En janvier dernier, le collectif Anonymous avait lancé des attaques contre de nombreux sites officiels à travers le monde. En France, le site du ministère de la Défense, celui de l’Elysée et du ministère de l’intérieur avaient, entre autres, été visés. Le site du premier syndicat de gardiens de la paix avait également été pris pour cible, l’attaque portant sur une liste contenant les noms et numéros de portable de 500 délégués abonnés à la newsletter. Deux personnes ont été mises en examen en juin dans le cadre de cette dernière attaque pour ‘association de malfaiteurs’, ‘accès et maintien frauduleux sur un système de traitement automatisé des données’ et ‘collecte et divulgation frauduleuse de données nominatives’. Hier, un troisième homme, dont le pseudo est ‘Calin’ a été mis en examen pour les mêmes chefs d’accusation et placé sous contrôle judiciaire.

Depuis mardi, les forces de l’ordre mènent des opérations musclées pour déloger tous les occupants des maisons autour du site du futur aéroport à Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes. Ceux-ci s’opposent au vaste projet destiné à remplacer l’aéroport actuel au détriment des agriculteurs locaux et de la population. La police a totalement bouclé le site et 150 personnes ont déjà été délogées. Les rassemblements d’opposants se poursuivent, ceux-ci ayant installé des barricades sur les routes avec des arbres coupés, jeté des pommes pourries, des cailloux ou des canettes en direction des forces de l’ordre. Mercredi soir, celles-ci ont fait usage de gaz lacrymogène après avoir interdit l’accès au périmètre durant toute la durée de l’opération. Ce matin, elles ont poursuivi les évacuations dans le cadre desquelles trois personnes ont été interpellées.

Plus de 500 gendarmes et CRS et deux hélicoptères ont été mobilisés pour déloger mardi matin les opposants (activistes et agriculteurs locaux) au futur aéroport de Nantes, qui occupaient des maisons situées sur la zone du chantier, à Notre-Dame-des-Landes.

L’opération d’évacuation massive de la ZAD (« Zone d’Aménagement Différée ») a débuté à l’aube. Plusieurs dizaines de véhicules de gendarmerie et de CRS venus d’autres régions sont arrivés vers 6h30 sur les lieux occupés. Les médias conviés par le collectif et « Radio Klaxon » – une radio pirate émettant sur la fréquence occupée par la radio d’autoroute du groupe Vinci, concessionnaire de l’aéroport – ont indiqué que la première expulsion avait eu lieu quinze minutes plus tard. Durant toute la journée, des cabanes et yourtes ont été démontées, des caravanes et maisons squattées vidées, des barricades ont été dégagées (ce qui a parfois nécessité charges et gaz lacrymogènes).

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A Bruxelles, la nuit de mardi à mercredi, en solidarité avec les occupants de la ZAD, du purin a été répandu a travers les boites aux lettres et les portes des locaux de Vinci.

A Colombes (Hauts-de-Seine) en novembre dernier, un malien en situation irrégulière était décédé après avoir été aspergé de gaz lacrymogène et avoir reçu deux décharges de Taser. La famille du défunt avait déposé plainte et une enquête avait été ouverte pour des faits d’homicide involontaire et des faits de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il était entre autre reproché aux policiers d’avoir fait un usage abusif de leur pistolet à impulsion électrique. Aujourd’hui, la juge d’instruction de Nanterre saisie de l’affaire a prononcé une ordonnance de non-lieu à l’égard des hommes concernés. Dans ses conclusions, elle a affirmé que les tirs de pistolet ‘n’ont pas joué un rôle direct et certain’ dans le décès et que ‘aucune faute ne peut être reprochée aux policiers intervenants’. En France, quelques 5000 Taser sont en service dans la gendarmerie, la police et l’administration, et leur usage a été étendu à la police municipale au printemps 2010.

A trois jours de la citation comme témoin de Hermann Feiling dans le procès contre les anciens RZ, Christien Gauger et Sonia Suder, un rassemblement a eu lieu devant la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris. La police est intervenue, a encerclé le rassemblement et éloigné fermement les participants.

Ce mardi 9 octobre, les juges ont cité comme témoin un homme dont les déclarations ont été obtenues en 1978 dans des conditions d’illégalité et d’horreur totales, déclarations sur lesquelles il est revenu, dès qu’il a pu échapper au contrôle de la police. Après l’explosion de son engin explosif, (destiné aux locaux du Consulat général d’Argentine, en pleine dictature, alors que la Coupe du monde de football était prévue dans ce pays), ce jeune militant a été amputé des deux jambes, il a perdu ses deux yeux. Le lendemain même de l’opération, alors qu’il était en état de choc et de souffrance absolu, il a été interrogé et ces interrogatoires se sont poursuivis durant quatre mois sans même qu’il ait été inculpé, en toute illégalité quatre mois durant lesquels il a été retenu dans un isolement total.

La police française à interpellé un présumé leader européen du PKK ainsi que trois militants du parti ce week-end. Samedi, une brigade antiterroriste à arrêté le prétendu leader à Paris tandis que les deux autres personnes ont été arrêtées dimanche dans les communes d’Evron et de Saint-Ouen-l’Aumone. Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une enquête sur le financement du terrorisme et l’association à un groupe terroriste, enquête lancée en juillet dernier. Selon une source proche du dossier, les enquêteurs chercheraient également à savoir si les quatre hommes auraient tenté de se procurer des armes de guerre. Cette opération intervient alors qu’il y a un mois, le premier ministre turc avait accusé la France et l’Allemagne d’entraver la lutte que mène Ankara contre le PKK.

Le collectif Coup Pour Coup 31 vous invite à une petite réunion de présentation le samedi 29 septembre à 14h au Centre Culturel Alban Minville à Toulouse (1 place Martin Luther King – Métro Bellefontaine). Ce sera l’occasion de présenter sa plateforme, ses actions et son fonctionnement.

Présentation de Coup pour Coup

Présentation de Coup pour Coup

Le 17 juin 2012, six antifascistes étaient arrêté(e)s dans les rues de Hénin-Beaumont en se rendant à un rassemblement pour protester contre le risque d’élection de Marine Le Pen au second tour des élections législatives. Ils ont été brutalement avant d’atteindre le lieu du rassemblement et ont ensuite passé la nuit en garde à vue au commissariat de Lens.

Deux des antifascistes interpellé(e)s ce soir-là ont fait l’objet de poursuites judiciaires. Le premier, mineur, ne semble plus être inquiété pour le moment. Seb par contre, sera jugé au Tribunal de Béthune le 6 novembre 2012 pour « port d’arme de 6ème catégorie avec circonstance aggravante qu’au moins une autre personne était aussi en port d’arme » et pour refus de se soumettre à un prélèvement ADN.
Rassemblement de soutien devant le tribunal de Béthune ce mardi 6 novembre dès le début d’après midi.

Une soixantaine de personnes ont manifesté devant la cour d’appel de Colmar, pour apporter leur soutien aux 12 militants de Boycott 68 qui comparaissaient. Relaxés par le tribunal correctionnel de Mulhouse en décembre dernier, les prévenus sont poursuivis pour « provocation à la discrimination nationale, raciale ou religieuse » pour avoir mené une campagne au magasin Carrefour d’Illzach en septembre 2009 et mai 2010. Ils appelaient les clients de l’hypermarché à ne pas acheter de produits provenant d’Israël pour dénoncer la politique de ce pays à l’encontre des Palestiniens.

Les avocats de la défense remettent en cause la constitutionnalité de la loi Perben 2 de 2004 qui a instauré une prescription spécifique d’un an pour certaines infractions, dont, la provocation à la discrimination, alors qu’elle était jusqu’alors de trois mois comme pour les autres infractions regroupées dans la loi de la presse de 1881. La cour d’appel de Colmar rendra sa décision le 3 octobre.