Un nouveau scanner mobile des douanes belges a été inauguré ce mercredi 15 octobre à Anvers. Installé dans une camionnette, cet outil est capable de scanner rapidement des dizaines de conteneurs dans le terminal pour navires des ports, afin de repérer principalement des cigarettes et drogues illégales.

Les services des douanes disposent déjà de trois installations fixes et trois mobiles dans les ports pour scanner les containers. Le nouveau scanner est lui relativement petit, et peut scanner jusqu’à deux mètres de profondeur.
Le scanner coûte 1,08 million d’euros, dont une importante partie a été financée par l’Office européen de la lutte antifraude (Olaf). La formation de 20 personnes à son utilisation est subsidiée en partie.

Cinq manifestants ont attaqués en justice l’état belge et la police de Bruxelles (Zone Bruxelles-Ixelles), une audience aura lieu le 22 octobre. Un rassemblement aura lieu à 8.30 devant le palais de justice et une réunion aura lieu à « l’Eau Chaude » (25, rue des renards, 1000 Bxl) à 13h en présence des avocats.

Le collège de police de la zone Bruxelles-Nord (Schaerbeek, Evere et Saint-Josse-ten-Noode) a annoncé la construction d’un nouveau commissariat d’ici 2017. Il sera situé à Saint-Josse, à l’angle des rues de Brabant, des Plantes et de la Prairie. Le coût de la construction , décidée fin 2012, de ce bâtiment de 3.815 mètres carrés a été estimé à 8,5 millions d’euros. Ce projet mixte est un partenariat public-privé, qui comprend le réaménagement du rez-de-chaussée de l’hôtel Chao Chow Palace, l’aménagement d’un commissariat et la construction de sept appartements. Le commissariat est construit pour cent policiers. Il sera ouvert 24 heures sur 24.

Le président du collège zonal de police, explique que, depuis la création de la zone, l’objectif était de développer une police de proximité et de prévoir une implantation de cinq commissariats regroupant toutes les fonctions.

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Jeudi matin, les travailleurs de l’entreprise UTI Logistics, département logistique de Dow Corning, ont décidé de débrayer pour protester protestent contre le licenciement de deux travailleurs de l’entreprise, des délégués syndicaux de la CSC Transcom. L’entreprise se situe à cheval sur Familleureux et Feluy, dans l’entité de Seneffe, et emploie près de 150 travailleurs. En 2013, la société avait déjà soulevé la colère des syndicats en voulant supprimer 500 emplois à l’échelle mondiale dont 70 sur le site de Seneffe. Finalement, seuls 20 emplois avaient été sauvés sur les 70.

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Un nouveau Conseil National de Sécurité, remplacera le Collège du renseignement et de la sécurité afin de lutter contre le cloisonnement et la concurrence entre services. L’accord prévoit une « flexibilité accrue » dans l’usage des nouveaux moyens technologiques, ainsi que dans l’installation des caméras de surveillance. Plusieurs mesures seront prises contre les migrants et demandeurs d’asile (le recours au privé pour les expulsions est envisagé), contre les sans-abris et des mendiants, et pour l’accélération de l’expulsion des squats.

Les négociateurs étudient encore les modalités du déploiement éventuel de l’armée « en cas de menace élevée » pour des missions de surveillance en synergie avec la police. La lutte contre les violences commises sur les policiers sera intensifiée et on s’attaquera aux plaintes « manifestement injustifiées » contre le personnel policier. La loi de 1979 concernant le service dans une armée sera revue et appliquée pour rendre punissable la participation à certains conflits étrangers et d’augmenter les sanctions prévues, notamment en ce qui concerne le retrait de la nationalité belge et pour ceux qui n’en disposent pas de l’interdiction d’accès au territoire. Enfin, une procédure de plaider coupable, soit une « comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité », sera mise en place.

La prescription sera portée à vingt ans pour « les infractions punissables de la réclusion à la perpétuité et commises en bande ». La probation et la surveillance électronique pourront être prononcées en tant que telles, comme peine autonome. Le juge pourra également, pour « certaines infractions d’une extrême gravité », assortir la peine qu’il prononce d’une période de sûreté, qui entraîne qu’aucune libération anticipée ne peut intervenir. Le gouvernement examiner également la possibilité de prononcer une peine dite « d’interdiction de territoire », à titre temporaire ou définitif, à l’encontre d’une personne non-belge. L’accord prévoit également de tester la vidéoconférence en prison avec des audiences organisées dans la prison même.

Le déménagement vers l’hôtel de police de Charleroi flambant neuf a débuté hier mardi. Il va durer 3 semaines. Cette tour imposante de 20 étages ménage un espace de 42.000 m² dont 17.000 m² en sous-sol. Il est doté de douze ascenseurs et est surveillé par 38 caméras et 1.600 détecteurs d’incendie. Il comprend un auditorium, une cafetaria, 30 douches, 24 cachots, 2 cellules collectives d’une capacité maximale de 50 personnes et un parking de 400 emplacements.

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La direction de la firme BM&S, qui nettoie les trains pour le compte de la SNCB, à Schaerbeek, a demandé hier lundi au tribunal civil de Bruxelles que la Ville respecte la décision de justice rendue en août dernier. A savoir : la levée de la grève qui dure depuis 5 semaines. Le tribunal avait condamné la ville de Bruxelles au paiement d’une astreinte de 10 000 euros par jour si elle ne faisait pas exécuter cette décision par la police.

Il y a quelques semaines encore, la police avait refusé d’assister le huissier de justice qui était venu sur place pour faire exécuter cette ordonnance. La Ville estime que la police ne doit pas intervenir sur un terrain privé : à savoir celui de la SNCB. Les travailleurs de BM&S sont entrés en grève depuis le mois d’août dernier. Ils protestent contre le licenciement de deux délégués syndicaux de la firme. La décision du tribunal sera communiquée aux deux parties la semaine prochaine.

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Six combis de police et une camionnette de l’opérateur gaz/électricité sont devant le Caracole, pour couper l’électricité (et pour expulser?). Plus de policiers (dont la brigade delta) arrivent et les occupants du squat appellent les soutiens à les rejoindre.

Expulsion du Caracole-Neur en septembre 2014 à Namur.

Expulsion du Caracole-Neur en septembre 2014 à Namur.

EDIT:
Récit des événements:
Ce matin, deux travailleurs d’ORES sont venus toquer à la porte du Caracole. Ils voulaient voir le compteur. Les occupants n’ont pas voulu leur ouvrir la porte. Suite à cela ils nous ont menacés de venir couper l’électricité mais ils ont été vite refroidis par un déluge d’eau. Ils ont ensuite appelé les pompiers qui eux même ont appelé la police.
Et là arrivèrent trois combis et le Groupe d’Interventions Spéciales de la zone de police de Namur. Les policiers ont ensuite bloqué la circulation, tentés de repousser les nombreux badauds sans succès, puis ont lancé l’assaut avec flash-ball et bélier. Ils ont arrêtés d’abord les occupants qui étaient restés dans la maison puis les deux qui étaient montés sur le toit mais également arrêtés les personnes venues en soutien. Les occupants et leurs soutiens sont restés en garde-à-vue pendant quelques heures et sont convoqués au commissariat de Namur en octobre. Le Caracole est de nouveau occupé.