La police colombienne a annoncé dans une conférence de presse avoir capturé à Nariño quatre membres d’un réseau de soutien des FARC, y compris les deux responsables, parmi lesquels un conseiller municipal de Ricaurte et une femme. Ce réseau est accusé d’avoir préparé une opération de la guérilla qui a coûté la vie à deux policiers en mars dernier. Douze personnes auraient contribué à la préparation de cette opération en espionnant les allers et venues des policiers.

La conférence de presse de la police

La conférence de presse de la police

Un policier a été touché de plusieurs balles hier mercredi en matinée dans la ville de Hacari (Norte de Santander) par la guérilla ELN alors qu’il prenait son service au commissariat de la ville. Il à été transféré à l’hôpital de Cucuta où il est mort quelques heures plus tard. Le commandant adjoint de la police du département a déclaré offrir jusqu’à 50 millions de pesos récompenser celui qui mènerait à l’arrestation des auteurs. C’est le deuxième membres des forces de l’ordre récemment victime d’un sniping : dans la municipalité de Convención (région du Catatumbo), un militaire avait été abattu de laz sorte à un check point à l’entrée de la ville.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Osmar Martinez, l’un des fondateurs de l’EPP (Armée du Peuple Paraguayen, Ejército del Pueblo Paraguayo) est mort lundi après-midi dans la prison où il purgeait une peine de 35 ans pour enlèvement et assassinat. Son corps a été transféré à l’hôpital de Barrio Obrero. Les autorités déclarent qu’Osmar Martinez est mort d’une rupture d’anévrisme et que les blessures au genou et à la bouche que présentaient le corps son dues à la chute causée suite à la crise cardiaque. Martinez était une des fondateurs et dirigeants du Partido Patria Libre, qui a donné naissance à l’EPP.

Osmar Martínez

Osmar Martínez

Des affrontements ont eu lieu lorsque des étudiants normalistes et des membres de la communauté de la population indigène de Arantepacua, qui occupaient le péage de Zirahuen dans le Michoacan, ont affronté hier la police anti-émeute venu les en déloger. Ces affrontements ont fait plusieurs blessés. 52 étudiants ont été arrêtés ainsi que 40 personnes de la communauté indigène. Cette communauté séquestre actuellement 5 policiers en exigeant la libération de ses membres. Des manifestations solidaires ont eu lieu pour la libération des prisonniers: les étudiants ont mis le feu à des rangées de pneus devant le Palais du Gouvernement dans le centre historique de Morelia.

Manifestants arrêtés après les affrontements au péage

Manifestants arrêtés après les affrontements au péage

Hector Euclid Orjuela, un entrepreneur dont la société construit l’autoroute qui doit relier Santa Rita Iro avec Condoto, a été enlevé la semaine passée. Quatre jours plus tard, un politicien régional, Marin Ibarguen a été à son tour capturé dans le département du Choco. Ce département, peuplé principalement d’autochtones et de descendant d’esclaves africains, à la frontière du Panama, est une zone où la guérilla de l’ELN est particulièrement bien implantée. Par ailleurs, trois hommes ont été tués le 2 décembre par des mines terrestres, toujours dans le Choco.

Une opération conjointe de la 2e division de l’armée, et de la police nationale a permis de capturer six guérilleros présumés du Front « Héros et martyrs » l’ELN, dans la zone rurale de la municipalité de San Pablo, au sud de Bolivar. L’opération a permis aussi de saisir cinq armes à longue portée, des grenades, et divers équipements.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Un des dirigeants du groupe PCP-SL Florindo Eleuterio Flores Hala, plus connu sous son nom de guerre de « camarade Artemio », est en grève de la faim depuis un mois et demi contre son régime d’isolement dans la base navale de Callao. Son avocat dénoncé le fait qu' »Artemio » est soumis à « un traitement cruel, dégradant et humiliant » en prison dans la base navale de Callao, où, disaient-ils, reste « dans un isolement complet ». « Artemio » a commencé sa protestation le 20 octobre et a perdu 15 kilos. Florindo Eleuterio Flores Hala dirigeant le Comité régional du PCP-SL pour le Huallaga jusqu’à sa capture en 2012. Il a été condamné à la prison à vie en juin 2013 par un tribunal péruvien trouva pour « terrorisme, trafic de drogue et blanchiment d’argent ».

Le

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Lors d’une opération de contre-guérilla dans le Jurado (Chocó), les militaires de la 2e Brigade d’infanterie de la Force navale du Pacifique ont capturé hier Hugo Armando Granados Manrique, alias « Mateo » ou « Mechas », commandant en second du Front « Resistencia Cimarrón » de l’ELN. Le prisonnier a immédiatement été transféré à Quibdo. Deux autres guérilleros, Manrinque Ronal Alexis Granados, 34 ans, et William Chaverra Antonio Bejarano ont été capturés lors de la même opération. Des armes, du matériel de communication et une tonne de nourriture ont été saisis. « Mateo » avait rejoint la guérilla de l’ELN en 1996, et était devenu sous-commandant en 2012.

Hugo Armando Granados Manrique

Hugo Armando Granados Manrique

Six guérilleros de l’ELN ont été tués dans une opération conjointe des forces armées et de la police dans le sud Bolivar. Les guérilleros appartenaient au Front Alfredo Gómez Quiñónez de l’ELN très active dans cette région du pays. L’incident a eu lieu dans la ville de La Garita, municipalité de Arenal. Une femme et cinq hommes ont été tué, dont le commandant de l’unité connu sous le le pseudonyme de ‘Marlon’. L’opérateur radio a aussi été identifié, mais pas les trois autres guérilleros. Un autre membre de l’unité a été capturé blessé. il a été transféré à l’hôpital de de Bucaramanga.

Le corps de Marlon est embarqué dans un hélicoptère de l'armée

Le corps de Marlon est embarqué dans un hélicoptère de l’armée

Douze membres du Front Efrain Pabon de l’ELN ont été capturé dans la région frontalière avec le Venezuela. ils sont accusés d’avoir commis des contre les infrastructures pétrolières. Les arrestations ont eu lieu dans la municipalité de Toledo et dans les villes de Pamplona et de Cúcuta, dans le département de Norte de Santander. Les prisonniers ont été inculpés « d’extorsion, enlèvement, terrorisme et rébellion. »

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN