Luk Vervaet enseignait aux détenus à la prison de Saint-Gilles. Il a été licencié par l’administration pénitentiaire en 2009 au motif qu’il représente un danger pour ses idées jugées extrémistes. Estimant avoir été exclu illégalement par l’État belge et a réclamé, vendredi, devant le tribunal civil de Bruxelles, des dédommagements moraux et pour perte de salaire. L’État, lui, affirme qu’en lien avec la lutte antiterroriste, il avait le pouvoir discrétionnaire d’interdire au professeur de continuer à enseigner dans les prisons. Une décision est attendue dans un mois.

luk.jpg

À la demande de la FGTB et de la CSC, d’associations pour les Droits de l’Enfant et de la Ligue des Droits de l’Homme, la loi SAC (Sanctions Administratives Communales) sera examinée en Cour Constitutionnelle aujourd’hui. La loi du 4 juin 2013 donne le droit unilatéral à une Commune d’interdire un rassemblement, de sanctionner un mineur en-dessous de la limite légale,… Depuis la sortie de cette loi de nombreuses situations loufoques ont eu lieu : des scouts qui montaient dans un arbre, des enfants jouant au foot sur un terrain de basket, ont entre-autres été sanctionnés d’amendes. Les manifestants sont les premiers sanctionnés puisque des centaines de personnes ont reçu des amendes communales pour avoir manifesté lors de rassemblements qui n’avaient pas demandé/reçu d’autorisations.

Dans l’affaire « des baguettes de tambour », l’avocat avait demandé la cassation du jugement qui demandait le paiement de lourdes indemnités à un policier. La cassation a été refusée. Concernant les manifestants qui ont porté plainte contre l’état belge et la zone de police Bruxelles-Ixelles, il faudra attendre au moins un mois pour savoir s’il y aura un jugement.

Le nouveau ministre de l’intérieur a annoncé plusieurs mesures de « tolérance zéro » contre la violence »anti-policière ». Les plaintes de policiers pour des violences ne pourront plus être classées sans suite. Une mesure contre les plaintes »non-fondées » contre les policiers a également été annoncée, sans être détaillée. Elle vise à décourager les plaintes contre la police.

Le 29 mai 2011 plus de 400 activistes ont pris part au Grand Echange de Patates à Wetteren. Le débat au sujet de l’agriculture s’est mis à vaciller. En 2012, un juge de Gand a déclaré l’autorisation de mise en champs des patates OGM’s illégale, pourtant les 11 patatistes restent encore accusés de faire partie d’une association de malfaiteurs. Le 28 octobre ils comparaîtront devant la Cour d’Appel de Gand.

En soutien aux 11 Patatistes inculpés, rendez vous est donné le 28 octobre au Kouter (Gent). Après un petit-déjeuner à 8H00, départ sera donné pour le tribunal (audience à 9H00).

screen-shot-2014-10-10-at-14.19.52.png

Plus d’infos

Les détenus du centre fermé 127bis de Steenokkerzeel ont refusé ce dimanche matin de regagner leur cellules, ils voulaient rester dans le préau pour accueillir la manifestation qui devait se tenir devant le centre à 14h30. 300 personnes ont finalement manifesté comme prévu devant le centre et 22 détenus ont tenu bon en continuant à occuper le préau durant l’après-midi, un prisonnier est également monté sur le toit.

Manifestation et rébellion au centre 127bis

Manifestation et rébellion au centre 127bis

Une bonne cinquantaine de manifestants ont participé hier au Rassemblement de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah organisé par notre Secours rouge devant la résidence de l’ambassadeur de France, boulevard du Régent. Ce prisonnier communiste a entamé hier sa 31ème année de détention, étant libérable depuis 15 ans. Des délégations du Nord de la France nous ont rejoint. Merci à tous ceux qui ont participé à ce rassemblement.

Voir la liste (actualisée) des initiatives de ces derniers jours dans le monde pour la libération de Georges Abdallah

Voir les photos de notre rassemblement sur le site de Mediactivista

Voir notre dossier sur Georges Ibrahim Abdallah

15449695310_cba4f33267_z.jpg

La police belge va louer des agents de sécurité et des caméras de surveillance mobiles pour assurer la sécurité, mardi prochain, lors de la visite de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement à Nieuport et Ypres pour une cérémonie du souvenir marquant le centenaire de la Première Guerre mondiale. En complément des services de police habituels, 45 agents de firmes de sécurité privées et des caméras de haute technologie de Securitas seront utilisées.

« Nos agents se chargeront de la sécurité des biens de la Chancellerie, mais n’interviendront pas, cela reste une compétence exclusive de la police fédérale », explique Régis Gaspar, directeur de Securitas. Cette innovation trouve son origine dans la création en juillet d’un Centre d’innovation pour la sécurité, mis en place par l’Université de Gand, les autorités publiques et le secteur privé pour travailler sur des projets concrets.