La police nationale colombienne a capturé ce vendredi quatre militants de l’ELN qui, selon elle, préparaient des attaques dans l’Antioquia. Parmi les personnes arrêtées figure un militant connu sous l’alias de « Sparkles », accusé d’avoir dirigé les attaques dans le Chocó et l’Antioquia. Les arrestations ont eu lieu dans le village de Montegrande, commune de Sopetrán. Les policiers ont saisi des explosifs et des grenades.

Arrestations dans l'Antioquia

Arrestations dans l’Antioquia

Des milliers de manifestants ont bloqué les routes et ont marché lundi dans San Juan, la capitale de Porto Rico pour protester contre une décennie de crise économique et de mesures d’austérité. Les manifestants ont dénoncé les dirigeants U.S. des territoire des Caraïbes américaines. Ils accusent le comité de contrôle fédéral de superviser leurs finances pour leurs problèmes économiques et exigent un audit pour identifier les responsables de l’augmentation de la dette publique de 70 milliards de dollars. A la fin de la manifestation la police a lancé des gaz lacrymogènes, des bombes fumigènes et a utilisé un spray de poivre contre un groupe de manifestants ayant cassé plusieurs devantures de banques et brûlé des drapeaux américains.

La manifestation à  San Juan

La manifestation à San Juan

L’attaque d’une patrouille de police par le moyen d’une voiture piégée, près de la ville de Pailitas, dans le département de Cesar (nord de la Colombie), a fait un mort et quatre blessé dimanche vers 09h30 heure locale. Un autre policier a été tué lundi lors d’une attaque de la compagnie « Milton Hernández Ortiz » de l’ELN contre l’Hacienda La Emperatriz de Caloto (département de Cauca) hier lundi.

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN

Le centre-ville de Rio de Janeiro était plongé dans le chaos vendredi, lors d’affrontements entre police et manifestants qui ont répondu à l’appel à la grève générale au Brésil contre les mesures d’austérité du président conservateur Michel Temer. Dès les premières heures de la journée, les transports étaient fortement perturbés dans tout le pays, notamment à Sao Paulo, capitale économique brésilienne. Selon une estimation du syndicat Força Sindical, 40 millions de travailleurs ont adhéré au mouvement. La mobilisation porte notamment contre la réforme des retraites et la flexibilisation du travail

À Rio, environ 2.000 manifestants ont été dispersés par les forces de l’ordre qui lançaient des bombes lacrymogènes pour les éloigner de l’assemblée législative locale. Tous les commerces avaient baissé leur rideau et les vitrines de plusieurs banques ont été brisées à coups de pierre. D’autres manifestations avaient lieu dans la plupart des grandes villes du pays. À Sao Paulo, la police a utilisé du gaz lacrymogène pour les disperser et libérer les voies, alors que métros, bus et trains de banlieue étaient à l’arrêt.

Bus incendié à Rio

Bus incendié à Rio

L’ELN a libéré mardi deux prisonniers qu’elle détenait depuis la mi-mars. Elles ont été ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans une zone rurale du département du Choco. Le protocole fixant les détails de l’opération humanitaire a été signé par toutes les parties négociant actuellement un accord de paix à Quito, Equateur. La semaine passée, un autre prisonnier de l’ELN avait désarmé un guérillero, blessé grièvement cinq membres de l’ELN, et s’était enfuit tout en étant lui-même blessé. L’homme, un russo-arménien, avait été capturé le 5 novembre 2016 alors qu’il braconnait pour le marché international.

Les membres du CICR et de l'ELN lors de la libération

Les membres du CICR et de l’ELN lors de la libération

Les forces de l’ordre ont réprimé avec du gaz lacrymogène l’avancée d’hommes armés d’arcs et de flèches qui tentaient de pénétrer dans le bâtiment en portant de faux cercueils représentant les Indiens de 305 ethnies qui sont mort ces dernières années. La manifestation dénonçait notamment le lobby de l’agro-business tente de détruire les droits des indigènes en transformant le Brésil en grenier du monde et en liquidant sa biodiversité. La manifestation a eu lieu dans le cadre d’une semaine d’activités politiques et culturelles visant à promouvoir les droits des peuples autochtones.

Les affrontements à Brasilia

Les affrontements à Brasilia

Une cellule de la FAI-FRI a fait exploser une bombe contre l’agence de la banque Citibanamex située sur Eje 10, à Mexico, jeudi 20 avril à 2H30 du matin. Cette banque avait déjà été attaquée il y a quelques mois par une autre cellule anarchiste. L’action de jeudi a été revendiquée en soutien aux anarchistes passant en procès à Aix-la-Chapelle (voir notre article).

L'agence de la Citibanamex

L’agence de la Citibanamex

Au moins quatre personnes ont été blessées, hier samedi en matinée dans la ville de Rio Gallegos, dans le sud de l’Argentine, lorsque la police s’est affrontée à des manifestants qui essayaient de forcer l’entrée de la résidence officielle du gouverneur de la province de Santa Cruz. Santa Cruz connaît une grave crise financière et les salaires des fonctionnaires ne sont pas payés, ce qui a provoqué plusieurs manifestations ces dernières semaines, notamment devant le palais du gouverneur de la province.

Manifestants devant l’entrée de la résidence officielle du gouverneur de la province de Santa Cruz

Manifestants devant l’entrée de la résidence officielle du gouverneur de la province de Santa Cruz

Le 21 mars, les forces de l’ordre ont procédé à l’expulsion du centre social occupé « La Solidaria » rue Fernández Crespo, à Montevideo. Deux personnes ont été arrêtées le jour même de l’expulsion, juste après les protestations contre celle-ci. Le 4 avril, des membres des services de renseignement et de la police ont effectué deux perquisitions conjointes liées à « La Solidaria ». Les perquisitions se sont soldées par l’arrestation de cinq personnes, dont une a été mise en examen pour dégradations. Une sixième personne a été ensuite arrêtée puis relâché quelques heures après avec une convocation. Le 21 mars, une manifestation a été organisée à Montevideo contre l’expulsion de « La Solidaria », qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de sécurités, et une nouvelle manifestation est prévue ce jeudi 20 avril.

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Bacilio Chiquez Chacon, 44 ans, a été arrêté par la police alors qu’il circulait en mototaxi à Huanchaquito, (district de Huanchaco, province de Trujillo). Il était porteur d’une arme de fabrication artisanale permettant de tirer des cartouches de fusil de chasse. L’homme avait déjà purgé une peine dans la prison « Huacaris » de Cajamarca dans les années 1994-2001 pour son appartenance au PCP-SL. Il n’est pour l’instant inculpé que de détention illégale d’armes à feu et a été emprisonné.

Bacilio Chiquez Chacon

Bacilio Chiquez Chacon