Six guérilleros de l’ELN ont été tués dans une opération conjointe des forces armées et de la police dans le sud Bolivar. Les guérilleros appartenaient au Front Alfredo Gómez Quiñónez de l’ELN très active dans cette région du pays. L’incident a eu lieu dans la ville de La Garita, municipalité de Arenal. Une femme et cinq hommes ont été tué, dont le commandant de l’unité connu sous le le pseudonyme de ‘Marlon’. L’opérateur radio a aussi été identifié, mais pas les trois autres guérilleros. Un autre membre de l’unité a été capturé blessé. il a été transféré à l’hôpital de de Bucaramanga.

Le corps de Marlon est embarqué dans un hélicoptère de l'armée

Le corps de Marlon est embarqué dans un hélicoptère de l’armée

Douze membres du Front Efrain Pabon de l’ELN ont été capturé dans la région frontalière avec le Venezuela. ils sont accusés d’avoir commis des contre les infrastructures pétrolières. Les arrestations ont eu lieu dans la municipalité de Toledo et dans les villes de Pamplona et de Cúcuta, dans le département de Norte de Santander. Les prisonniers ont été inculpés « d’extorsion, enlèvement, terrorisme et rébellion. »

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

L’armée a saisi une tonne d’ANFO, un mélange explosif utilisé par l’ELN pour ses IED et pour attaquer pipe-lines et gazoducs. L’explosif était caché dans des sacs de riz dans la municipalité d’Ipiales, dans la province de Nariño, à la frontière avec l’Equateur. ‘explosif appartenait à l’unité Jaime Toño Obando de l’ELN. Cette unité a attaqué a plusieurs reprises l’oléoduc Trans-andine qui, sur un peu plus de 305 kilomètres, transporte du pétrole brut des puits de pétrole situés dans la province voisine du Putumayo au port de Tumaco, sur la côte du Pacifique.

Opération policière en Colombie

Opération policière en Colombie

Les événements de Tehuantepec (Oaxaca) ont pour origine un accident de la circulation qui impliqué lundi une patrouille de la police municipale et un moto-taxi, dont le conducteur êt le passager ont été blessés. Les villageois s’en sont pris aux policiers responsables de l’accident, dans des incidents à l’issue desquels six personnes, âgées de 21 à 56 ans, ont été arrêtés. Une manifestation contre la police et pour la libération des six a eu lieu le soir même, rassemblant les habitants de plusieurs localités voisines. Les manifestants ont pris d’assaut le commissariat de Tehuantepec et l’ont incendié. Ils ont également incendié six ou sept voitures et motos de la police municipale et barricadés la route fédérale. 19 personnes ont été arrêtées.

Patrouilleuse incendiée à Tehuantepec (Oaxaca)

Patrouilleuse incendiée à Tehuantepec (Oaxaca)

LELN a libéré lundi deux soldats capturés il y a presque un mois. Ces soldats ont été remis aujourd’hui à une commission composée de représentants de l’Eglise , du Défenseur du peuple et du CICR. Les soldats ont dû marcher cinq heures avant d’atteindre à 10h30 locales lundi le lieu de leur libération, situé dans une zone rurale du département de l’Arauca (nord-ouest). Ils avaient capturés par l’ELN lors d’une attaque contre des militaires qui assuraient la sécurité d’une mission électorale dans un hameau indigène de la commune de Güican (département de Boyaca, nord-est), au lendemain du scrutin régional et municipal du 25 octobre. L’attaque avait fait 12 morts parmi les militaires (voir notre article)

La libération des militaires

La libération des militaires

Les FARC ont demandé samedi aux autorités colombienne la libération de plusieurs de leurs membres, qui sont détenus dans les prisons du pays, et qui sont en mauvais état de santé. Le communiqué de presse des FARC mentionne 81 détenus en mauvaise santé, 16 grévistes de la faim et 11 prisonniers dans un état critique. « Ces prisonniers doivent retrouver leur liberté, leur état de santé est incompatible avec les conditions de vie précaires dans les prisons. Leur droit à la vie et l’intégrité physique sont gravement menacé ». Les FARC estiment que gouvernement peut envisager la libération de ces personnes à travers les mécanismes juridiques existants. « Nous attendons un geste d’humanité, de bonne volonté et d’espoir pour les prisonniers malades et leurs familles, et nous appelons à la solidarité nationale et internationale plus large pour demander leur libération», poursuit le communiqué.

Une prison oú sont détenus des membres des FARC

Une prison oú sont détenus des membres des FARC

Une opération conjointe de la police et des forces armées colombienne a abouti à l’arrestation à Fortul, (Arauca) d’un homme connu sous l’alias de « sergent Navas », qui commanderait la commission qui chapeaute les organismes constituant le « Front Domingo Lain Sáenz » de l’ELN. Ce Front, actif dans les départements d’Arauca, de Boyaca et de Casanare, est une composqnte du Front Est de l’ELN.

Le prisonniers serait membre de l’ELN depuis 22 ans, selon des enquêtes menées par les autorités, et aurait participé à de très nombreuses actions de la guérilla. Le ministère public d’Arauca le poursuit pour « crimes de rébellion, d’homicide et de terrorisme ».

L'arrestation du

L’arrestation du

Plusieurs bus transportant des étudiants de l’école normale d’Ayotzinapa ont été attaqués par la police fédérale et de l’État du Mexique, alors qu’ils rentraient à l’école rurale Isidro Burgos Raul de Chilpancingo. La police a tendu une embuscade aux autobus comme ils roulaient sur l’autoroute Tixtla-Chilpancingo. Les étudiants qui ont été attaqués hier sont de la même école que les 43 étudiants manquantes qui ont été victimes de disparition forcée en septembre 2104.

Images de la répression de la police ont commencé à circuler sur les médias sociaux mercredi après-midi avec les rapports que la police de l’État et la police fédérale avaient gazés et battus plusieurs étudiants d’Ayotzinapa et d’autres personnes arrêtées. Les 2tudiants se sont dispersés dans les collines voisines pour échapper à l’attaque.

Voir une vidéo de l’attaque

L'embuscade policière (capture d'écran)

L’embuscade policière (capture d’écran)

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Un violent combat a opposé hier jeudi, à l’aube, des miliciens anti-guérilla (les « ronderos » organisés par l’armée et la police péruviennes) et des combattants du PCP-SL. Le combat a eu lieu dans la localité d’Iguaín, dans la région forestière d’Ayacucho, à 554 kilomètres de Lima. L’affrontement s’est soldé par la mort dun milicien et d’un guérillero maoïste, identifié comme Carlos Marquina.