Trois opposants à la construction du projet de méga-prison à Haren, qui occupaient la ZAD du Keelbeek, ont été évacués par une vingtaine de policiers ce lundi à 6H du matin à l’occasion du début des travaux du chantier. Il n’y aurait pas eu d’interpellation. Le chemin du Keelbeek traversant la zone va être bloqué au public à partir du petit tunnel, pour permettre la destruction des cabanes. La première phase des travaux de construction de la méga-prison à Haren au nord de Bruxelles, a été entamée ce lundi matin. 1.190 personnes pourront être enfermées dans ce nouveau complexe, qui s’étendra sur un site de 15 hectares, et remplacera les prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael.

Le site de la ZAD

A la ZAD de Haren

A la ZAD de Haren

La police belge a procédé l’an dernier à 7.475 mesures d’écoutes téléphoniques dans le cadre de 956 instructions judiciaires. C’est 5% de plus qu’en 2016, et un record. Ce nombre, qui était de 5.590 en 2011, ne cesse en effet d’augmenter, notamment en raison de la « lutte contre le terrorisme ». Ces écoutes ont coûté à l’Etat 6 millions d’euros, contre encore 13 ou 14 millions d’euros les années précédentes. Une différence due à un accord passé avec les opérateurs, qui fonctionnent désormais en partie sur une base forfaitaire, à laquelle s’ajoutent des prestations tarifées.

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L’apéro du Sacco-Vanzetti est l’occasion de se rencontrer autour d’un verre, d’une bière ou d’un jus de fruit. Des images de luttes en cours seront projetées, et plusieurs groupes tiendront des stands d’info. Pour proposer le votre, contactez nous ici. Les fonds serviront au maintien du Local Sacco-Vanzetti et de la lutte contre la répression.

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Une famille avec 4 enfants âgés de 1 à 6 ans est la première famille enfermée dans la nouvelle aile « pour familles » du centre fermé de Steenokkerzeel. Comme prévu, une manifestation devait avoir lieu le lendemain de l’enfermement de la première famille. Ce rassemblement aura lieu ce mercredi 15 août à 17h30, rue du Chêne (à côté du Manneken Pis) dans le centre de Bruxelles. L’évenement Facebook de « Manneken Pis solidaire » a été supprimé par Facebook, des milliers de personne s’y étaient déjà inscrites.

Rassemblement ce 15 août 17h30, au Manneken Pis

Rassemblement ce 15 août 17h30, au Manneken Pis

La zone de police Montgomery, qui couvre Etterbeek, Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre, a adopté le projet Track & Trace, qui permet aux policiers de recevoir leurs missions sur tablette sur smartphone. Grâce à cette technologie, qui permet de géolocaliser les policiers et de leur donner plus d’informations sur leur mission, les agents de police gagnent du temps puisqu’ils reçoivent toutes les données directement sur leur appareil, comme l’endroit où mener l’intervention ou toute information nécessaire à leur mission.

112 véhicules ont déjà été équipés de balise, 31 tablettes ont été installées dans les voitures et 41 smartphones et 8 tablettes ont été distribués aux policiers. 16 autres téléphones seront attribués aux équipes de proximité d’ici l’an prochain.

Le système Track & Trace pour la zone de police

Le système Track & Trace pour la zone de police

Samedi 11 août, la ville et la police de Hasselt ont annoncé le lancement d’un projet test sur la place Dusart. Ce projet, mené en collaboration avec l’entreprise Sorama, consiste à installer des microphones sur la place et à les relier à des caméras déjà installées.

Les micros placés en divers endroits pourront reconnaitre des sons et les différencier. En cas de bruit anormal (par exemple: un bruit de verre brisé ou une dispute), les caméras pointeront vers l’endroit en question qui pourra dès lors être surveillé depuis le bureau de police. Le système est aussi doté d’un éclairage qui doit pouvoir mettre en lumière la location visée.

Caméras de surveillance (archive)

Caméras de surveillance (archive)

C’est une première dans le Hainaut. La zone de police boraine fait l’acquisition d’un drone OnyxStar. Compact, léger, puissant et pliable, ce drone pliable se range dans un valise. Doté d’un autopilote PixHawk et d’une structure en carbone l’OnyxStar constitue un système complet pour la prise de vues aérienne. La machine pèse environ six kilos et est équipée de huit moteurs coaxiaux. Il embarque deux caméras: une traditionnelle et une thermique. La nouvelle acquisition devrait assister les policiers dans leurs missions de police administrative et judiciaire.

L'OnyxStar de la police boraine

L’OnyxStar de la police boraine

Les syndicats cheminots ont introduit récemment un recours en annulation contre le service minimum imposé par le gouvernement fédéral sur le rail belge. La CGSP Cheminots, la CSC Transcom et Metisp demandent l’annulation de la loi devant la Cour constitutionnelle. Le SLFP Cheminots n’aurait pas introduit de recours. Le 17 juillet était le dernier délai pour introduire un tel recours contre la loi du 29 novembre 2017 relative la continuité du service de transport ferroviaire de personne en cas de grève.

Grève à la SNCB (archive)

Grève à la SNCB (archive)

On pensait cette « petite » affaire finie, après près de sept ans de procédure, mais dans un courrier datant du 11 juillet, les accusés ont appris que l’affaire se poursuivrait en septembre devant la chambre des mises en accusation.

Pour rappel, des pancartes avaient sillonné les manifestations bruxelloises d’octobre 2011 à juin 2012 en représentant le Commissaire Vandersmissen une gazeuse à la main surplombant la légende « Obersturmfuhrer Vandersmissen ». Celui-ci avait alors porté plainte et s’était constitué partie civile.

L’affaire avait été une première fois entendue en janvier 2017 par la chambre du conseil (le commissaire ayant demandé un report lors d’une première audience en novembre 2016). Cette chambre avait décidé de requalifier les « atteinte à l’honneur, calomnie, diffamation, incitation au meurtre » en « injures », tombant donc sous le coup de la prescription et mettant fin aux poursuites contre le présumé concepteur et les présumés porteurs des pancartes.

Le commissaire avait fait appel de cette décision devant la chambre des mises en accusation qui avait confirmé la décision de la chambre du conseil en mai 2017 (voir notre article). Il avait alors entamé un pourvoit devant la cours de cassation pour casser ce jugement, ce qu’il a obtenu. L’affaire sera donc une nouvelle fois entendue par la chambre des mises en accusation en septembre 2018.

Un aperçu de la pancarte

Un aperçu de la pancarte

Durant le sommet de l’OTAN, au moins trois personnes ont été arrêtés administrativement et préventivement en rue par la police en civil. La même journée cinq autres personnes ont été menacées, contrôlées, suivies et harcelées par la même police. Elles ont en commun d’être soupçonnées d’avoir pu envisager de répondre à l’appel aux actions directes non-violentes lancé par l’asbl Agir pour la paix pour les deux jours du sommet à Bruxelles ces 11 et 12 juillet. Ces arrestations sont illégales en ce la police à le droit d’arrêter quelqu’un pour l’empêcher de commettre une infraction, mais uniquement si elle dispose d’indices ou de circonstances précises qui montrent que la personne prépare un acte qui mettrait gravement en danger la tranquillité ou la sécurité publique.

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