La police a investit ce dimanche l’école Martine Oulabou à Libreville pour tenter d’empêcher le grand rassemblement, lundi matin, des fonctionnaires en grève depuis un mois. Les forces de sécurité se sont déployées à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement. Cette mobilisation fait suite au communiqué de principales centrales syndicales appelant leurs membres et sympathisants à s’y rendre lundi matin pour organiser une marche pacifique. Le gouvernement a déjà déployé des forces de sécurité et de défense à travers la ville.

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Les violents affrontements qui ont opposé hier lundi étudiants et forces de l’ordre sur le campus de Saint-Louis, ont fait douze blessés dans les rangs des forces de police, dont un grièvement, évacué à Dakar pour des soins. Deux étudiants ont fait l’objet d’une arrestation suite à ces affrontements, le nombre d’étudiants blessés est inconnus. Les étudiants protestaient contre leur mise à l’écart dans le processus de négociation sur la loi cadre sur l’université.

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Au Tchad, la répression des manifestations contre le port du casque ont fait 4 morts et plusieurs blessés à Ndjamena. Un arrêté ministériel du ministère de la sécurité et de l’administration du territoire est entré en vigueur, obligeant tous les motocyclistes à porter des casques. Tout usager d’une motocyclette sans casque est automatiquement arrêté, et son engin conduit vers le camp de l’école de police. Les étudiants ont investi les rues lundi pour dénoncer ‘augmentation du prix des casques chez les commerçants depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle mesure .

Les manifestations étudiantes ont été violemment réprimées, et les manifestants capturés ont été maltraiter par des policiers du Groupe mobile d’intervention de la police (GMIP). Une vidéo montre des jeunes prisonniers à genoux, tous torses nus, le pantalon qui leur tombe sur les hanches, couverts de sable ou d’eau.Ils doivent avancer les voit avancer sur les genoux, puis se rouler dans le sable, sous les injonctions des policiers qui les battent à chaque rotation. Un policier leur crie: « Répétez, je ne manifesterai plus ».

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L’esclavage a officiellement été aboli en 1981 en Mauritanie, mais le phénomène et les pratiques qui y sont liées perdurent néanmoins. C’est ainsi que les descendants d’esclaves qui travaillent la terre sans aucun droit sont obligés de donner une part de leur récolte à leurs maîtres traditionnels. Trois dirigeants du mouvement abolitionniste (IRA, anti-esclavagiste) ont été condamnées à deux de prison ferme et incarcérés à Aleg (centre). Ils ont commencé hier lundi une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements, les abus qu’ils subissent depuis leur arrivée à la prison. Ils avaient été condamnés le 15 janvier par la Cour correctionnelle de Rosso (sud) notamment pour « appartenance à une organisation non reconnue ». Sept autres personnes arrêtées avec eux avaient été relachées.

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Au Sénégal, les autorités refusent systématiquement les autorisations aux manifestations des principaux partis d’opposition ou de la société civile. Tout Sénégalais qui désire organiser une manifestation publique est tenu d’en informer, 72 heures à l’avance, l’autorité publique (le Préfet de la circonscription d’où doit se tenir la manifestation). Les « risques de trouble à l’ordre public » et des détails administratifs sont les deux justifications avancées par le préfet de Dakar pour interdire les rassemblements. En fin de semaine, quelques militants avaient bravé l’interdiction du préfet, provoquant arrestations et affrontements avec la police.

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Cinq personnes ont été tuées hier à Doba, dans le sud du Tchad, dans une manifestation de lycéens protestant contre une modification des règles d’inscription au baccalauréat. A cinq mois du baccalauréat, les chefs d’établissement ont affiché la liste des candidats et beaucoup de lycéens n’ont pas vu leurs noms, a expliqué la mairie. Les lycéens furieux sont alors parti en manifestation. des incidents ont éclatés et les forces de l’ordre ont tiré, tuant trois lycéens, un passant et… un policier.

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Des affrontements opposent depuis le début de la semaine des opposants, notamment des jeunes, à la réforme de la loi électorale à Kinshasa et en province. Les bilans de ces violences sont contradictoires selon qu’ils proviennent du gouvernement ou des ONG puisqu’ils varient de 11 personnes tuées (dont un policier) à plus de 40. Les autorités revendiquent l’arrestation de 342 personnes

Selon la FIDH, qui a enquêté sur le bilan des deux premières journées de manifestation (lundi et mardi), il y aurait au moins 42 morts, essentiellement des civils tués par balle: « Les victimes sont essentiellement des étudiants et des personnes qui manifestaient pacifiquement dans les rues de Kinshasa, ce qui démontre une répression extrêmement violente de ces manifestations contre la nouvelle loi électorale », selon la FIDH.

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Les manifestations de lundi contre la nouvelle loi électorale ont fait de 14 à 28 morts au Congo. Les manifestations ont repris mardi à Kinshasa, où des soldats de la garde républicaine ont tiré en l’air pour disperser un groupe de pilleurs. A la mi-journée, des milliers de personnes quittaient le centre-ville pour regagner leur quartier, en l’absence de transports en commun. La situation reste très tendue alors que les forces de l’ordre procédaient à plusieurs arrestations peu avant midi. Dans le « Quartier 1 », les policiers ont été visés par des lanceurs de pierre embusqués.

D’après le secrétaire général de la FIDH fédération des droits de l’homme en RDC, les forces de l’ordre opèrent une « chasse à l’homme » à la recherche des opposants qui ont appelé à manifester lundi. La plupart d’entre eux n’ont pas dormi chez eux. Jean-Claude Muyambo, l’ex-bâtonnier de Lubumbashi a été cueilli à l’aube à son domicile et on est sans nouvelles de lui. Suite aux affrontements, les autorités ont ordonné la coupure des services de télécommunications : internet, SMS et la 3G. Les jeunes émeutiers ont pris d’assaut puis mis le feu à la mairie de la commune de Ngaba, un quartier sud de la capitale, et sont restés plus d’une demi-heure à regarder l’incendie ravager ce bâtiment symbole de l’Etat. Les forces de l’ordre étaient absentes, et les rues alentour désertes. Plusieurs détenus enfermés dans une annexe du bâtiment se sont échappés et les émeutiers se sont emparés d’armes à feu de la police stockées sur place, selon des témoins.

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Quatre personnes au moins, dont deux policiers, ont été tuées lundi à Kinshasa lors de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants hostiles au président Joseph Kabila. Une dizaine de personnes blessées par balles ont aussi été admises dans des hôpitaux. Les affrontements ont eu lieu dans plusieurs quartiers de la capitale, où plusieurs pillages ont également été commis, alors qu’un collectif d’opposants avait appelé la population de la ville à occuper le Parlement pour protester contre le projet de loi électorale en cours d’examen.

Ce texte, qui lie la tenue des prochaines élections présidentielle et législatives censées avoir lieu en 2016, est susceptible d’entraîner un report de ces scrutins et de permettre à M. Kabila, à la tête du pays depuis 2001, de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son mandat. Dans la matinée, les forces de l’ordre ont ouvert le feu pour disperser un rassemblement de quelques milliers d’étudiants près de l’université, dans le sud de Kinshasa. Jusqu’en milieu d’après-midi, des échauffourées ont opposé plusieurs groupes de jeunes (parfois jusqu’à 200) et la police à coups de pierres et de gaz lacrymogènes, dans divers quartiers populaires de la capitale, dont plusieurs axes ont été coupés par des barrages de pneus enflammés. Des coups de feu ont été entendus en plusieurs endroits de la capitale, où une dizaine de voitures au moins ont été brûlées.

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La police congolaise a tiré quelques coups de feu ce lundi matin pour disperser plusieurs milliers d’étudiants qui manifestaient contre le président Kabila dans plusieurs quartiers populaires de Kinshasa, où les accès aux Parlement étaient hermétiquement bouclés. Ces heurts ont notamment eu lieu dans les environs de la place Victoire, coeur de la « Cité », et près du campus de l’Université de Kinshasa (Unikin), dans le sud de la capitale. Au moins une personne a été blessée par balle.

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Un responsable de la police avait averti qu’il ferait tirer ses hommes si les étudiants ne rentraient pas chez eux. Avant cela, les policiers et la foule des jeunes gens s’étaient affrontés à coup de gaz lacrymogènes et de jets de pierres.