministe Khalida Jarrar à son domicile de Ramallah. Khalida Jarrar, est ancienne représentante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), qui avait été au Conseil national Palestinien. Elle a déjà été mise en détention à quatre reprises par Israël (voir nos articles) qui n’a jamais réussi à faire taire cette militante féministe, particulièrement impliquée dans la défense des droits des prisonnier-es politiques palestinien-nes.

 

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Ce jeudi 31 octobre, à l’aube, les forces de l’occupation israélienne ont pris d’assaut le domicile de Khalida Jarrar, dirigeante palestinienne de gauche et féministe à Ramallah. Ils ont saisi Jarrar dans sa maison familiale à 3 heures du matin, avec plus de 70 soldats et 12 véhicules militaires armés lors d’une incursion forcée. Cette arrestation intervient à peine huit mois après la dernière libération de Jarrar après son emprisonnement de 20 mois en Israël, sans inculpation ni procès sous le régime de la détention administrative. Ce n’était pas la seule fois où Jarrar était emprisonnée par l’occupation israélienne; son arrestation en 2017 intervient seulement 13 mois après sa libération des prisons israéliennes après avoir purgé une peine de 15 mois de prison. Après avoir été arrêtée en 2015, elle a été placée en détention administrative. Au cours des 20 derniers mois de sa détention, elle est restée en prison sans inculpation ni procès pendant tout le temps.

Jarrar est une défenseure de longue date de la liberté des prisonniers palestiniens. Elle a été vice-présidente et directrice exécutive de l’association Addameer. Membre du Conseil législatif palestinien, élu au sein du bloc de gauche Abu Ali Mustafa (associé au FPLP), elle a présidé le Comité des prisonniers du PLC. Elle est également une dirigeante déclarée dans la lutte pour que les dirigeants israéliens soient tenus pour responsables des crimes de guerre devant la Cour pénale internationale. Elle est membre d’une commission palestinienne chargée de porter plainte devant la cour internationale et de porter plainte devant le tribunal international concernant les crimes en cours contre le peuple palestinien par Israël, des attaques sur Gaza à la confiscation de terres et à la construction de colonies en passant par les arrestations et les emprisonnements en masse.

Khalida Jarrar

Nos précédents articles sur Khalida Jarrar

Aujourd’hui, le tribunal militaire israélien d’Ofer vient de prolonger de 4 mois l’emprisonnement de la féministe et parlementaire palestinienne du FPLP Khalida Jarrar. Elle est sous le régime de la détention administrative, sans charge ni procès, depuis le 2 juillet 2017.

Free Khalida Jarrar!

Free Khalida Jarrar!

Plus de 250 organisations se sont unies pour demander la libération immédiate de Khalida Jarrar, féministe palestinienne et parlementaire de gauche emprisonnée, parmi lesquelles le Secours Rouge de Belgique et le Secours Rouge International.
Khalida Jarrar est sous le régime de la détention administrative depuis le 2 juillet 2017. Le 14 juin 2018, elle a été informée que sa détention serait prolongée de quatre mois supplémentaires, une peine qui devrait être confirmée par un tribunal militaire israélien le 2 juillet 2018.
Des journées d’actions sont organisées du 30 juin au 2 juillet 2018 notamment à New-York.
L’appel en français ici et en anglais ici.

Free Khalida Jarrar!

L’ordre de détention administrative contre la dirigeante palestinienne du FPLP, parlementaire et féministe Khalida Jarrar a été renouvelé jeudi passé. Cette décision vient deux semaines avant qu’elle soit libérée après un an d’emprisonnement sans inculpation ni procès. Elle a été arrêtée par les forces d’occupation israélienne qui ont envahi le domicile familial à El-Bireh le 2 juillet 2017 (voir notre article), seulement un an après avoir été libérée d’un précédent emprisonnement politique.

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Khalida Jarrar

Khalida Jarrar

Khalida Jarrar, parlementaire palestinienne du FPLP a été (encore une fois) arrêtée lors d’une perquisition le 2 juillet dernier. Elle vient de recevoir un ordre de détention administrative de 6 mois. Une audience confirmera cet ordre le 17 juillet. Khalida Jarrar est une parlementaire de gauche, féministe et très active sur la question des prisonniers, ce n’est pas la première fois qu’elle est emprisonnée et persécutée par Israël. Cette détention administrative permet à l’administration militaire d’emprisonner Khalida Jarrar sans inculpation ni procès, en violation de toutes les conventions de justice internationales.

Khitam à gauche, Khalida à droite

Khitam à gauche, Khalida à droite

Khalida Jarrar, une militante et parlementaire bien connue du FPLP (notamment pour son travail pour les prisonniers politiques) qui a déjà été arrêtée plusieurs fois par Israel a été arrêtée à nouveau avec une autre militante, Khitam Saafin, dirigeante de l’Union des Comités de Femmes Palestinienne, une organisation de femmes proche du FPLP. Lors de leur audience aujourd’hui, le juge a simplement étendu leur durée de détention de 6 jours pour Khalida et de 3 jours pour Khitam. De nombreuses organisations ont réagi dans le monde à cette arrestations de deux militantes progressistes, palestiniennes et féministes.

Khitam à gauche, Khalida à droite