Quelques 30.000 personnes se sont rassemblées cet après-midi à Quimper contre l’écotaxe et pour l’emploi en Bretagne. Des centaines de policiers et de gendarmes mobiles avaient été déployés à proximité du lieu de rassemblement. Une trentaine de fourgons de CRS, un camion lanceur d’eau et six fourgons de la gendarmerie avaient été mobilisés. Des manifestants à bord de tracteurs et de camions ont été empêchés de rallier le centre-ville. Dès le début de la manifestation, de violents affrontements ont éclaté. Les jets de pierres, pavés, chrysanthèmes et fusées de détresse ont répliqué aux tirs de canons à eau et de gaz lacrymogène. Des manifestants ont également mis le feu à des palettes devant la préfecture. Au moins deux manifestants ont été blessés par les tirs des forces de l’ordre. Par ailleurs, en fin de matinée, des manifestants avaient fait un feu de pneus au pied du portique écotaxe (qui repère les camions soumis à cet impôt) de Saint-Allouestre qui s’est écroulé.

Gaz lacrymogène à Quimper

Gaz lacrymogène à Quimper

incidents quimper

incidents quimper

Le procès d’Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich, jugés pour avoir appelé au boycott des produits israéliens, se tenait ce mercredi 30 octobre à la Cour d’Appel de Paris. La procureure a ainsi estimé que les arguments développés par les avocats, et démontrant la nullité procédurale de toute l’affaire étaient pertinents, notamment parce qu’ils étaient accusés de « discrimination contre l’Etat d’Israël », alors qu’ il n’existe aucune loi en France concernant les discriminations à l’encontre d’un Etat. S’il existe bien une loi punissant les discriminations contre les personnes (à raison de leur appartenance ou non appartenance à une religion, une ethnie, une race, une nation), rien de tel concernant les Etats.

Les trois juges, après s’être retirés pour conférer entre eux, sont revenus dans la salle du tribunal au bout de quelques minutes, pour annoncer la fin du procès. Ils doivent indiquer le 22 janvier leur décision finale.

Le ministre de l’Intérieur français a annoncé jeudi le déblocage de 111 millions d’euros pour la police et la gendarmerie devant les députés de la commission des Finances et de la Défense de l’Assemblée nationale. il a également annoncé le déblocage de 10 millions d’euros supplémentaires pour répondre « aux besoins immobiliers les plus pressants dans la gendarmerie nationale ». Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) était monté au créneau devant la commission de la Défense de l’Assemblée à la mi-octobre, soulignant qu’aucune commande de véhicules n’avait pu être passée, ni d’ordinateurs. C’est la première fois depuis 2007, que le budget alloué aux policiers et aux gendarmes est en augmentation.

La mobilisation était forte Bretagne contre l’écotaxe, (prélevée sur les poids lourds de transport de marchandises). Dans le Finistère, le dernier des trois portiques écotaxe, qui repèrent les camions soumis à cet impôt, a été la cible, samedi 26, d’une manifestation à l’appel du « Collectif pour l’emploi en Bretagne ». Plus d’un millier de personnes dont des salariés d’entreprises en difficulté comme Gad SAS, ou encore des agriculteurs étaient présents. Avec quelque 250 camions, des tracteurs et des remorques, les manifestants sont arrivés sur le portique situé entre Brest et Quimper, avec l’intention de le faire tomber. Sur place, quelque 150 gendarmes mobiles ont protégé le site et ont été renforcés à 18h30 par une centaine de CRS.

Les agriculteurs, qui avaient pour la plupart enfilé des bonnets rouges en référence à la révolution antifiscale en Bretagne au XVIIe siècle, ont lancé l’assaut peu après 14 heures. Les affrontements ont duré tout l’après-midi. Un homme a eu la main arraché après avoir semble-t-il tenté de saisir une grenade envoyée par les forces de l’ordre pour disperser les manifestants. Un autre manifestant avait légèrement été blessé au cou par un tir de flashball, ainsi qu’un gendarme mobile. Après ces événemebnts, le premier-ministre a annoncé la suspension de l’éco-taxe.

affrontements contre l'éco-taxe en Bretagne

affrontements contre l’éco-taxe en Bretagne

Un mois après l’occupation de la Place de Jaude par des réfugiés et des demandeurs d’asile à Clermont-Ferrand, plusieurs familles se retrouvent à nouveau à la rue. La mairie de Clermont-Ferrand a été occupée aujourd’hui par des militants réclamant un logement pour ces familles. La mairie a rapidement été encerclée par la police. Des incidents ont alors opposés la police (puis des renforts de CRS) à des sympathisants qui tentaient de rejoindre les occupants, notamment un groupe d’antifascistes qui venaient de se rassembler devant le local du FN. L’affrontement a donné lieu à matraquages et gazages à bout portants de la part des policiers, autodéfense, barricades et jets de bouteilles de la part des manifestants. Après des heures d’affrontements et de négociations, toutes les familles et personnes à la rue ont été relogées… pour la nuit dans des hôtels.

Le 1er janvier 2014 doit entrer en vigueur une écotaxe poids lourds qui aura un impact réel sur les coûts des entreprises bretonne étant donné leur éloignement par rapport au reste de l’espace européen. Hier, plus de mille personnes ont pris d’assaut le portique écotaxe (qui repère les camions soumis à cet impôt) de Pont-de-Buis. 150 gendarmes s’étaient retranchés derrière des barrières. A 14h, les manifestants ont lancé l’assaut, jetant des pneus en feu et d’autres projectiles. Les gendarmes ont tiré des gaz lacrymogène. De violents affrontements s’en sont suivis dans les collines entourant le portique. Au moins trois manifestants ont été blessés, dont un grièvement. L’homme a eu la main arrachée en tentant de se débarrasser d’une grenade envoyée par les forces de l’ordre pour disperser les manifestants. Un manifestant a également été blessé par un tir de flash-ball.

Manifestation contre l'écotaxe dans le Finsitère

Manifestation contre l’écotaxe dans le Finsitère

Samedi 19 octobre, la manifestation du DAL (droit au logement) en solidarité avec les sans logis et les mal logés, a été confinée à la Place de la République, à Paris, puis dispersée violemment. Plusieurs manifestants ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu’il s’était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l’encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis. Il a eu deux côtes cassées.

Plusieurs dizaines de CRS ont dégagé de force mercredi matin la sortie de l’abattoir Gad de Josselin (Morbihan). Celui-ci était bloqué depuis 24 heures par des salariés de l’abattoir d’un autre abattoir du groupe voué à la fermeture. Les CRS ont formé un cordon pour permettre à une demi-douzaine de camions de sortir de l’usine. Des manifestants qui s’étaient couchés devant un des poids lourds ont été traînés au sol et un CRS a été assez violemment bousculé par les manifestants. Ces derniers, au nombre d’une cinquantaine, sont des salariés de l’abattoir de Lampaul-Guimiliau (Finistère) arrivés mardi matin devant l’abattoir de Josselin, où Gad a choisi de concentrer ses activités après la fermeture de Lampaul. Mardi, des incidents avaient opposés les salariés manifestants et à certains salariés du site de Josselin.

incidents chez GAD

incidents chez GAD

Le 23 septembre 2010 cinq manifestants sont interpellés à Roanne lors de la manifestation contre la réforme des retraites et cela pour avoir inscrit des slogans sur les murs de la sous-préfecture de Roanne. Le 13 septembre 2011, les 5 sont condamnés chacun à 2.000€ pour dégradation ou détérioration légère d’un bien et une décision d’inscription au casier judiciaire est prise contre eux. Ils décident de faire appel de ce jugement. Le parquet fait appel lui aussi car il estime la peine insuffisante. Le 15 octobre 2012, ils passent en cour d’appel au tribunal correctionnel de Lyon. Ils sont jugés coupables mais sans peine.

Début mai 2013 ils reçoivent une convocation pour faire un prélèvement ADN le 22 mai 2013. Ils refusent de se soumettre au test. Le 23 mai au petit matin deux d’entre eux sont interpellés chez eux devant leur famille et conduits au commissariat où ils reçoivent une convocation pour se rendre au tribunal de grande instance de Roanne le 5 novembre prochain.

La CGT organise une grande manifestation à Roanne à cette occasion, en solidarité avec les 5 syndicalistes mais aussi pour revendiquer lee vote définitif de la Loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux »; une loi portant sur des droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective; le retrait de la liste des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empruntes génétiques, toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.

Rendez vous le 5 novembre à partir de 10 heures, Place des Mariniers à Roanne.

Des milliers de lycéens sont descendus hier dans les rues de Paris et d’autres villes de France pour protester contre l’expulsion d’une étudiante kosovare plus tôt dans la semaine. Réclamant la démission du ministre de l’Intérieur Emmanuel Valls, ils exigeaient également le retour d’un lycéen arménien également récemment expulsé. La police anti-émeute est intervenue à Paris pour disperser les 12.000 manifestants qui défilaient à travers la ville. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes contre les étudiants qui ont répliqué en lançant des pierres et des stylos.

Etudiants contre policiers à Paris

Etudiants contre policiers à Paris