L’armée colombienne a tué au moins sept guérilleros de l’ELN dans une opération spéciale samedi a eu lieu près de la frontière avec le Venezuela – une attaque qui est sûr d’avoir des répercussions sur les négociations préliminaires de paix entre l’ELN et le gouvernement colombien. Deux autres membres de l’ELN (Armée de libération nationale) ont été capturés dans l’offensive de dimanche dans le nord du département de Arauca. Par ailleurs, un policier a été blessé d’un tir de sniper de l’ELN dans la ville de Hacari, (Norte de Santander).

La dépouille d'un des 7 guérilleros tués

La dépouille d’un des 7 guérilleros tués

Un membre présumé du PCP-SL, Teodoro Santos Salinas Alfaro (45 ans), a été capturé à Huamachuco (province Libertad de Sanchez Carrion) sous une inculpation de crime de terrorisme, formulée par la Cour pénale national de Lima. Alfaro aurait appartenu au Comité Zonal Huamachuco/Comité régional du Nord du PCP-SL où il aurait eu des responsabilités dans le travail d’agitation et de propagande.

L'arrestation d'Alfaro

L’arrestation d’Alfaro

Luis Antonio Bonfim, dirigeant du Parti Communiste du Brésil (PCdoB) de São Domigos do Araguaia a été assassinée de six balles dans la tête vendredi dans une embuscade alors qu’il achetait du pain. Il avait mené des combat pour une réforme agraire et a ainsi participé à l’occupation de domaines agricoles dans les régions de Tabocão, Brejo Grande do Araguaia.

Luis Antonio Bonfim

Luis Antonio Bonfim

Une opération d’expulsion de terrains occupés illégalement par plusieurs dizaines de familles a tourné à un affrontement d’une telle violence qu’il a fallu l’intervention d’unités anti-émeutes de la police nationale pour y mettre fin. Les affrontements, qui ont eu lieu dans le domaine connu sous le nom de San Silvetre, au nord de Barrancabermeja (Santander) a fait au moins douzaine de blessés. Plusieurs personnes ont été arrêtées par la police et plusieurs enfants ont été affectées par des gaz lacrymogènes.

Affrontements à  Barrancabermeja

Affrontements à Barrancabermeja

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Les attaques d’infrastructures énergétiques par l’ELN ont laissé sans électricité trois municipalités, Aguachica, Gamarra et Morales, dans la région du Catatumbo. Deux pylones et une sous-station électrique ont été dynamités. A Saravena, Arauca, deux hommes à moto ont lancé une grenade contre un barrage de police – mais la grenade n’a pas explosé.

La police spéciale antiterroriste a découvert une arsenal de l’ELN et arrêté l’homme qui en avait la charge. 13.000 cartouches de calibre 5,56 mm, 58 grenades à main IM26, 2.000 cartouches de 7,62 mm et 300 cartouches en calibre .50 ont été découverts dans un immeuble de la ville de Barranquilla. L’arsenal semble lié au Front « Darío de Jesus Ramirez Castro » de l’ELN.

L'arsenal découvert à Baranquilla

L’arsenal découvert à Baranquilla

Samedi, la guérilla maoïste du PCP-SL a mené une attaque de harcèlement contre la base de contre-insurrection du district de San Francisco Ayna (province de La Mar, région de la VRAEM). Les guérilleros ont longuement mitraillé la base, et les militaire ont répliqué. La fusillade a fait un blessé: un sergent qui a reçu une balle dans la hanche. Le militaire a été évacué par la route vers le centre médical de Fort Pichari Valley. Des forces de sécurité sont actuellement déployées dans la région pour tenter d’accrocher le détachement de guérilleros, et l’alerte maximale a été décrétée dans toutes les bases militaires dans la région.

L'évacuation du militaire blessé samedi

L’évacuation du militaire blessé samedi

L’explosion d’un IED à Cucuta, la plus grande ville colombienne à la frontière du Venezuela a blessé huit policiers. L’attaque s’est produite sur l’une des principales places de la ville, le Parque Lineal, peu après six heures trente du matin. La ville et les environs ont été mises en état d’alerte par les forces de sécurité.

Le lieu de l'explosion

Le lieu de l’explosion

Vers 22h le 5 février, Mijael Carbone Queipul, porte parole de l’Alliance Territoriale Mapuche a été sorti de son véhicule par une quinzaine d’agents de la GOPE répartis dans trois véhicules blindés. Il a été tabassé et les policiers ont écarté les témoins en menaçant d’utiliser leurs carabines. Les parents du militants ont à leur tour été pris à partie par des policiers en allant demander des explications au commissariat.

Cette agression semble être extra-légale, les policiers auraient déclaré vouloir « faire justice eux-mêmes ». Mijael devra se présenter devant une audience le 2 mars prochain pour faire le constat des lésions.

Mijael Carbone Queipul

Mijael Carbone Queipul

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Le prisonnier politique, responsable des FARC, John Jairo Hernandez Moreno est mort le 5 février, l’hôpital San Jorge Pereira, suite à la maladie du foie dont il souffrait depuis 2013 et qui a été traitée avec négligence par les autorités pénitentiaires et hospitalières. John Jairo Hernandez Moreno n’a pas reçu les soins spécialisés que son cas nécessitait entre autres en raison de l’augmentation des procédures pour traitements médicaux. Il n’a jamais été envoyé à l’unité de soins intensifs pour le traitement de pathologies. John Jairo Hernandez Moreno faisait partie de la liste des 71 prisonniers politiques gravement malades dont un groupe de personnalités comme Adolfo Pérez Esquivel et Noam Chomsky demandaient la libération.

John Jairo Hernandez Moreno

John Jairo Hernandez Moreno

Un sous-officier de la 7e division de l’armée gouvernementale, le caporal Jair de Jesus Villar, a été capturé par l’ELN à proximité de la ville de Segovia, Antioquia, où les guérilleros avaient mis en place un barrage routier. Villar et un collègue son tombé sur le barrage alors qu’ils se rendaient en moto inspecter le site d’une attaque d’une centrale électrique par la guérilla. Le collègue a pu échapper au check-pont de la guérilla, mais pas le capôral qui est détenu pas le front « Jose Antonio Galan » de l’ELN. L’armée a envoyé des renforts dans la région à la recherche de leur collègue disparu et procéder à l’inspection des dommages à la centrale.

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz