Le secrétaire d’État NVA à l’Asile et à la Migration, Theo Francken, a porté plainte contre les manifestants qui avaient bloqué le centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel le 20 juin dernier afin de protester contre la construction d’un nouveau centre pour des familles avec enfants (voir notre article). Selon Franken, les dégâts subis par le centre sont estimés à 5.880 euros.

L'action à Steenokerzel

L’action à Steenokerzel

Une trentaine de manifestants se sont réunis devant l’ambassade de Grèce à Bruxelles ce 11 juillet en solidarité avec les militants révolutionnaires incarcérés, à l’appel du Secours Rouge, du Front Populaire, de Upotudak et du Collectif Anarchiste de Leuven. Des textes présentant la situation de plusieurs collectifs de prisonniers ont été lus : Rouvikonas, Nikos Maziotis et Pola Roupa (Lutte Révolutionnaire), les prisonniers du Front Populaire (Halk Cephesi), Turgut Kaya, ainsi qu’un texte général sur la situation répressive et les nombreux autres prisonniers (17 novembre, Cellules de Feu). Les manifestants ont scandé « AKP assassin, Syriza complice », « Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires », et d’autres slogans anticapitalistes.

Manifestation devant l'ambassade de Grèce

Manifestation devant l’ambassade de Grèce

Communiqué du Secours Rouge International

Mercredi 11 juillet, quatre militants du groupe Agir pour la Paix ont déployé une banderole pour protester contre le tenue du sommet de l’OTAN, près du tunnel Madou à Bruxelles. La banderole indiquait : “Bombing for peace is like fucking for virginity” (“Bombarder pour la paix, c’est comme baiser pour la virginité”). Les quatre militants ont été arrêtés administrativement avant d’être relâchés après plusieurs heures de détention.

Ce mercredi est le premier des deux jours d’un sommet de l’OTAN auquel Donald Trump assiste. Cette venue a entrainé de très graves problèmes de circulation à Bruxelles.

La banderole Anti-OTAN

La banderole Anti-OTAN

Le 8 mars 2018, une campagne de solidarité pour les femmes combattantes du Rojava, de Raqqa, de Shengal et d’Afrin était lancée par le SRI. Depuis, en Belgique, Bretagne, Suisse, Allemagne et Grande-Bretagne, différents groupes s’organisent pour faire connaître la lutte de ces femmes, leur rôle central dans la révolution qui se joue dans la région actuellement, pour leur émancipation et celles des autres femmes.

Nous vous invitons à un apéro solidaire pour récolter des fonds pour l’achat de pansements hémostatiques CELOX. Tous les bénéfices de la soirée iront à l’achat de pansements CELOX. Rendez-vous ce vendredi 13 juillet à partir de 19h au Local Sacco-Vanzetti, 54, chaussée de Forest à 1060 Bruxelles (près de la gare du midi et de la station de métro « Porte de Hal »)

Table d’info, vidéos, petite restauration (végétarienne) à prix solidaire.
Évènement facebook

Soutenez les femmes combattantes au Rojava et à Shengal !

Soutenez les femmes combattantes au Rojava et à Shengal !

La sureté de l’état a très récemment fait l’acquisition d’un nouveau logiciel capable de filtrer et d’analyser le trafic internet. Cette tâche était auparavant dévolue aux agents mais le logiciel sera capable de l’effectuer de manière automatisée et à plus grande échelle. Le logiciel sera également capable d’examiner le deep web et le dark web. La police fédérale pourra également en faire usage.

Le siège de la Sûreté de l'État

Le siège de la Sûreté de l’État

Depuis deux mois, des étudiantes et étudiants occupent la « Salle des Marbres » de l’ULB (Université Libre de Bruxelles). Ce 5 juillet avait lieu une soirée « Queer de velours » à cette Zone à Démarbrer, au lendemain de laquelle le rectorat a transmis ses menaces d’expulsion à l’occupation. Le rectorat prétexte « de nombreuses dégradations » (sans pouvoir en citer une seule), un « sabotage du système électrique » (à savoir l’allumage quotidien de l’électricité en utilisant l’interrupteur central) et des menaces à l’encontre des agents de sécurité du campus. L’ULB utilise la soirée queer (qui n’est que l’une des festivités qui ont lieu régulièrement sur le campus) pour tenter d’expulser les étudiantes et étudiants. Les occupants ont donc publié une réponse « Aux occupant.e.s du rectorat » et un rassemblement aura lieu ce dimanche 8 juillet à 18h pour soutenir l’occupation, à la zone à démarbrer, 50 Avenue Roosevelt. Ironie de la situation, l’ULB avait accroché quelques semaines auparavant sur la salle des marbres une grande banderole d’hommage à Mai 68.

2.000 manifestants se sont réunis dans les rues de Bruxelles pour protester contre la venue de Donald Trump et le sommet de l’OTAN. À cette occasion, nous avons manifesté avec nos camarades de l’EÖC (Front du Travail et de la Liberté), du Front Populaire (Halk Cephesi), du Iranian Youth Committee et de l’Organisation des Femmes « 8 mars » (Iran-Afghanistan) contre l’impérialisme et pour la libération des dizaines de prisonniers politiques détenus dans les prisons US, parfois depuis des décennies.

Liberté pour tous les prisonniers politiques aux USA

Liberté pour tous les prisonniers politiques aux USA

La Chambre a approuvé jeudi un projet de loi qui trace un cadre permettant l’intervention d’unités spéciales étrangères en Belgique. L’intervention de ces unités spéciales doit rester sporadique. Elle peut être sollicitée en cas de crise par la police belge dès lors que celle-ci ne disposerait pas des moyens nécessaires pour intervenir seule ou elle-même, par exemple parce qu’elle manquerait de temps pour se rendre sur les lieux. Lorsqu’elles interviennent, ces unités sont tenues au respect du droit belge et placées sous l’autorité des forces belges.

Les unités étrangères visées par le projet de loi appartiennent au réseau ATLAS constitué sous l’égide de l’Union européenne, à savoir: ARAS (Lituanie) ; Acvila (Roumanie) ; BOA (Pologne) ; Politiets Aktionsstyrke (Danemark) ; UIM (Pays-Bas) ; CGSU (Belgique) ; EAO (Chypre) ; EKAM (Grèce) ; GEK Cobra (Autriche) ; ERU (Irlande) ; GIGN (France) ; GIS (Italie) ; GEO (Espagne) ; GOE (Portugal) ; GSG 9 (Allemagne) ; Karhu Team (Finlande) ; K-Commando (Estonie) ; Lynx (Slovaquie) ; NI (Suède) ; NOCS (Italie) ; OMEGA (Lettonie) ; RAID (France) ; Specialna Enota Policije (Slovénie) ; SCO19 (Royaume-Uni) ; SEK – Land de Bade-Wurtemberg (Allemagne) ; SAG (Malte) ; SIAS (Roumanie) ; SOBT (Bulgarie) ; TEK (Hongrie) ; UEI (Espagne) ; URNA (République tchèque) ; USP (Luxembourg).

Logo du réseau ATLAS

Logo du réseau ATLAS

L’arrivée au pouvoir de la gauche réformiste et légaliste en Grèce, incarnée par la coalition Syriza, est un nouvel exemple du camp dans lequel cette gauche se positionne sur tous les enjeux essentiels :
– la Grèce est toujours un membre actif de l’OTAN,
– le gouvernement grec applique scrupuleusement les mémorandum de la Troïka en continuant le processus de paupérisation du peuple grec au profit de créditeurs,
– police et justice continuent à persécuter les prisonnier.e.s de la gauche révolutionnaire.

Des mesures exceptionnelles : refus de congé, transferts punitifs, et régime d’isolement

Pour s’opposer à leur transfert vers des prisons impliquant l’isolement, les prisonnier.e.s doivent mener des grèves de la faim et de la soif, ainsi Dinos Yigtzoglou, membres de la Conspiration des Cellules de Feu, qui a résisté à son transfert vers la prison de Larissa. Dimitri Koufodinas, membre de l’organisation « 17 Novembre » a mené lui une grève de la faim pour que lui soit appliquée les règles d’octroi des congés pénitentiaires. L’année passée, Pola Roupa et Nikos Maziotis, membres de l’organisation « Lutte Révolutionnaire », ont dû mener une grève de la faim pour que Nikos sorte de l’isolement et pour qu’ils puissent avoir des visites de leur enfant de six ans (lui-même enfermé quatre jours lors de l’arrestation de sa mère) dans des conditions dignes.

Persécution systématique des membres de la gauche révolutionnaire turque

Turgut Kaya est un révolutionnaire turc qui a été arrêté, torturé et emprisonné à plusieurs reprises en Turquie sous l’accusation d’appartenance au TKP/ML. En avril 2018, il a été arrêté en Grèce à la suite d’un mandat d’arrêt lancé par Interpol. Son extradition a été décidée lors d’une audience du tribunal à Athènes le 30 mai. Turgut Kaya a immédiatement entamé une grève de la faim pour protester contre les menaces d’extradition vers la Turquie. Hıdır Gönek avait également été arrêté en Grèce et est accusé d’avoir facilité l’entrée de Turgut Kazya dans le pays, est également en grève de la faim.
Ce ne sont pas les autres membres de la gauche révolutionnaire turque éprouvé.e.s par la justice grecque : 9 militant.e.s ont été arrêté.e.s le 28 novembre en Grèce, ils sont accusés d’appartenance au DHKP-C et d’avoir planifié une action contre le président Erdogan. Parmi ces prisonnier.e.s citons Ali Ercan Gokoglou, membre actif de Tayad (une organisation de soutien aux prisonniers politiques en Turquie), qui a finalement échappé au danger d’extradition mais qui reste en prison.

Des offensives policières et judiciaires tous azimut

Citons aussi :
– Les attaques policières contre les squats (ainsi la grande offensive de 2016 contre les squats à Thessalonique : le squat “Orfanotrofio”, la communauté “Hurriya” et les squats situés sur l’avenue Nikis, avec un total de 74 arrestations).
– La détention de militant.e.s et sympathisant.e.s du mouvement de libération du Kurdistan.
– Les nombreuses procédures judiciaires contre les anarchistes membres du groupe Rouvikonas. 12 doivent encore passer en procès pour diverses actions militant.e.s du groupe, et 20 pour une manifestation dans l’enceinte du Ministère de l’Intérieur en soutien à la grève de la faim de Dimitris Koufodinas.

Solidarité avec les prisonnier.e.s révolutionnaires en Grèce !
Pas d’isolement ! Pas de mesure d’exception ! Pas d’extradition !

Rassemblement mercredi 11 juillet de 17h à 18h devant l’Ambassade de Grèce à Bruxelles

Liberté pour les révolutionnaires emprisonné.e.s en Grèce!

Liberté pour les révolutionnaires emprisonné.e.s en Grèce!

La commission de la Justice de la Chambre a approuvé mercredi le projet de loi sur les repentis. Le texte vise les personnes qui livrent des informations importantes sur les auteurs ou complices d’un crime en échange de l’adoucissement de leur peine, d’autres modalités d’exécution de leur peine ou d’un régime carcéral adapté. Le sujet était débattu depuis de nombreuses années mais jusqu’à présent, la Belgique n’avait jamais franchi le pas d’adopter un tel régime. Les informations devront concerner des formes graves de criminalité ainsi que le terrorisme. Le ministère public décidera s’il est nécessaire de faire appel à un repenti et l’avantage qu’en retirera celui-ci sera proportionnel aux infractions qu’il a commises

. Des conditions seront imposées dans tous les cas et consignées dans un memorandum. Le repenti a l’obligation de faire des déclarations qui correspondent à la vérité, de présenter des aveux complets sur sa propre implication et de prendre des mesures visant à indemniser les dommages causés. L’adoucissement de la peine ou l’excuse de peine pourront être prononcées uniquement par le juge, qui vérifiera la proportionnalité de l’avantage accordé au repenti. Le champ d’application de la législation est apparu très large à une partie de l’opposition qui a préféré s’abstenir: La majorité ainsi que le sp.a ont voté en faveur du texte. Les socialistes, le cdH et les écologistes se sont abstenus.

La Commission justice de la chambre

La Commission justice de la chambre