Lors du conflit de 173 jours de grève sur 5 communes des Hauts-de-Seine, la direction de La Poste a tout fait pour empêcher les facteurs et les factrices de revendiquer et d’obtenir gain de cause. Le bilan répressif dans le cadre de cette grève est sans précédent :
– Olivier Rosay, représentant départemental SUD 75, sanctionné de deux ans de mise à pied,
– Stéphanie Le Guen, représentante départementale SUD 75, licenciement prononcé par La Poste et annulé par l’Inspection du Travail, La Poste fait appel au Ministère du travail de cette décision,
– Bruno Bernadin, représentant départemental SUD 75, 3 mois de mise à pied,
– Mohamed Ziani, représentant CT 92 et CHSCT, licenciement prononcé par La Poste et annulé par l’Inspection du Travail, La Poste fait appel au Ministère du travail de cette décision,
– Gaël Quirante, secrétaire départemental SUD 92, licenciement prononcé par La Poste et annulé par l’Inspection du Travail, La Poste fait appel au Ministère du travail de cette décision,
– Diego Ceccon, représentant SUD Rueil-Malmaison, deux ans de suspension de fonction demandés,
– Yann Le Merrer, secrétaire départemental adjoint SUD 92, La Poste demande sa révocation,
– Xavier Chiarelli, secrétaire départemental adjoint SUD 92, trois mois de mise à pied,
– Patricia Avice, représentante SUD La Garenne-Colombes, trois mois de mise à pied,
– Brahim Ibrahimi, représentant départemental adjoint SUD 92, trois mois de mise à pied,
– Thibault Chevalier, représentant SUD Bois-Colombes, licenciement prononcé par La Poste, annulé par le Tribunal des Prud’hommes qui ordonne sa réintégration.

Rassemblement le 17 décembre devant le Ministère de l’Economie (métro L. 6 ou L. 14 Bercy) à 18h30

08/12/2014

Site piraté

Bonjour,

Comme vous l’avez probablement remarqué, notre site a été piraté par une paire de hackers qui paralysent actuellement des dizaines (et peut-être davantage) de sites francophones (belges, français, canadiens et même gabonais). L’opération se prétend non malveillante mais le résultat est tout de même un blocage complet. Elle est en tout cas apolitique considérant l’extrême éventail des sites touchés (jusqu’à celui du MR…).
Il s’agit visiblement d’une opération d’auto-promotion de savoir-faire en la matière. Nous espérons réparer les dégâts au plus vite.

A bientôt,

Le Secours Rouge

Les locaux du Parti socialiste à Carhaix ont subi des dégradations dans la nuit de dimanche à lundi. Outre des vitres brisées et les traces d’un engin inflammable de type cocktail Molotov, les murs portaient l’inscription “vengeance pour Rémi”, en référence au jeune homme tué lors d’une manifestation sur le site du barrage de Sivens. Le sigle ARB, également tagué sur les murs du local, qui renvoie à un groupe baptisé Argad Résitance Bretonne, Argad signifiant “à l’attaque” en breton. Argad a revendiqué des actions sur des bâtiments publics ces dernières années.

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Aux cris, en langue corse, d’« Etat français, assassin », « Notre terre n’est pas à vendre » et « Indépendance », quelque 400 jeunes avaient participé ce mercredi d’après-midi à la mobilisation organisée par la Ghjuventu Indipendentista (GI, Jeunesse indépendantiste). Après l’appel à la dispersion du cortège, vers 16 heures, une centaine de militants cagoulés et gantés ont commencé à lancer des pierres et des cocktails Molotov sur un barrage de gendarmes proche de l’hôtel de ville et de la sous-préfecture, sur l’artère centrale de la ville, le cours Paoli.

Les gendarmes en tenue antiémeute et protégés par des boucliers en Plexiglas ont riposté par des tirs nourris de grenades lacrymogènes. Deux camions militaires positionnés sur le barrage et atteints par des bouteilles incendiaires ont pris feu. Les militaires ont alors chargé les manifestants mais sans parvenir à procéder à des interpellations. Intervenant par petits groupes très mobiles, les jeunes nationalistes ont ensuite provoqué les gendarmes en les insultant durant près de deux heures. Toujours sur le cours Paoli, ils ont également brûlé un amas de pneus, puis dressé une barricade de palettes de bois et de bennes à ordures à laquelle ils ont mis le feu. Les vitres blindées d’une agence bancaire ont également été brisées par les manifestants.

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L’enquête administrative confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) après la mort fin octobre de Rémi Fraisse lors d’affrontements sur le site du barrage de Sivens, ne conclut à aucune « faute professionnelle » des gendarmes, a annoncé mardi son chef. « En l’état des informations recueillies dans cette enquête et au plan strictement administratif, je ne dispose pas d’éléments permettant de caractériser une faute professionnelle », a déclaré le général Pierre Renault lors de son audition par la commission des Lois de l’Assemblée nationale. « Il reviendra à l’enquête judiciaire de déterminer l’exacte responsabilité et le degré de responsabilité imputable au lancer », a-t-il ajouté.

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Le tribunal correctionnel de Marseille s’est déclaré incompétent pour juger un policier soupçonné “d’homicide involontaire”, car le tir mortel d’un flash-ball du policier n’a été jugé “ni accidentel ni involontaire”. Le président du tribunal correctionnel a donc conclu, le 25 novembre, qu’il reviendrait à la juridiction compétente de juger le policier. Autrement dit, la cour d’assises.

Le policier avait été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire pour avoir tué, lors d’une intervention pour une rixe dans un foyer des quartiers nord de Marseille, un Algérien de 43 ans. Atteint au thorax, victime d’un arrêt cardiaque, l’homme était mort le lendemain, un décès uniquement dû au tir du policier selon les expertises. Lors d’un première audience le 15 octobre 2013, quatre à six mois de prison avec sursis avaient été requis contre le policier, qui avait plaidé la légitime défense.
Le policier avait non seulement visé le thorax, mais tiré à 4,40 mètres de sa victime alors que la distance de sécurité est de 7 mètres minimum.

A l’occasion du congrès du Front National à Lyon une importante manifestation a eu lieu. Les arrestations ont commencées avant le début du rassemblement : plusieurs personnes ont été arrêtées après que la police ait fouillé leurs affaires, un bus de paris et un autre d’Allemagne ont été bloqué à l’entrée de la ville. La manifestation a démarré en scandant « Chasse aux immigrés, guerre aux ouvriers, c’est le programme des fascistes mais aussi du Parti Socialiste » Les vitres d’un MacDonald qui avait proposé à la ville de « débarasser la place des Rroms » ont été brisées. Un service d’ordre qui démontait les barricades a dû précipitamment quitté la manifestation et des affrontements ont rapidement éclaté entre les manifestants et la police qui attaquait l’arrière du cortège. La police s’est servie à plusieurs reprises d’auto-pompes, de gaz lacrymogènes et de flashballs, plusieurs manifestants ont été blessés et au moins 17 personnes ont été arrêtées.

Manifestation antifasciste à Lyon

Manifestation antifasciste à Lyon

Samedi, une quatrième manifestation contre les violences policières a été organisée à Lille, à l’appel de l’assemblée réunie suite à la mort de Rémi Fraisse. La manifestation non autorisée de la place du Théâtre, qui comprenait un groupe d’une soixantaine de personnes cagoulées et masquées, a défilé aux cris de « On n’oublie pas, on pense à toi ; l’État tue, la lutte continue ». Des panneaux publicitaires ont été détruits et des façades taguées. L’arrivée massive des forces de l’ordre a disloqué la manifestation. Deux personnes ont été interpellées.

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