Mise à jour : Ce sera finalement Rhodi Mellek de Ronai TV qui fera cette conférence. Et nous projetterons deux vidéos de 25′. L’une sur un camp de femmes combattantes YPJ au Rojava, l’autre est une interview de Shafak, membre de l’Assemblée pour la Paix et la Démocratie. L’Institut Kurde de Bruxelles se joindra également à la soirée.

En association avec l’Union des Femmes Socialistes (Turquie/Kurdistan) et le Collectif Alternative Libertaire de Bruxelles, notre Secours Rouge organisera ce vendredi 12 décembre une soirée de soutien et d’information sur les combattantes et combattants kurdes à Kobané. Un court documentaire de 25 minutes au sujet des brigades de femmes combattantes (YPJ) sera projeté et une conférence/débat aura ensuite lieu avec une porte-parole de l’Union des Femmes Socialistes (Sosyalist Kadınlar Birliği). Les fonds récoltés seront reversés au profit de combattants enfermés en Turquie alors qu’ils passaient la frontière entre la Syrie et la Turquie.

Affichette 'Femmes de Kobané'

Affichette ‘Femmes de Kobané’

Depuis le 1er décembre, tous les passeports qui sortent des bureaux de l’administration belge sont équipés d’une puce dotée d’une fonctionnalité appelée « supplemental access control », qui rend encore plus difficile la lecture non autorisée des données personnelles du citoyen, comme ses empreintes digitales. Les passeports belges sont équipés d’une puce depuis 2004. La Belgique était à l’époque le premier pays au monde à avoir mis en place ce système de sécurité pour lequel le passeport belge avait d’ailleurs reçu un prix Interpol. Le système a évolué depuis lors, notamment avec l’enregistrement des empreintes digitales. Et le passeport belge est resté parmi les plus sûrs au monde. Il est même le troisième passeport mondial en terme de nombre de pays auxquels il donne accès sans visa.

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Le parquet de Bruxelles a demandé un an de prison contre deux dockers qui avaient été arrêtés suite à la manifestation du 6 novembre dernier. Les deux sont dockers, l’un du port d’Anvers, l’autre de Zeebruges. Deux autres manifestants comparaîtront jeudi prochain, le 11 décembre et un autre comparaîtra le 19 décembre. Les premières peines devraient tomber le 8 janvier.

Les trois personnes placées sous mandat d’arrêt pour leur implication présumée dans les incidents lors de la manifestation 6 novembre ont été libérés sous conditions par le juge d’instruction en charge du dossier. La chambre du conseil de Bruxelles avait déjà libéré sous conditions mardi passé les trois intéressés mais le parquet avait interjeté appel de cette décision. Mercredi dernier, le juge d’instruction décidait de les remettre en liberté à condition qu’ils ne prennent part à aucune manifestation.

La police avait déjà interpellé judiciairement deux personnes le jour même des faits. L’un des deux aurait blessé quatre agents et est cité devant le tribunal correctionnel le 19 décembre prochain dans le cadre de la procédure de comparution immédiate. Le second, qui est soupçonné d’avoir blessé cinq agents, a été placé sous mandat d’arrêt par le juge d’instruction. La police de Bruxelles a interpellé le 20 novembre douze autres personnes. Trois d’entre elles comparaîtront le 4 décembre dans le cadre de la procédure accélérée, une quatrième comparaîtra de même le 16 janvier et cinq autres ont été déférées devant le juge d’instruction qui en remis deux en liberté sous conditions et a placé les trois autres sous mandat d’arrêt.

Ce sont ces trois derniers, deux dockers anversois et un étudiant bruxellois, qui avaient été libérés sous conditions par la chambre du conseil. Les trois intéressés ont donc retrouvé la liberté depuis mercredi passé à la suite de la décision du juge d’instruction. L’enquête les concernant a entre-temps été bouclée et le parquet a tracé son réquisitoire final.

Cela fait un peu moins de 10 jours que la site de la zone de police de Brabant-Est a été piraté. Un informaticien a découvert des données secrètes sur Internet. Dans cette fuite, on retrouve les matricules des policiers de la zone, avec des informations concernant les maisons vides à surveiller. Le portail de la zone de police en question a bien été piraté: toute la partie « administration » du site est ouverte, dans laquelle on retrouve notamment le planning des interventions, les passages prévus par la police locale… ‘opération menée par les pirates d’Anonymous remonte au 22 novembre et a touché les services de police belge, français et allemand.

Dans la nuit de lundi à mardi, 28 bus des TEC Liège-Verviers ont été sabotés dans les dépôts de Rocourt, Bassenge, Omal, Geer et Warzée. Ces faits se sont produits alors que le dépôt de Jemeppe était en grève depuis quatre jours et que le mouvement allait s’étendre à une bonne partie du réseau. Des courroies ont été sectionnées, des durites endommagées, des pneus crevés et des capteurs pliés.

Lors de précédentes grèves, des actes similaires avaient déjà été constatés, mais jamais de cette ampleur. Le TEC n’a pas encore estimé le coût des dégâts, mais a déjà porté plainte, comme elle l’avait déjà fait par le passé. Les enquêtes précédemment menées n’ont cependant jamais permis de déterminer l’identité des auteurs.

Samedi 8 novembre, un hélicoptère de la police a été visé par rayon laser vers 19 heures 15 à Borgerhout, au sud-est d’Anvers. L’appareil volait à basse altitude au profit d’unités de police à terre qui recherchait des cambrioleurs en action. Alors que plusieurs policiers recherchaient les cambrioleurs un adolescent a joué avec un pointeur laser en direction de l’hélicoptère. Le pilote a réussi à éviter l’éblouissement, qui aurait pu s’avérer très vite particulièrement dangereux pour sa vue et le vol. S’est alors engagé une course-poursuite rapide entre l’adolescent et les policiers belges. une fois interpellé il a raconté avoir juste voulu s’amuser sans comprendre l’étendu de son acte. Il a été convoqué devant le procureur du roi.

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La Defensoría Popular est un collectif créé dans les années 2008 par un groupe de travailleurs (avocats, procureurs et étudiants) pour pour défendre pénalement les personnes, les travailleurs, les organisations syndicales ou estudiantines engagées dans les luttes sociales au Chili. Defensoría Popular est présent dans la rue, dans chaque manifestation et dans les tribunaux. Defensoría Popular dénonce l’utilisation de la loi antiterroriste et a démontré l’utilisation de montages policiers dans des procès contre des militants étudiants, syndicaux, sociaux et les Mapuche. Dans le procès « Caso bombas », le collectif a pu démontrer la violation des droits de la défense et dévoiler les montages policiers à l’encontre d’anarchistes arrêtés arbitrairement, séquestrés et déclarés coupables avant que les tribunaux ne disposent des « pièces à conviction ».

Deux de ses membres, avocats, effectuent une tournée en Europe pour présenter son action. La conférence organisée au Pianofabriek, ce vendredi 28, à 19H00 permettra de découvrir ce collectif.

Le 22 novembre, une des deux conférencières, l’avocate membre de la Defensoría Popular, María Ribera, a été détenue à l’aéroport Charles de Gaule de Paris par des policiers français qui n’ayant trouvé aucun motif pour lui interdire l’entrée, ont justifié sa rétention pour des motifs politiques. A sa descente d’avion, les policiers ont retenu son passeport et l’ont conduite dans une salle d’interrogatoire et ensuite dans une cellule, où elle est restée enfermée plusieurs heures. Ils l’ont interrogé sur les motifs de son voyage et disposaient de toute son histoire politique y compris des informations concernant sa détention par la police militaire à l’époque de la dictature de Pinochet.

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Le site de Defensoria Popular

Deux des suspects, des dockers anversois, nient toute implication dans les affrontements survenus lors de la manifestation. Le troisième, un étudiant, reconnaît quant à lui avoir jeté des pierres ainsi qu’une poubelle. Selon les avocats des suspects, l’enquête concernant leurs clients est achevée et le parquet de Bruxelles demandera vraisemblablement leur renvoi devant le tribunal correctionnel en chambre du conseil. La date n’a pas encore été fixée.

Une centaine de policiers ont été blessés lors des incidents survenus en marge de la manifestation nationale du 6 novembre. Onze véhicules ont été incendiés et 62 autres endommagés. La police a intercepté le jour même 43 personnes dont deux ont été arrêtés judiciairement. Jeudi dernier, la police bruxelloise a encore intercepté 12 personnes. Quatre d’entre elles ont été citées à comparaître en procédure accélérée les 4 décembre et 16 janvier prochains. Cinq personnes ont comparu devant un juge d’instruction, qui a délivré trois mandats d’arrêt et relâché deux personnes.