Une soirée consacrée aux luttes et répressions en Amérique Latine se tiendra le vendredi 22 mars à Bruxelles. Après plus de 10 ans de gouvernements se réclamant du socialisme, divers pays d’Amérique Latine font face à des bouleversements importants. La soirée se concentrera plus particulièrement sur la situation au Brésil et en Argentine, pays où la situation politique se polarise et où les travailleurs et travailleuses s’organisent pour faire face à une répression de plus en plus brutale. Cette soirée sera aussi l’occasion de discuter des luttes et perspectives ainsi que de présenter le cas de Daniel Ruiz, dirigeant syndical et militant politique, emprisonné depuis 6 mois par le gouvernement de Macri.

La soirée se tiendra le vendredi 22 mars (à 19h) au Local Sacco-Vanzetti, 54 chaussée de Forest à 1060 Bruxelles
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Un festival anti-carcéral à Haren se tiendra du vendredi 22 au mercredi 27 mars. Ce festival a but pour de soutenir la ZAD de Haren dans sa lutte contre la maxi-prison (voir notre article) et de s’opposer au système carcéral en général. Parmi les événements qui auront lieu dans le cadre du festival, une marche « contre la maxi prison et son monde » se tiendra le samedi 23 mars (plus d’infos sur ce lien).

Il s’agit de la troisième éditions de ce festival (voir notre article) organisé par la ZAD de Haren. Il se tiendra sur la ZAD, Chemin du Keelbeek. Plus d’info sur le festival ici

L'affiche du troisième festival anti-carcéral de Haren

L’affiche du troisième festival anti-carcéral de Haren

La Campagne Stop Repression, principalement animée par les JOC, organise demain une manifestation à Charleroi : « Discriminations et racisme de la part de la police, répression des mouvements populaires, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques sécuritaires. Depuis huit ans maintenant, la campagne Stop Répression se mobilise contre les violences policières et la répression d’État. Soyons nombreuses et nombreux dans les rues de Charleroi ce 15 mars à l’occasion de la Journée internationale contre les violences policières ! »

Rendez-vous 18H devant la gare de Charleroi sud

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La Cour constitutionnelle a annulé la disposition – l’article 46bis/1, § 3, du Code d’instruction criminelle, tel qu’il est inséré par l’article 2 de la loi du 17 mai 2017, qui vise à contraindre les CPAS à communiquer des renseignements sur des personnes qu’ils prennent en charge (voir notre article). Ce texte qui avait aussi fait grand bruit au sein des CPAS, notamment ceux de la capitale. Plusieurs de ceux-ci avaient introduit un recours en annulation devant la Cour, tout comme une mutuelle et d’autres organisations. Le Conseil d’État avait déjà remis un avis sévère en 2016 sur la proposition de loi.

La Cour constitutionnelle a notamment estimé que la loi ne décrivait pas avec suffisamment de précision ce que sont « les indices sérieux d’une infraction terroriste ». « Il ne peut pas être attendu d’un membre du personnel d’une institution de sécurité sociale, qui n’a ni la compétence, ni les moyens nécessaires pour ce faire, de s’assurer qu’il existe chez un tiers cet élément intentionnel de commettre une infraction terroriste. En conséquence, ce membre du personnel ne peut pas suffisamment prévoir s’il commet une infraction pénale en dévoilant, à propos de ce tiers, des informations couvertes par le secret professionnel », a-t-elle notamment dit.

La Cour n’a toutefois pas de souci fondamental avec le principe de la levée du secret professionnel en cas d’indices de terrorisme. La députée N-VAqui avait déposé la proposition de loi, a précisé jeudi qu’elle introduirait une proposition de loi de réparation pour préserver l’objectif visé initialement.

A une protestation des travailleurs sociaux contre la loi

A une protestation des travailleurs sociaux contre la loi

Aujourd’hui, la police fédérale a transmis un document provenant de la direction des opérations en matière de police administrative (DAO), à tous ses services soit plus de 15 000 policiers. Ce document a été rédigé par le service “Intelligence”, le service d’information de la police fédérale. Cette note interne a pour but sensibiliser la police à l’utilisation d’une nouvelle arme, utilisée par les Gilets Jaunes en France, le cocktail Cacatov !

Il s’agit d’est une arme improvisée formée à partir d’excréments empaquetés dans un pot ou dans une bouteille en verre ou en plastique. Il est lancé sur la police. Facile de fabrication et pas cher, le but est d’humilier le policier qui le reçoit. Le procédé est amélioré par l’utilisation de catapultes pourvues de gros caoutchoucs.

Le cocktail cacatov au Venezuekla

Une cryptoparty aura lieu lundi prochain (18 mars) à Anderlecht, cette fois consacrée à la communication sécurisée. Le thème peut être divisé en appareils: téléphone mobile / tablette (Android, iOS), ordinateur portable (linux, mac, windows) ou en communication directe (sms, chat texte, voix, chat vidéo) ou indirecte (courrier, messages non lus, messages non reçus). Apportez vos propres appareils, pour un atelier plus pratique et plus pratique. La crypto party se tiendra au Hackerspace Brussels, 152 rue des Goujons 152, 1070 Anderlecht.

cryptoparty

cryptoparty

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a prononcé le non-lieu dans le dossier du PKK, aujourd’huivendredi. Elle avait déjà rendu un arrêt de non-lieu précédemment mais celui-ci avait été cassé par la Cour de cassation en février 2018. Le dossier avait donc été examiné de nouveau par la chambre des mises en accusation, autrement composée. « Il n’a pas été relevé d’éléments suffisants pour pouvoir conclure que le PKK était coupable d’infractions terroristes en dehors de la zone de conflit susmentionnée [conflit turco-kurde] », établit la chambre des mises en accusation. Par conséquent, le PKK ne peut être poursuivi pour participation aux activités d’un groupe terroriste, a-t-elle estimé.

La chambre des mises en accusation était parvenue à la même conclusion en septembre 2017 (voir notre article) mais l’arrêt avait été cassé en février 2018 par la Cour de cassation, qui estimait que la décision n’était pas correctement motivée. L’affaire avait donc été renvoyée à nouveau devant la chambre des mises en accusation, cette fois composée différemment. Dans ce dossier, le parquet fédéral souhaitait poursuivre au pénal une trentaine de membres du PKK pour infractions terroristes. Ces derniers étaient soupçonnés d’avoir recruté de jeunes Kurdes en Belgique et ailleurs en Europe, d’avoir fabriqué et commercialisé de faux papiers et récolté des fonds dans le but de financer la lutte armée kurde en Turquie.

Rassemblement solidaire lors d'une des audiences

Rassemblement solidaire lors d’une des audiences

Notre Secours rouge a participé à différentes initiatives à l’occasion du 8 mars. Présence au rassemblement devant l’ambassade d’Iran et présence à la grande manifestation (plus de 10.000 personnes) de l’après-midi.

Délégation de la campagne Celox à la manifestation de l'après-midi

Délégation de la campagne Celox à la manifestation de l’après-midi

Lire le discours de la représentante du Secours rouge à l’occasion du 8 mars

Sur le parcours de la manifestation, des tags commémorant la mort d’Ivanna Hoffmann le 7 mars 2015.

Tag à Bruxelles commémorant la mort d'Ivanna Hoffmann

Tag à Bruxelles commémorant la mort d’Ivanna Hoffmann

La loi sur le screening des passagers voyageant en bus ou en train internationaux est valable depuis avril, mais le système permettant d’appliquer la mesure sera opérationnel d’ici la fin de l’année. Actuellement, la compagnie Flixbus et l’opérateur ferroviaire Eurostar participent à un projet pilote. Les autres transporteurs devraient suivre d’ici la fin de l’année. Comme c’est le cas pour le transport aérien, les listes de passagers sont traitées par BeLPIU, une unité comprenant les services de la Sûreté de l’Etat, la police fédérale, la Défense et les Douanes. Les banques de données sont alors croisées. Les autocaristes spécialisés dans les city-trips à l’étranger ne sont pas visés par la mesure.

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La commune de Steenokkerzeel n’autorisera plus que les manifestations préalablement annoncées et qui ont obtenu une autorisation devant ses trois centres d’asile, a annoncé aujourd’hui lundi le bourgmestre (N-VA). Les personnes qui y manifestent sans autorisation. Des actions en justice seront également engagées par la commune en cas de dégâts occasionnés aux bâtiments et aux infrastructures.

Rassemblement à Steenokkerzeel  (archive)

Rassemblement à Steenokkerzeel (archive)