Le mouvement avait duré 12 jours il y a un mois en vain: les grévistes de Nutribio, une coopérative laitière montalbanaise, filiale de Sodiaal, avaient repris le chemin de l’usine sans avoir obtenu le gain salarial escompté. Ces salariés avaient également bloqué les accès du site et en avaient été délogés par les CRS. Hier matin, la direction a mandaté un huissier chargé de signifier à sept salariés, une convocation à un entretien préalable (prévu le 20 mai) en vue d’un licenciement pour faute grave. Pour l’heure, ces salariés sont suspendus à titre conservatoire.

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Une manifestation, lancée à l’appel du collectif « Simu di stu paese », a rassemblé samedi 10 mai plusieurs milliers de personnes, pour inciter l’État français à prendre sérieusement en compte plusieurs mesures votées par l’assemblée de Corse, telles que le statut instaurant une période de cinq ans de résidence avant de pouvoir accéder à la propriété – afin de lutter contre la spéculation -, la coofficialité de la langue corse, une réforme institutionnelle, et une inscription de la Corse au sein de la Constitution française.

Devant la préfecture de Bastia, des dizaines de jeunes manifestants cagoulés et gantés, et disséminées en petits groupes, ont lancé pierres, cocktails Molotov et bombes agricoles contre les forces de l’ordre qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Les affrontements ont fait au total une trentaine de blessés légers parmi les forces de l’ordre. Des manifestants ont également dégradé un bureau de Poste, incendié des containers et plusieurs devantures de magasins ont été brisées. Les forces de l’ordre ont saisi des cocktails Molotov et un homme tirant en l’air depuis sa fenêtre a été arrêté, unique interpellation de la soirée. Vers 22H00, le calme était revenu.

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Trois personnes soupçonnés d’avoir tagué de nombreuses rames de métro en région parisienne pendant des mois, ont été arrêtés lundi. Placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté régionale des transports de la police d’agglomération parisienne. L’affaire a débuté lorsque la RATP a porté plainte en décembre 2013: une vidéo postée sous le pseudonyme de Jacques Mesrine sur YouTube baptisée « The Harlem Shake Paris Metro » montre les taggeurs dansant devant des rames du métro parisien en arborant un drapeau antifa. La police a déclaré que les trois personnes arrêtées (deux apparaissant de manière récurrente sur diverses vidéos et celle qui aurait posté la vidéo) appartiendraient à une « organisation anarchiste ». Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 400 bombes de peinture, du matériel vidéo et des plans des lieux.

La traditionnelle manifestation libertaire du 1er mai (appelée par FA, CNT, CNT-AIT et AL) a réuni quelques centaines de personnes. Plusieurs incidents ont eu lieu: plusieurs personnes sont entrées dans un supermarché pour une « auto-réduction » collective, trois banques et la vitrine d’un autre supermarché ont été attaquées, et un policier des RG, l’habituel coordinateur des flics en manifestation, a été éloigné de la manifestation avec quelques coups. Des CRS protégeant un banque ont été caillassés, tandis que les organisateurs dénonçaient ces affrontements.

Le cortège a ensuite été étroitement encadré par des policiers en tenue anti-émeute et en civil, puis enfermé dans un kessel. De nouveaux incidents ont lieu lorsque les policiers arrêtent quelques personnes ciblées (gazage, matraquage). Deux personnes au moins (certains parlent de quatre) ont été arrêtés et sont actuellement en garde à vue.

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Les policiers sont intervenus hier vers 6 heures pour évacuer une douzaine de squatteurs, qui occupaient l’ancienne gendarmerie de Pantin, située rue Lakanal, depuis un an environ. Le tribunal administratif de Montreuil avait ordonné leur expulsion le 18 décembre. Le collectif de squatteurs, composé d’étudiants, de jeunes travailleurs ou de sans-emploi venus de toute l’Ile-de-France, contestait cette décision de justice. L’évacuation s’est achevée sans violence vers 11 h 30. Un des occupants a été interpellé, après avoir tenté de franchir les grilles entourant la mairie avec sa camionnette, dans laquelle se trouvaient les ruches présentes dans le squat.

Le rassemblement des intermittents organisé place de la République à Paris, hier vendredi a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Les manifestants protestent contre la réforme programmée de leur statut.
Les manifestants se sont dirigées en métro à Varennes à deux pas de Matignon. A la sortie de la bouche de métro, ils ont été repoussés par les forces de l’ordre et des échauffourées ont éclaté.

Dix salariés grévistes de Lisi Automotive Nomel avaient été convoqués par le tribunal de grande instance d’Argentan hier matin au sujet du blocage du site fertois. Ce dernier a rendu sa décision et contraint les grévistes à lever le blocus, sous la menace de faire intervenir les forces de l’ordre. Suite à cette décision, les délégués syndicaux et la direction se sont réunis. Durant cette réunion, les délégués ont obtenu à ce que l’augmentation de salaire de 35 € concerne tout le monde et non que les ouvriers, que la revalorisation de la prime de vacances soit de 100 € et non de 10. Il n’y aura aucune incidence pour les travailleurs grévistes ainsi que pour ceux qui sont allés devant la justice. Les grévistes ont donc repris le travail dès 8 heures ce matin.

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