Le 11 septembre 1973, le coup d’ état mené par l’armée écrasait sous les bombes les aspirations populaires d’une société plus juste et solidaire. Une soirée de commémoration aura lieu ce samedi 8 septembre à partir de 19h à la Maison de l’Amérique Latine. Rafael Pichun, et José Llanquileo, dirigeants du peuple mapuche seront présents pour témoigner de la résistance des chiliens et mapuches au modèle néo-libéral.

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Le 15 août, le prisonnier vert-anarchiste Marco Camenisch commençait une grève de la faim pour protester contre le nouveau montage policier dont il est la cible (on lui d’avoir une « action terroriste » depuis sa cellule parce qu’il rédige des textes de solidarité et d’appel à la lutte) et contre les vexations dont il est l’objet à la prison de Lenzburg, en Suisse. Hier, le 29 août, de inconnus ont été peindre sur la façade de la représentation de la Suisse auprès de l’Union Européenne (1 place du Luxembourg), un appel à sa libération. Cette petite initiative s’ajoute aux dizaines d’autres réalisées dans le monde entier en solidarité avec Marco.

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En 2011, la Commission vie privée a reçu 2.866 plaintes émanant de particuliers ou d’institutions. Un chiffre comparable à celui de 2010 (2.832 dossiers de fonds). Dans quatre dossiers sur dix (38 %), ces réclamations concernent l’usage de « données d’identification » ; dans un sur quatre, l’utilisation d’images ou de sons (23 %), mais également l’exploitation de « particularités financières » (9 %), un découvert bancaire, un crédit, etc ; et aussi l’exploitation de données électroniques (9 %) ou « judiciaires et secrètes » (7 %).

Dans la majorité des dossiers traités (74 %), la Commission a apporté l’information nécessaire au plaignant. Dans 9 % des cas, elle n’était pas compétente ; dans 6 %, le dossier n’était pas recevable. Par contre, dans 121 dossiers (soit un sur vingt), « une infraction à la vie privée a été constatée » (données illégalement conservée, exploitation abusive ; etc.) Les motifs de plainte concernent en priorité : le « traitement d’images » (vidéo-vigilance, droit à l’image sur le web, exploitation de Google Street view…) ; les pratiques commerciales (marketing, spams…) ; les fichiers publics (Registre national, DIV, administrations…) ; les banques, les assurances et les centrales de crédit, etc.

Télécharger le rapport 2011 (.pdf)

Le fondateur de WikiLeaks se trouve à l’Ambassade équatorienne en Angleterre, le Président Rafael Correa lui ayant offert l’asile. L’Angleterre refuse de lui octroyer le sauf-conduit nécessaire pour le transférer en Equateur, et menace de prendre d’assaut l’ambassade pour enlever Julian Assange. Son extradition vers la Suède pourra être suivie d’une extradition vers les Etats-Unis, où il se devrait répondre pour espionnage et risquer ainsi la peine de mort. Samedi 18 août, le Président de l’Equateur a reçu le soutien des pays membres de l’ALBA lors d’un sommet convoqué d’urgence à Guayaquil. Tous refusent les menaces du gouvernement britannique, « parce qu’elles violent les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale des nations ». Un rassemblement aura lieu dimanche 26 août 2012 de 13H00 à 14H30 devant l’ambassade de Grande-Bretagne (Rue d’Arlon, 85, Bruxelles 1040)

Le Sypol (Syndicat Policier) a finalement réagit aux déclarations du Comité P et de la LDH qui dénonçaient un sage du Spray aux poivre trop souvent et sans le déclarer. « Il s’agit aussi d’un appel à la délation adressé à tous les malfaiteurs contre qui les policiers ont dû utiliser cette arme, non létale rappelons-le […] on peut dire que la police utilise trop peu souvent son armement, le pepper spray en l’occurrence, si on considère la parcimonie du nombre d’usages : 120 pour 1027 agressions ayant entraîné des coups et blessures volontaires aux forces de l’ordre ».

Une bombonne de Pepper Spray

Une bombonne de Pepper Spray

Le millier de détectives privés présents en Belgique font littéralement tout ce qu’ils veulent, avertit hier le patron de la direction générale Politique de sécurité et de prévention du SPF Intérieur: « La loi de 1991 organisant la profession de détective privé est totalement dépassée. Nous distribuons les autorisations mais nous devons deviner si les détectives vont trop loin. Ils ont le champ libre. Il n’y a aucune règle qui dit clairement jusqu’où ils peuvent aller pour obtenir des renseignements ». La ministre de l’Intérieur a l’intention de revoir cette loi: « La loi ne contient aucune limite sur les filatures de personnes. Les enquêtes privées doivent se dérouler en toute transparence ».

La ministre de la Justice « appelle à un débat » sur les procédures de libération conditionnelle. Elle plaide pour la possibilité de faire appel sur le fond des décisions du Tribunal d’application des peines, mais insiste surtout sur la nécessité d’introduire des peines incompressibles. Son cabinet aurait d’ailleurs finalisé un texte à ce sujet avant même l’annonce de la libération possible de Michelle Martin. La ministre insiste également sur la nécessité de faire plus de place aux victimes et à leur famille.