Des manifestants cagoulés ont affronté la police et construit des barricades à santiago du Chili pour l’anniversaire du coup d’État du général Pinochet. Plusieurs véhicules ont été brûlés. Au cours de la nuit de vendredi, des coups de feu ont été tiré sur les policiers des Forces spéciales devant le commissariat de police d’Huechuraba. Samedi, des groupes de manifestants ont coupé les lignes électriques et érigé des barricades à La Pincoya de Huechuraba.

A Santiago du Chili ce samedi

A Santiago du Chili ce samedi

Les agriculteurs argentins ont affrontés la police le 2 septembre à Paraná (Entre Rios), lorsqu’ils ont voulu entrer en force dans le siège du gouvernement local. Sept membres des forces de l’ordre ont été blessés par les manifestants qui ont aussi allumé des feux de pneus. Les agriculteurs argentins connaissent de grandes difficultés économiques, ils ont envahi la ville avec leur tracteur en exigeant des mesures politiques.

La manifestation à Paraná

La manifestation à Paraná

Deux membres présumés du PCP-SL ont été tués, et un soldat blessé, après deux affrontements successifs mercredi entre un groupe d’une dizaine de guérilleros et des patrouilles des forces spéciales dans les jungles montagneuses du sud du Pérou. L’armée a réussi à récupérer six fusils, de nombreuses munitions et des explosifs. Les affrontements se sont produits dans la vallée de Pitirinkini, dans la région de Junín (VRAEM).

Combattants du PCP-SL

Combattants du PCP-SL

Les habitants des bidonvilles de Sao Paulo se sont affrontés jeudi avec la police venue expulser environ 80 familles occupant depuis 15 ans un terrain appartenant au gouvernement. Ils ont lancé des pierres et incendié dix voitures et un bus pour empêcher la police d’entrer dans le bidonville du quartier de Cidade Tiradentes. La police a répondu avec des gaz lacrymogènes et de spray au poivre.

Affrontements à Cidade Tiradentes

Affrontements à Cidade Tiradentes

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Des milliers d’étudiants ont défilé dans les rues de la capitale du Chili, jeudi, pour contester les nombreux délais dans la réforme de l’éducation mise en avant par la présidente Bachelet. Les manifestations ont commencé plutôt pacifiquement à Santiago, alors que les marcheurs brandissaient des drapeaux, scandaient des slogans et dansaient dans les rues pour presser Bachelet de respecter son engagement de rendre l’éducation gratuite. Des affrontements ont ensuite éclaté entre les policiers et des manifestants masqués.

Les écoles chiliennes étaient gratuites avant le coup d’État du général Pinochet, qui a forcé la privatisation des établissements scolaires et mis fin au contrôle centralisé de l’éducation. Il avait aussi sabré dans le financement public des écoles primaires et secondaires pendant sa dictature, de 1973 à 1990. Dans les régions défavorisées, le système public a été également éprouvé, alors que des milliards de dollars en fonds publics ont été redirigés vers des écoles secondaires gérées par le privé.

Affrontements à Santiago

Affrontements à Santiago

Les membres de la Task Force Vulcano ont réussi à capturer dans la municipalité de Chitaga, dans la province de Santander, Carlos Javier Castellano Flórez, le commandant en second du « Front Efrain Pabon Pabon » et le directeur du Comité des finances de l’ELN. Castillan Flórez est accusé de rébellion, de terrorisme et d’enlèvement aggravé, il est également accusé d’implication dans l’attaque qui a coûté la vie à 11 soldats en mai 2013, dans la municipalité de Chitaga, et de plusieurs enlèvements contre rançon.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Les travailleurs du Service national autonome des Égouts et Aqueducs (SANAA) ont défilé ce mercredi à Comayagüela pour le respect de leurs droits. Ils ont empruntés la Première Avenue puis ont barré des rues en brûlant des pneus, provoquant l’intervention de la police. Les travailleurs du SANAA sont restés plusieurs mois impayés. Les arriérés de salaires et d’indemnités se sont accumulés en raison du déficit économique du SANAA. Ce n’ est pas la première fois que les travailleurs exercent ce type de pression.

Incidents à Comayagüela

Incidents à Comayagüela

Un groupe de 76 militaires paraguayens ont suivi trois mois de formation à l’École Militaire El Nilo (Cundinamarca), en Colombie. Ils sont venus en Colombie pour se former à la contre-guérilla. La formation donnée en Colombie aux militaires paraguayens n’est pas seulement celle des forces spéciales (endurance, combat dans la jungle, techniques de combat), elle comporte aussi un volet politique (rapport avec la population civile).

Depuis 1996, le gouvernement fait face à l’action de l’Armée du Peuple Paraguayen (EPP), principalement dans deux régions, Concepción et San Pedro. En 2009, les autorités ont prétendus qu’il existait des liens entre l’EPP et les FARC.
L’EPP compte au moins une centaine de guérilleros et a causé la mort de 13 policiers et quatre soldats. Le groupe se définit comme une organisation politico-militaire marxiste-léniniste. Deux de ses fondateurs, Alcides Oviedo et Carmen Villalba, ont été arrêtés en 2001.

Membre des forces spéciales paraguayennes

Membre des forces spéciales paraguayennes

Un policier a été tué et 10 ont été blessés lors d’affrontements avec des civils qui occupaient une mine d’or à Tacacoma, au nord-ouest de La Paz, en Bolivie. L’incident est survenu lundi, quand la police s’est rendue dans cette zone afin de faire appliquer une décision judiciaire d’expulsion d’un groupe d’habitants occupant depuis plusieurs jours la mine, exploitée par une coopérative privée. Les habitants protestaient ainsi contre le non-paiement d’une compensation pour l’exploitation du gisement aurifère. A l’arrivée de la police, les habitants leur auraient lancé des pierres et des bâtons, avant de précipiter dans le vide l’un des agents, qui est décédé dans la chute. Les occupants avaient aussi capturé quatre policiers, qu’ils ont relâchés.

Tacacoma

Tacacoma

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Les services antiterroristes de la police péruvienne ont capturé coup sur coup Alexander Alarcon Soto, le « camarade Renan » et Dionisio Ramos, le « camarade Yuri », qui commandaient la guérilla du PCP-SL dans la zone sud de La Convencion, (Cuzco). Des armes, des munitions, de l’explosif et des radios ont été saisis a cette occasion. « Renan » aurait été le responsable politique du PCP-SL pour la partie sud de la région de Cuzco, tandis que « Yuri » en était le commandement militaire. Ils y avaient respectivement remplacés Alejandro Borda Casafranca, le « camarade Alipio » et Martin Quispe Palomino, le « camarade Gabriel », décédé en août 2013. Le « camarade Renan » est accusé notamment de participation à des actions armées dans laquelle cinq policiers et six soldats ont été tués.

Alexander Alarcon Soto, le

Alexander Alarcon Soto, le