Quelque 150.000 manifestants ont défilé pour réclamer la destitution du Président Temer, visé par une opération anti-corruption et la tenue d’une élection présidentielle anticipée. Ces manifestations ont débouché sur des affrontements avec les forces de l’ordre. Les autorités brésiliennes ont dû évacuer les employés des bâtiments du ministère de l’Agriculture, dans la capitale Brasilia, que les manifestants ont incendiés.

Ensuite, tous les ministères de la ville ont été évacués. Des troupes ont été déployées sur place afin de stopper les manifestants et protéger les bâtiments. Après le ministère de l’Agriculture, c’est celui des Finances qui a été visé par les manifestants: le bâtiment a été également incendié. Le ministère de la Planification a également été attaqué, et ses vitres ont été brisées. La police militaire, y compris la police montée, est intervenue contre les manifestants. ​Les organisateurs de la manifestation accusent la police d’avoir utilisé des armes à feu et font état d’un mort à la suite de tirs. Il y a en tout cas des dizaines de blessés. Le président Temer a ordonné mercredi à l’armée de protéger les bâtiments gouvernementaux de Brasilia.

Les affrontements à Brasilia

Les affrontements à Brasilia

Dans une opération conjointe des forces armées dans la commune de Santa Rosa (Sur de Bolivar), deux responsables de l’ELN ont été abattus. Le premier est connu sous l’alias de Fabian, qui commandait le Front « Résistance Guamocó » de l’ELN, la seconde est connue sous l’alias de Sofia et commandait la sécurité de la direction du Front. Les militaires ont saisi à cette occasion 10 kilos de poudre, 10 IED, 11 détonateurs, toute sorte de matériel explosif, des munitions de différents calibres, du matériel informatique et du matériel de communication.

La macabre mise en scène lors de la conférence de presse des militaires

La macabre mise en scène lors de la conférence de presse des militaires

Des manifestants ont affronté la police à Rio, dans le cadre de manifestations de masse exigeant la démission du président Temer, après un rapport révélant son implication dans des affaires de corruptions. Les émeutes ont eu lieu dans le centre de Rio de Janeiro, où la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants, qui les ont répondu avec des jets de pierres. Au moins une personne a été blessée. Des milliers de personnes sont également descendues dans les rues à São Paulo, à Brasilia et dans d’autres villes encore.

Les affrontements à Rio

Les affrontements à Rio

Lors d’une opération militaire menée par le Bataillon des troupes de jungle n°48, un responsable de l’ELN connu sous l’alias de « Juaco » ou « El Enamorado » a été arrêté dans le village d’Alas Doradas (municipalité d’Arenal, département du Bolívar). Agé de 53, il aurait d’importantes fonctions dans les structures d’appuis du Front « Luis Jose Solano Sepulveda » de l’ELN. Il serait ainsi responsable de l’acquisition, du stockage et de la distribution des fournitures logistiques, de la nourriture, des armes et des explosifs.

Le responsable arrêté, qui dirigerait la logistique du Front

Le responsable arrêté, qui dirigerait la logistique du Front

Sous la bannière «Fin de la dette», la Confédération des étudiants du Chili et la Fédération des étudiants universitaires du Chili ont manifesté pour demander au gouvernement d’annuler toutes les dettes pour financement d’études. 250.000 étudiants ont protesté à travers le pays, dont 80.000 à Santiago. Des affrontements ont éclaté avec la police au cours de la marche, les forces de sécurité déployant des canons à eau et tirant des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants qui franchissaient le cordon de sécurité. Les étudiants chiliens luttent depuis plusieurs années pour la gratuité des études.

Les incidents d'hier à Santiago

Les incidents d’hier à Santiago

Abimael Guzmán, le Président Gonzalo, fondateur et dirigeant historique du PCP-SL, a été expulsé mardi de la salle d’audience d’instruction criminelle Ancón I, où il comparait pour une action à la bombe menée par la guérilla urbaine maoïste en 1992 à Lima (voir notre article sur ce procès). Outre le Président Gonzalo comparaissent d’autres dirigeants historiques du PCP-SL comme Elena Iparraguirre, Oscar Ramirez Durand, Feliciano, Florindo Eleuterio Flores, Artemio, Osmán Morote Barrionuevo, Margot Liendo Gil et Victoria Cardenas Huayta. Le juge a décidé cette expulsion parce que selon lui, l’accusé a non seulement dépassé son temps de parole mais a utilisé des termes offensants pour la tribunal, en qualifiant notamment le procès de « farce ».

Quelques inculpés du procès en cour (le Président Gonzalo est au centre)

Quelques inculpés du procès en cour (le Président Gonzalo est au centre)

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La police nationale colombienne a capturé ce vendredi quatre militants de l’ELN qui, selon elle, préparaient des attaques dans l’Antioquia. Parmi les personnes arrêtées figure un militant connu sous l’alias de « Sparkles », accusé d’avoir dirigé les attaques dans le Chocó et l’Antioquia. Les arrestations ont eu lieu dans le village de Montegrande, commune de Sopetrán. Les policiers ont saisi des explosifs et des grenades.

Arrestations dans l'Antioquia

Arrestations dans l’Antioquia

Des milliers de manifestants ont bloqué les routes et ont marché lundi dans San Juan, la capitale de Porto Rico pour protester contre une décennie de crise économique et de mesures d’austérité. Les manifestants ont dénoncé les dirigeants U.S. des territoire des Caraïbes américaines. Ils accusent le comité de contrôle fédéral de superviser leurs finances pour leurs problèmes économiques et exigent un audit pour identifier les responsables de l’augmentation de la dette publique de 70 milliards de dollars. A la fin de la manifestation la police a lancé des gaz lacrymogènes, des bombes fumigènes et a utilisé un spray de poivre contre un groupe de manifestants ayant cassé plusieurs devantures de banques et brûlé des drapeaux américains.

La manifestation à  San Juan

La manifestation à San Juan

L’attaque d’une patrouille de police par le moyen d’une voiture piégée, près de la ville de Pailitas, dans le département de Cesar (nord de la Colombie), a fait un mort et quatre blessé dimanche vers 09h30 heure locale. Un autre policier a été tué lundi lors d’une attaque de la compagnie « Milton Hernández Ortiz » de l’ELN contre l’Hacienda La Emperatriz de Caloto (département de Cauca) hier lundi.

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN